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Adèle Exarchopoulos

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Avec son cinquième long métrage intitulé Un métier sérieux, Thomas Lilti quitte l’univers médical et signe un film réaliste qui rend hommage au corps enseignant. Rencontre

C’est la rentrée dans un collège en banlieue parisienne. Cette nouvelle année scolaire voit se retrouver, dans la joie et la bonne humeur, Pierre (François Cluzet), Meriem (Adèle Exarchopoulos), Fouad (William Lebghil), Sophie (Lucie Zhang), Sandrine (Louise Bourgoin), Alix (Léo Chalié) et Sofiane (Théo Navarro-Mussy), un groupe d’enseignants engagés et soudés. La convivialité et les plaisanteries qui fusent lors de leurs retrouvailles dénotent une franche camaraderie. Ces enseignant.e.s qui semblent fort bien se connaître sont rejoints par Benjamin (Vincent Lacoste), jeune professeur remplaçant sans expérience et rapidement confronté aux affres du métier. À leur contact, Benjamin va découvrir combien la passion de l’enseignement demeure intacte au sein d’une institution pourtant fragilisée et de plus en plus souvent dévalorisée. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Dans son troisième long métrage, Je verrai toujours vos visages, Jeanne Herry livre une observation intelligente et humaniste de la justice restaurative

Depuis 2014, en France, la justice restaurative propose à des personnes victimes et aux auteurs d’infraction de dialoguer dans des dispositifs sécurisés, encadrés par des professionnels et des bénévoles comme ici, Fanny (Suliane Brahim), Michel (Jean-Pierre Darroussin) ou Judith (Elodie Bouchez), juriste qui traite le dossier de Chloé Delarme (Adèle Exarchopoulos), abusée par son demi-frère dans son enfance. La justice restaurative se définit tout d’abord par sa finalité, à savoir la réparation du mal subi et des dommages causés par l’infraction. Lors des médiations pénales et des dialogues restauratifs entre auteurs de délits et victimes, l’attention se focalise non pas sur la transgression de la loi, mais sur les conséquences concrètes de l’acte délictueux. (…)

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Cannes 2022Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2022 : Les Cinq Diables, de Léa Mysius, présenté à la Quinzaine des réalisateurs, suit la relation d’une mère avec sa petite fille aux pouvoirs surnaturels

Vicky (Sally Dramé), petite fille métisse à la crinière rebelle, étrange et solitaire, a un don : elle peut sentir et reproduire toutes les odeurs de son choix qu’elle collectionne dans des bocaux étiquetés avec soin. Elle a extrait, en secret, l’odeur de sa mère, Joanne (Adèle Exarchopoulos)a, à qui elle voue un amour fou et exclusif, presque maladif. Un jour Julia (Swala Emati), la sœur de son père Jimmy (Moustapha Mbengue), fait irruption dans leur vie. Vicky se lance dans l’élaboration de son odeur mais a elle déjà décelé que la sœur de son père, cette tante qu’elle ne connaît pas, et que son père n’a pas vue depuis dix ans, est alcoolique : elle boit abonnement du whisky. Elle découvre peu à peu que cette tante a des visions et a été soignée. Vicky est alors transportée dans des souvenirs obscurs et magiques où elle découvrira les secrets de son village, de sa famille et de sa propre existence. (…)

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Cannes 2021Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2021 : Rien à foutre, premier long métrage d’Emmanuel Marre et Julie Lecoustre, présenté dans La Semaine de la Critique, nous invite à décoller dans l’intimité d’une hôtesse de l’air

Cassandre (Adèle Exarchopoulos), vingt-six ans, est hôtesse de l’air dans une compagnie low-cost. Vivant au jour le jour, elle enchaîne les vols en Europe, les fêtes bien arrosées et les rencontres sans lendemain, fidèle à son pseudo Tinder «Carpe Diem». Une existence sans attaches, en forme de fuite en avant, qui la comble en apparence. Alors que la pression de sa compagnie redouble, Cassandre finit par perdre pied. Saura-t-elle affronter les douleurs enfouies et revenir vers ceux qu’elle a laissés au sol ?
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Présenté hors compétition à la Mostra de Venise 2020, Mandibules, la nouvelle comédie déjantée de Quentin Dupieux, invite les spectateurs à suivre deux compères dans leurs aventures rocambolesques

(…)Dès ses premiers longs métrages, il répond à l’interrogation d’Alphonse de Lamartine : « Objets inanimés, avez-vous donc une âme … ? »

Chez Quentin Dupieux, les objets ont, en effet, une âme, parfois effrayante , souvent inquiétante : les rites codifiés d’une bande de jeunes dans Steak (2007), le pneu psychédélique dans Rubber (Semaine de la Critique cannoise 2010), Wrong (compétition World Cinema Dramatic au Festival de Sundance 2012), Wrong Cops (Piazza Grande au Festival de Locarno en 2013), Réalité (Orizzonti à la Mostra de Venise en 2014), Au poste ! (Prix du meilleur scénario à Sitges en 2018) et Le Daim (ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs cannoise 2019).
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

The White Crow, de Ralph Fiennes, retrace le « grand saut vers la liberté » de Rudolf Noureev, danseur prometteur de l’Union soviétique

Jeune prodige du célèbre ballet du Kirov, Rudolf Noureev est à Paris en juin 1961 pour se produire sur la scène de l’Opéra. Fasciné par les spectacles des cabarets parisiens et par la vie artistique et culturelle de la capitale française,  Rudolf Noureev se lie d’amitié avec Clara Saint (Adèle Exarchopoulos), jeune femme introduite dans les milieux huppés et qui jouera un rôle décisif dan sla destinée du jeune danseur russe. Mais les hommes du KGB, chargés de surveiller tous les danseurs invités à Paris puis à Londres, sont particulièrement assidus à suivre Noureev et ne voient pas d’un bon œil ses fréquentations “occidentales” et le rappellent à l’ordre. Confronté à un terrible dilemme, Noureev devra faire un choix irrévocable, qui va bouleverser sa vie à jamais, qui va le faire entrer dans dans la grande Histoire en pleine guerre froide entre l’U.R.S.S. et l’Ouest, El Dorado d’une terre convoitée et promise pour les ressortissant du bloc soviétique.
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Cannes 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2019 – Sibyl de Justine Triet: de la psychanalyse sous vide en compétition

Soyons justes, le film n’a pas que des défauts : il permet de réaffirmer le talent de deux actrices – la belge Virginie Efira et l’allemande Sandra Hüller.
Une fois ceci posé, on ne peut que se demander comment ce film de Justine Triet a pu atterrir dans la sélection de la compétition officielle. Tout y est insupportable, que ce soit le scénario invraisemblable, les dialogues navrants, le jeu d’Adèle Exarchopoulos  – on en souffre d’autant plus que le contraste avec celui des deux actrices précitées est cruel, quoique nous pouvons lui reconnaître une qualité que l’on retrouve régulièrement dans ses rôles : une prédisposition naturelle aux sanglotements et à la moue – , la charge caricaturale de tous les personnages, Éros et Thanatos scandés par des scènes de sexe cathartiques…
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Cinéma / KinoCulture / KulturMostra 2017

Mostra 2017 : Le fidèle défend la Belgique sur les rives du Lido

Le film de Michaël Roskam propose un mélange incongru et excessif entre le film noir, film de gangster et une histoire d’amour.

Après Bullhead. Jacking’s Winning Ascent et Who is Without Fault, Michaël R. Roskam retourne face au monde des gangsters et des petites frappes avec Le fidèle avec les protagonistes Adèle Exarchopoulos et Matthias Schoenaerts. film présenté hors compétition. Le film a été choisi pour représenter la Belgique aux Oscars 2018 dans la catégorie des meilleurs films en langue étrangère.
(….)

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