Archives des communisme

Pessac 2021 – 89: Smoke and Mirrors (Oglinzi și fum), d’Alexandru Stănescu replonge dans la révolution roumaine de 1989 vue par les yeux du cinéaste, alors enfant

22 novembre 2021 Firouz Pillet 5 min read #FIFH2021, 89: Smoke and Mirrors, Alexandru Stănescu, communisme, documentaire, Festival du film d'histoire de Pessac, Oglinzi și fum, Pessac2021, Révolution roumaine, Roumanie

Trente ans après la révolution du 21 décembre 1989 à Bucarest, Alexandru Stănescu entraîne les spectateurs dans une odyssée à travers le labyrinthe de la mémoire de la Révolution roumaine, à travers sa mémoire d’enfant à l’époque du soulèvement de la population roumaine et la chute de Nicolae et Elena Ceaușescu, à travers le puzzle des événements et des coïncidences qui demandent à être résolus. (…)

Cannes 2021 Cinéma / Kino Culture / Kultur

Cannes 2021 – Retour à Reims [Fragments], essai-documentaire fracassant de Jean-Gabriel Périot à la Quinzaine des Réalisateurs, concourant à l’Œil d’Or

11 juillet 2021 Malik Berkati 7 min read adaptation, Adèle Haenel, Cannes 2021, classe ouvrière, communisme, Didier Eribon, endogamie sociale, extrême-droite, festival de cannes, Jean-Gabriel Périot, lutte des classes, Quinzaine des Réalisateurs, Retour à Reims [Fragments], violence sociale

Le texte du sociologue français Didier Eribon, Retour à Reims (2009, éditions Fayard), qui mêle l’intime au collectif pour dresser un état des lieux de la société à travers le processus de disparition lente de la classe ouvrière et du mouvement de balancier des idéologies qui amène l’extrême-droite sur le devant de l’échiquier politique, a été un best-seller à sa sortie et a fait l’objet d’une adaptation théâtrale par le metteur en scène allemand, directeur artistique de la Schaubühne de Berlin, Thomas Ostermeier en 2017 avec Nina Hoss et 2019 avec Irène Jacob en narratrice. Dans l’adaptation cinématographique de Jean-Gabriel Périot, Adèle Haenel interprète le texte, offrant un rendu du texte tout en maîtrise, sans effets inutiles, chaque mot et chaque silence justes à la virgule, à la respiration près.
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Cinéma / Kino Culture / Kultur

Thiel le Rouge, un agent si discret, de Danielle Jaeggi, propose un documentaire richement documenté sur Reynold Thiel et les relations de la Suisse avec les communistes

26 février 2020 Firouz Pillet 7 min read Alain Campiotti, communisme, Crypto AG, Danielle Jaeggi, documentaire, Festival du film d'histoire de Pessac, fichage, François Jaeggi, Genève, Guerre d'Espagne, Guerre froide, hongrie, La Société Serti, Max Petitpierre, Michel Feintuch, Neuchâtel, police politique, résistance, Reynold Thiel, Roumanie, Stella Baculinschi, Suisse, Suisse bolchévique: récits du siècle rouge, Thiel le Rouge - un agent si discret, URSS

Son nouveau documentaire suit la vie romanesque d’un militant communiste neuchâtelois à la fois trouble et fascinant, Reynold Thiel (1910-1963).

Primé au Festival du film d’histoire de Pessac, le documentaire Thiel le Rouge – un agent si discret de Danielle Jaeggi relate l’histoire de Reynold Thiel, Neuchâtelois né en 1910, homme d’affaires, pianiste virtuose et compositeur… mais aussi communiste et militant clandestin.
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Werk ohne Autor : Une fausse histoire vraie qui représente l’Allemagne à la Mostra de Venise 2018 et à la course aux Oscars 2019

5 septembre 2018 Malik Berkati 4 min read Allemagne, BiennaleCinema2018, communisme, Dresde, Gerhard Richter, German Films, Henckel von Donnersmarck, Joseph Beuys, Mostra de Venise 2018, nazisme, nomination, Oscar du meilleur film en langue étrangère, Paula Beer, Sebastian Koch, Sonderbehandlung, Tom Schilling

Double actualité pour cette « Œuvre sans auteur » : le dernier film de Henckel von Donnersmarck, Werk ohne Autor, est le seul film allemand présent en compétition à la Mostra de Venise 2018 et vient d’être nommé par le jury de German Films pour représenter l’Allemagne à la course aux Oscars dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère – à la surprise générale puisqu’à part les critiques soumis à un embargo jusqu’à sa présentation ce soir mardi 4 septembre au festival de Venise, le film n’a éprouvé aucun public ni aucune critique. Enfin, la surprise s’arrête là, à l’entendement artistique et public, car bien sûr, ce choix est éminemment stratégique : l’Allemagne présente ainsi le film d’un réalisateur déjà oscarisé avec La Vie des autres en 2007, dans lequel jouait également Sebastian Koch, et donc déjà connu des membres de l’Académie, mais aussi une histoire qu’aime à voir l’Occident : une chronique alliant nazisme et communisme qui évolue vers une émancipation individuelle grâce à la fuite vers l’Ouest.
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