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Auteur : Redaction

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Sortie romande de Disco Boy de Giacomo Abbruzzese, Ours d’argent pour la meilleure contribution artistique à la Berlinale 2023

La directrice de la photographie a reçu pour son très beau travail sur l’image complexe de Disco Boy l’Ours d’argent pour meilleure contribution artistique à la Berlinale 2023. Avant l’attribution du prix, notre critique avait déjà loué cette prestation : (…)

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Culture / KulturThéâtre / Theater

Spectacle itinérant dans les communes genevoise et Ville de Carouge jusqu’au 14 juillet de Néolithica (Le grand secret) de Dominique Ziegler

À l’occasion de la reprise de Néolithica (Le grand secret) de Dominique Ziegler, voici l’entretien que nous avait accordé le dramaturge qui avait créé le spectacle en 2022 au Théâtre de Carouge : (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Sortie romande de La Dernière reine, film épique flambloyant algérien d’Adila Bendimerad et Damien Ounouri

Nous reproduisons ici la critique de Malik Berkati du 4 mai 2023.

La 14e édition du festival de films issus des cinémas arabes, ALFILM de Berlin, a révélé une génération de réalisatrices et réalisateurs qui n’ont pas peur d’affirmer leur point du vue – sur le monde, sur le cinéma, sur l’Histoire. À côté d’un cinéma traditionnel, les films de genre – thriller, fantastique, comédie – se multiplient pour aborder les réalités socio-politiques. Adila Bendimerad et Damien Ounouri ont pris le parti audacieux de se lancer dans la fiction historique, genre quasi inexistant dans l’espace cinématographique arabe. Bien leur en a pris ! Cette tragédie algérienne déclinée dans les cinq actes de la tragédie grecque, ébouriffe par sa mise en scène spectaculaire, une reconstitution minutieuse des costumes et des décors in situ – le film n’a pas été tourné en studio mais dans différents lieux d’Alger et de Tlemcem – et cette ambition romanesque qui traverse le scénario. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Sortie romande du formidable film de Soudade Kaadan, Nezouh, qui rend compte de la tragédie de la guerre par l’allégorie et la poésie

Nous reproduisons ici la critique de Malik Berkati du 26 mars 2023.

Présenté au festival fétiche de la réalisatrice syrienne Soudade Kaadan, la Mostra de Venise, où elle avait reçu pour son premier long métrage, Le Jour où j’ai perdu mon ombre, le Lion du futur en 2018, Nezouh a remporté le Prix du public dans la section Orrizonti de l’édition 2022. Et c’est probablement le meilleur prix qui pouvait être décerné à ce film qui précisément est taillé sur mesure par la cinéaste pour toucher les spectateurs•trices là où ils et elles ne s’y attendent pas : une identification organique au destin inconcevable, tant qu’on ne l’a pas soi-même vécu, à des personnages otages de la guerre. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Sortie de Sis dies corrents (6 Jours à Barcelone) de Neus Ballús qui avait valu à ses deux acteurs principaux le Prix de la meilleure interprétation masculine à Locarno 2021

Présenté en compétition officielle à la 74e édition du Festival de Locarno, cette comédie catalane était repartie avec le Pardo d’or de la meilleure interprétation masculine pour Mohamed Mellali et Valero Escolar. Entre-temps, le titre du film de la réalisatrice Neus Ballús passe par de nombreuses traductions selon les pays où il sort. Dans nos contrées, cela est devenu un étrange 6 Jours à Barcelone qui pourrait faire croire à une comédie romantique de touristes. Il n’en est rien. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Sortie romande de la comédie Die goldenen Jahre (Les Belles Années) de la cinéaste suisse Barbara Kulcsar

Après son succès public en Suisse alémanique, Die goldenen Jahre sort sur les écrans romands. Nous avions publié une critique lors de la Première du film au Zurich Film Festival 2022.
Extrait :

(…) Si Die goldenen Jahre partent de la situation de séniors perdus dans leur nouveau chapitre de vie, ne nous méprenons pas : l’idée véhiculée par cette histoire vaut pour tout un.e chacun.e, d’ailleurs le rôle des enfants, eux aussi en crise de vie l’évoque, sans parasiter le cœur du sujet porté par ses personnages séniors. Petit à petit, les peurs dans lesquelles les conventions les ont enfermé.es s’effritent et le courage d’entamer de réelles années d’or s’impose à l’évidence. Cette comédie se bonifie au fil de la narration, les personnages prennent de l’épaisseur à mesure qu’ils se délestent des accommodements faits à leurs fors intérieurs , le comique côtoie avec joliesse le drame et la fin donne un grand élan de bonne humeur, entraînante comme une vieille chanson italienne de Ricchi e Poveri ! (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Sortie romande de Erica Jong – Breaking the Wall. Nous avions rencontré son réalisateur Kaspar Kasics pendant le festival de Locarno 2022

Kaspar Kasics ne connaissait pas Erica Jong ni son parcours, mais à la découverte de son livre Fear of Flying, le réalisateur suisse s’est mis à dévorer les autres ouvrages publiés par la féministe américaine, avant de la contacter pour réaliser un documentaire. Pensant qu’il s’agissait d’une lubie et que le documentaire ne verrait jamais le jour, Erica Jong lui répond poliment en riant :
« Kaspar, we are going to have fun together. »
(…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Sortie romande de Last Dance de Delphine Lehericey que nous avions rencontrée à Locarno 2022

(…) Delphine Lehericey réalise un tour de force artistique dans l’écriture de son film, celui d’allier finement la comédie de situation avec des tournures de récit plus dramatiques. Elle parvient à tenir constamment le balancier sur cette étroite crête, ne tombant jamais dans les extrêmes ou les facilités narratives. Elle parvient à entraîner ses spectateurs et spectatrices dans leurs propres projections de la famille, du deuil, de l’art, des relations humaines. Last Dance nous fait rire, nous émeut et nous accompagne dans une introspection inattendue une fois sorti.es de la salle de cinéma. Puis, par un effet retard, reste un doux effluve dans le sillage des images qui s’estompent, un sourire qui se dessine au sentiment d’apaisement et ces quelques vers du poète reviennent, telle une madeleine de Proust : « Pourquoi que je vis, parce que c’est joli. » (Boris Vian) (…)

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