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comédie dramatique

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Sortie romande de la comédie Die goldenen Jahre (Les Belles Années) de la cinéaste suisse Barbara Kulcsar

Après son succès public en Suisse alémanique, Die goldenen Jahre sort sur les écrans romands. Nous avions publié une critique lors de la Première du film au Zurich Film Festival 2022.
Extrait :

(…) Si Die goldenen Jahre partent de la situation de séniors perdus dans leur nouveau chapitre de vie, ne nous méprenons pas : l’idée véhiculée par cette histoire vaut pour tout un.e chacun.e, d’ailleurs le rôle des enfants, eux aussi en crise de vie l’évoque, sans parasiter le cœur du sujet porté par ses personnages séniors. Petit à petit, les peurs dans lesquelles les conventions les ont enfermé.es s’effritent et le courage d’entamer de réelles années d’or s’impose à l’évidence. Cette comédie se bonifie au fil de la narration, les personnages prennent de l’épaisseur à mesure qu’ils se délestent des accommodements faits à leurs fors intérieurs , le comique côtoie avec joliesse le drame et la fin donne un grand élan de bonne humeur, entraînante comme une vieille chanson italienne de Ricchi e Poveri ! (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Sortie romande de Last Dance de Delphine Lehericey que nous avions rencontrée à Locarno 2022

(…) Delphine Lehericey réalise un tour de force artistique dans l’écriture de son film, celui d’allier finement la comédie de situation avec des tournures de récit plus dramatiques. Elle parvient à tenir constamment le balancier sur cette étroite crête, ne tombant jamais dans les extrêmes ou les facilités narratives. Elle parvient à entraîner ses spectateurs et spectatrices dans leurs propres projections de la famille, du deuil, de l’art, des relations humaines. Last Dance nous fait rire, nous émeut et nous accompagne dans une introspection inattendue une fois sorti.es de la salle de cinéma. Puis, par un effet retard, reste un doux effluve dans le sillage des images qui s’estompent, un sourire qui se dessine au sentiment d’apaisement et ces quelques vers du poète reviennent, telle une madeleine de Proust : « Pourquoi que je vis, parce que c’est joli. » (Boris Vian) (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

ZFF2022 – Die goldenen Jahre : Une comédie suisse qui met à mal les injonctions de vies conventionnelles

Comme nous le disions lors de la présentation du film suisse Last Dance à Locarno, la comédie est un des genres les plus difficiles à transformer en œuvre cinématographique réussie. Cette année semble être un bon cru pour les comédies suisses, Die goldene Jahre de Barbara Kulcsar en est un autre exemple. La cinéaste et sa scénariste Petra Volpe (Heidi, L’Ordre Divin) entament ces « années dorées » avec tous les clichés qui font craindre le pire : Peter (Stefan Kurt) vit son dernier jour de travail, lorsqu’il demande à la jeune femme qui le raccompagne à la sortie, il lui demande qui reprendra son bureau – « Personne, ce sera une pièce à serveurs ». (…) La suite de l’histoire va cependant s’ouvrir sur d’autres horizons, des réflexions profondes sur les projets de vie, les manières de les réaliser, les différentes configurations qui s’ouvrent à nous lorsque nous décidons de prendre des chemins de traverse. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2022

Locarno 2022 – Piazza Grande : Last Dance, une tendre comédie sur la danse, la famille, le geste du deuil. Rencontre avec la réalisatrice suisse Delphine Lehericey

Après Puppylove (2013) et Le Milieu de l’horizon (2019 ; Prix du Meilleur film de fiction et Meilleur scénario du Cinéma Suisse 2020) où la cinéaste suisse explorait le monde adolescent, Delphine Lehericey aborde avec Last Dance celui du « dernier âge », comme elle le nomme si joliment.
Germain, septante-cinq ans (François Berléant, qui tient à dire avec humour qu’il n’est pas aussi âgé que son personnage), est retraité. Il passe ses journées à lire en attendant Lise (Dominique Reymond), sa femme qui a des activités extérieures. Il fait partie de cette génération d’hommes qui laisse les femmes s’occuper de tout à la maison. C’est elle qui lui fait à manger, lui prépare le petit-déjeuner… et au milieu de ce quotidien, des moments de grâce apparaissent lorsqu’il lui fait la lecture de À la recherche du temps perdu, instants sauvés du monde et de ses contraintes. Germain a subi une opération majeure l’année précédente et semble de santé instable. Contre toute attente, c’est sa femme qui disparaît. (…)

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Avec The Duke, film posthume de Roger Michell, l’homme de théâtre et de cinéma nous livre un dernier opus savoureux à l’humour so british

Le titre du film peut induire le public en erreur en laissant penser qu’il s’agisse d’un film d’époque en costumes. Il n’en est rien car le seul duc du film est celui d’un tableau peint par Francisco Goya. En 1961, Kempton Bunton, un chauffeur de taxi sexagénaire, vole à la National Gallery de Londres le portrait du Duc de Wellington peint par Francisco Goya. Il envoie alors des notes de rançon, menaçant de ne rendre le tableau qu’à condition que le gouvernement rende l’accès à la télévision gratuit pour les personnes âgées. Cette histoire rocambolesque, mais vraie, raconte comment un inoffensif retraité s’est vu recherché par toutes les polices de Grande-Bretagne, accomplissant le premier (et unique !) vol dans l’histoire du musée. (…)

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Presque, film coréalisé par Bernard Campan et Alexandre Jollien, qui en tiennent les rôles principaux, dépeint le chemin initiatique de deux hommes dont la rencontre fortuite engendra une amitié solide comme un roc

Inspiré par leur amitié à la ville, l’histoire de Presque a été un long processus quant à l’écriture et le tandem formé par Bernard Campan et Alexandre Jollien s’est fait aider par Manuel Poirier et Hélène Crémillon, qui a apporté la touche finale au scénario en y insérant les instants de tensions, ainsi que Philippe Godeau, le producteur, qui a aussi participé à l’écriture. Le duo a puisé dans leurs moments d’échanges et dans le parcours d’Alexandre pour réaliser un « feel-good movie », un film empli d’optimisme et de joie de vivre communicative, dirait-on dans la langue de Molière. Presque aborde les thèmes du handicap, des blessures de la vie, du deuil impossible à faire et de la culpabilité, le tout mâtiné de philosophie ! (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Mr & Mme Adelman (Die Poesie der Liebe) – Rencontre avec Doria Tillier co-scénariste et actrice principale du premier film de Nicolas Bedos qui sort ce 20 décembre en Allemagne

Dans une narration classique, qui débute par l’enterrement de Monsieur Adelman (Nicolas Bedos), célèbre écrivain mort dans d’étranges circonstances et dont Jack Lang fait l’oraison funèbre, le film de Nicolas Bedos nous entraîne dans la vie d’un couple fusionnel.
Madame Adelman (Doria Tillier) fuit la réception d’enterrement qui l’ennuie prodigieusement et reçoit dans le bureau de son défunt mari un jeune écrivain qui veut faire une biographie sous angle particulier : celui de Madame Adelman. Lors de cette après-midi, elle va lui raconter leurs 45 ans de vie commune dans lesquelles sont étroitement imbriquées vie intime et vie professionnelle.
(…)

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