Cannes 2017

Cannes 2017Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2017 – 24 Frames : le dernier tableau d’Abbas Kiarostami

Abbas Kiarostami est souvent venu pour la compétition de Cannes en 2012 avec Like Someone in Love, un film insolite, qui a laissé le public en haleine. À l’époque, le réalisateur iranien était impénétrable, incitant les spectateurs a la réflexion pour parvenir à percer ses œuvres hermétiques; Il a déclaré que les sièges de cinéma rendaient un public paresseux et que les points d’interrogation étaient «une partie de la ponctuation de la vie». Abbas Kiarostami aurait été présent cette année pour célébrer les 70 ans du festival de Cannes mais il nous a quittés à l’âge de 76 ans en juillet 2016. Près d’un an après sa mort, le festival a organisé un évènement spécial pour honorer le cinéaste en présentant son dernier chef d’œuvre – 24 frames, un film audacieux techniquement parlant, hypnotisant et jusqu’au-boutiste.
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Cannes 2017 – Hikari (Vers la lumière) de Naomi Kawase invite à comprendre l’invisible

La protagoniste du dernier film de Naomi Kawase, Hikari, Misako (Ayame Misaki) aime décrire les objets, les sentiments et le monde qui l’entoure. Son métier d’audio-descriptrice de films nourrit toute sa vie. Lors d’une projection, elle rencontre un célèbre photographe, Masaya Nakamori (Masatoshi Nagase) dont la vie a bâclé quand sa vue à commencer à se détériorer.
Naissent alors des sentiments forts entre un homme qui perd la lumière et une femme qui la poursuit comme un insecte attiré par une lueur en pleine nuit. Masaya Nakamori et de plus en plus amer et agressif à l’égard de ses congénères alors que sa vue faiblit, la première rencontre avec Misako l’agace profondément et le conforte dans ses convictions. Irrémédiablement plongé dans un monde de ténèbres où il semble n’y avoir aucun espoir, Nakamori ne manifeste aucun égard à l’attention de la jeune femme qui met toute sa bonne volonté et tout son savoir pour trouver les mots justes.
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Cannes 2017 – Happy End de Michael Haneke: ennui et vacuité d’une chronique de la bourgeoise française

Happy End, le dernier film de Michael Haneke, semble être sa vision la plus extrême à ce jour. Le réalisateur autrichien pose un regard acerbe pointu et fataliste, teinte d’humour noir, sur une famille européenne aisée dans laquelle personne ne semble capable de se sentir bien ni au cœur de la famille ni dans la vie en général.
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Cannes 2017 – Le nouveau film de Sean Baker, The Florida Project, oscille entre incandescence et misère

Sean Baker a abandonné le recours à l’iPhone, mais son nouveau film, après Tangerine, présente une autre histoire vibrante et profonde malgré les apparentes insouciance et légèreté, suivant des personnages de la classe américaines paupérisées, vues ici à travers la magie et le désordre de l’enfance.
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Cannes 2017 – Sanpo suru shinryakusha : la fin du monde selon Kiyoshi Kurosawa

Sanpo suru shinryakusha (Before we Vanish), qui concourt dans Un certain Regard, est l’œuvre du réalisateur japonais connu pour ses nombreuses contributions au genre d’horreur nippon. Pour les cinéphiles qui assimileraient Kiyoshi Kurosawa à Akira Kurosawa, sachez que ce cinéaste, qui multiplie les casquettes puisqu’il est aussi scénariste, critique de cinéma et professeur à l’Université des arts de Tokyo, n’est pas lié à on homonyme … Et c’est bien regrettable !
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Cannes 2017 – The Killing of a Sacred Deer (La mise à Mort du Cerf Sacré)

L’exercice rhétorique du film réalisé par Yórgos Lánthimos déçoit!
La première séquence du dernier film du cinéaste grec Yórgos Lánthimos, The Killing of a Sacred Deer livre un gros plan sur un cœur battant sur un table d’opération. Cette ouverture étonnante donne le ton du nouveau film de Yorgos Lanthimos qui avait su surprendre et séduire les spectateurs avec son style si particulier dans The Lobster. Ce drame, porté par Nicole Kidman, Colin Farrell et Barry Keoghan, dont les performances sont excellentes, évolue dans le carcan étouffant d’une rhétorique contrôlée qui intensifie le contenu dramatique du récit.
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Cannes 2017 – Le Redoutable, de Michel Hazanavicius, rend un vibrant hommage à Jean-Luc Godard

Paris 1967. Jean-Luc Godard, le cinéaste le plus en vogue de sa génération, tourne La Chinoise avec la femme qu’il aime et qu’il vient d’épouser, Anne Wiazemsky, de vingt ans sa cadette. Ils sont heureux, amoureux, séduisants, ils se marient. Mais la réception du film à sa sortie enclenche chez Jean-Luc une remise en question profonde, un chamboulement existentiel.
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Cannes 2017: Sergio Castellitto présente Fortunata, l’une de ses œuvres les plus réussies

Fortunata ou la tragédie d’une femme (brillamment interprétée par Jasmine Trinca) est la brillante chronique de la vie de tous les jours, en l’occurrence celle de Fortunata, jeune femme en instance de divorce, maman d’une fillette de huit ans, Barbara. Tentant de survivre en tant que coiffeuse à domicile, espérant ouvrir un salon, constamment persécutée et menacée par son ex-mari violent mais policier, Fortunata se démène quotidiennement, conservant sons sens de l’humour et sa fougue.
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Cannes 2017: compétition – The Meyerowitz Stories

The Meyerowitz Stories (New and Selected) de Noah Baumbach, présenté ce dimanche matin a la presse, s’est révélé une comédie familiale drôle et plaisante, suivant les lignes classiques du genre avec tous les plaisirs associés à une écriture intelligente et jubilatoire, servie par une distribution ingénieuse : Adam Sandler, Ben Stiller, Emma Thompson, Dustin Hoffman. Le photo call a été pris d’assaut après la projection.
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Cannes 2017: Forte présence mexicaine sur la Croisette – Michel Franco ouvre les festivités

Le réalisateur mexicain Michel Franco (Mexico, 1979) revient sur le boulevard de la Croisette, avec Las hijas de Abril (les filles d’Avril), un drame intime, familial et féminin qui relate la relation entre trois générations de femmes à travers une lunette de classique tragique au sens grec du terme: une mère quinquagénaire et de ses deux filles, l’une trentenaire, passive et introvertie, la seconde adolescente enceinte, vivent dans leur ville balnéaire de Puerto Vallarta dans l’État mexicain de Jalisco. Son film concourt dans la compétition de la section Un Certain Regard et représentera la culture hispanophone avec le film argentin La novia del desierto, L’espagnol semble une langue est exclue de la section officielle, bien que Pedro Almodóvar en soit le président du jury qui livrera la Palme d’Or.
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