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Culture / Kultur

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Dans son premier long-métrage Si seulement je pouvais hiberner (If Only I Could Hibernate), la réalisatrice mongole Zoljargal Purevdash se penche sur les conditions de vie difficiles dans le district des yourtes d’Oulan Bator

Présenté dans la section Un certain regard au dernier Festival de Cannes, Si seulement je pouvais hiberner, de Zoljargal Purevdash, présente une fresque sociale poignante que ce titre intrigant ne laisse pas soupçonner.
Ulzii (Battsooj Uurtsaikh), un adolescent pauvre mais fier, vit avec sa fratrie et leur mère dans le district des yourtes d’Oulan-Bator, un quartier défavorisé. Ulzii est un génie en physique et, encouragé et soutenu par son professeur, il est déterminé à remporter un concours scientifique pour obtenir une bourse afin de poursuivre ses études à l’étranger. Sa mère (Ganchimeg Sandagdorj), analphabète, peine à faire vivre ses enfants depuis la mort de son mari. Lorsqu’elle trouve un emploi à la campagne, elle laisse Ulzii s’occuper de ses jeunes frères et sœurs. L’adolescent tente de poursuivre l’école tout en prenant soin de sa fratrie. Les enfants, livrés à eux-mêmes, vont devoir affronter le rude hiver mongol. Adolescent empli d’énergie et d’initiative, Ulzii a foi en la possibilité d’un avenir meilleur et finit par accepter un travail risqué pour s’occuper d’eux afin de pouvoir acheter du charbon pour tempérer la yourte. (…)

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Culture / KulturForum citoyen / BürgerforumLittérature / Literatur

Entretien avec Thomas Obruča, fonctionnaire au ministère fédéral de l’Intérieur autrichien, qui a écrit un livre sur le massacre d’Ahmići

Thomas Obruča a rédigé un livre poignant sur le massacre d’Ahmići, une histoire terrible longtemps ignorée par de nombreux Européens. Depuis deux ans, l’auteur autrichien n’a cessé de promouvoir son ouvrage, Ahmići: die acht Tage des 13jährigen Adnan, dans plusieurs pays, contribuant ainsi à sensibiliser davantage de personnes à cette sombre page de l’histoire.
Le village de Bosnie centrale, situé non loin de Sarajevo, est peuplé majoritairement de musulmans slaves, ainsi que de bosniens catholiques. Le 20 octobre 1992, il est passé sous le contrôle des troupes du Conseil de défense croate HVO et des forces militaires de Herceg-Bosna, qui ont vaincu les troupes de la Défense territoriale TO-bosniaque. Ils ont pris possession de la partie basse du village, habitée par une population mixte. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Les Herbes sèches de Nuri Bilge Ceylan, une magnifique entrée en matière dans l’année cinématographique 2024 !

(…) Alors que Wong Kar Wai est reconnu comme le maître de la pluie, Nuri Bilge Ceylan se distingue en tant que cinéaste de la neige, qu’il filme comme un élément référentiel transcendant la narration au cœur des régions reculées de Turquie qu’il explore. Aux côtés de Samet (Deniz Celiloğlu), nous plongeons dans un petit village en Anatolie orientale, peuplé de Kurdes et entouré de montagnes. L’hiver s’y abat sévèrement, couvrant tout de son manteau neigeux. L’enseignant affecté à cette région n’aspire qu’à une chose : après ses quatre années obligatoires de service au sein de cette communauté, être muté à Istanbul. Là-bas, il pourra reprendre une vie intellectuelle et artistique à la hauteur de ses aspirations. En attendant, il capture des images des villageois, offrant ainsi au film de magnifiques scènes statiques, presque anthropologiques, où les photographies s’incrustent comme des interludes dans le récit. La photo, capturant l’essence, trouve dans la cinématique un moyen de l’infuser.(…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Entre réalité brutale et onirisme poétique, Io Capitano (Moi Capitaine), de Matteo Garrone, raconte les affres de la migration du point de vue des migrants. Rencontre avec Seydou Sarr

Io capitano (Moi Capitaine), le nouveau film de Matteo Garrone, qui a été présenté au 80ème Festival international du film, au Lido de Venise, y a remporté le Lion d’Argent du Meilleur réalisateur ainsi que le Prix Mastroianni du Meilleur Espoir masculin pour Seydou Sarr, son interprète. Pour son onzième film, Matteo Garrone revient à son cinéma des origines et au thème de l’exode qui l’a tant inspiré. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturForum citoyen / Bürgerforum

Watch Docs Festival : Der Untergang des Widerstandes gegen den Klimawandel in Zeitlupe

Wenig Dokumentarfilme bieten die Möglichkeit, aktive Verantwortung tragende Politiker aus grösster Nähe out of record zu beobachten. 70/30 der dänischen Regisseurin Phie Ambo ist einer von ihnen. Kürzlich in Warschaus Watch Docs präsentiert, folgt der Film dem 2019 ins Amt kommende Minister für Energie und Klima Dan Jørgensen und seiner engagierten vertrauten Kollegin Ida Augen, die sich von Beginn an zur Sprecherin der rebellierenden Jugend macht. (…)

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Sélection j:mag de 10 films 2023 – Auswahl j:mag von 10 Filmen 2023

Nous avons demandé à trois de nos critiques de cinéma de nous donner leurs trois films préférés (le rédacteur en chef a eu droit à un film supplémentaire). Voici donc les coups de coeur 2023 de Firouz E. Pillet (en français), Harald Ringel (en allemand), Malik Berkati (en français).
Wir haben drei unserer Filmkritiker*innen gebeten, uns ihre drei Lieblingsfilme zu nennen (der Chefredakteur durfte einen zusätzlichen Film auswählen). Hier sind also die Lieblingsfilme von 2023 von Firouz E. Pillet (auf Französisch), Harald Ringel (auf Deutsch) und Malik Berkati (auf Französisch).

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Sur les écrans romands : L’innocence (Monster) de Kore-eda Hirokazu

Le film s’ouvre sur une vue nocturne d’une ville : une mère et son fils, âgé d’une dizaine d’années, passent à table mais les sirènes des pompiers qui retentissent attirent leur attention. Le binôme se penche à la fenêtre et découvre un incendie. Cet événement initiateur qui survient dans une petite ville japonaise, rassemble autour aussitôt les habitants du quartier. Le cinéaste reprend ce point de départ dans chaque partie de son film et fait de ce fait divers, a priori parallèle, le point d’orgue d’un drame dont les ramifications se trouvent au cœur d’une école primaire. La famille Mugino – Saori (Sakura Andō), la maman et son fils Minato (Kurokawa Soya) – est une famille mono-parentale depuis la mort du père. Saori élève seule son fils Minato et travaille dur pour tenir la promesse qu’elle a faite à son mari de bien s’occuper de leur fils. (…)

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Le nouveau film de Guillaume Maidatchevsk, Kina & Yuk : renards de la banquise, propose un conte de Noël qui suit un couple de renards polaires et leur quotidien menacé par la fonte de la banquise. Rencontre

Nous avions rencontré Guillaume Maidatchevsky en début d’année alors qu’il était venu présenter Mon chat et moi, la grande aventure de Rroû, en avant-première à Genève. À l’occasion de sa venue, le réalisateur nous avait confié déjà être à l’œuvre sur un nouveau projet, tourné dans le Yukon canadien, sur les traces d’un couple de renard polaires. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Best Polish Movies of 2023

Last year, above all, the Polish cinematography belonged to master Jerzy Skolimowski and his EO (here the j:mag review in French), as well as to the documentarians. Bogna Kowalczyk (Boylesque), Natalia Koryncka-Gruz (Simona), Anna Zakrzewska and Łukasz Ronduda (Lot), Lidia Duda (The Fledglings) and Marek Kozakiewicz (Silent Love) are just some of the names worth mentioning. In 2023, two titles were given the most attention, the first of which was The Peasants, an animated adaptation of Władysław Reymont’s novel that won him the Nobel Literary Prize in 1924. The movie, directed by DK Welchman and Hugh Welchman, similarly to their 2017 film, Loving Vincent (here the j:mag audio interview in English of Hugh Welchman), is made using a unique technique of putting static paintings in motion. It also became the official Polish submission in numerous categories of the 96th Academy Awards  (Best Picture, Best International Feature Film, Best Animated Feature Film, Best Adapted Screenplay, Best Film Score for Łukasz L.U.C. Rostkowski and Best Original Song for The End of Summer). The second movie was The Green Border by Agnieszka Holland, which became the winner of the Special Jury Prize at the Venice Film Festival, where it also had its world premiere. It depicts the migration crisis on the Polish border with Belarus. However, I won’t discuss any of them here for at least three reasons. Foremost, enough space was devoted to them in the foreign press. Secondly, both have too many issues which don’t make me want to see them again (I mean, ever). And last but not least, there are some titles that are far better (and less obvious) and should be given more praise. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Avec Une équipe de rêve (Next Goal Wins), Taika Waititi convie fraîcheur narrative, humour et authenticité pour relater l’incroyable histoire vraie d’une ascension improbable et inespérée à la victoire

Après avoir réalisé de grands films hollywoodiens (Jojo Rabbit, Thor : Ragnarok), le réalisateur néo-zélandais Taika Waititi revient à ses racines indépendantes et signe une histoire rocambolesque de football outsider. Une équipe de rêve (Next Goal Wins) retrace l’incroyable épopée de l’équipe de football des Samoa américaines qui subit en 2001 la pire défaite de l’histoire de la Coupe du monde, battue 31 à 0 par l’Australie. À l’approche des matchs de qualification de la Coupe du monde 2014, l’équipe recrute Thomas Rongen (Michael Fassbender), un entraîneur franc-tireur et tombé en disgrâce, venu dans ce paradis perdu de l’Océanie pour les aider à, peut-être, changer leur destin. Cet entraîneur de football vient de loin pour diriger ce malheureux groupe d’athlètes qui, à leur manière nonchalante de parcourir le terrain de football, semblent plus réunis à la kermesse dominicale qu’à un entraînement sportif sérieux. (…)

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