Margaret Qualley

Cinéma / KinoCulture / Kultur

The Substance de Coralie Fargeat : De l’auto-dévotion à l’auto-dévoration

Présenté en compétition à Cannes, le film de la réalisatrice française Coralie Fargeat a créé une double sensation : réveiller les festivaliers avec un film de genre – le body horror – et marquer les esprits par la performance exceptionnelle de Demi Moore, peut-être la meilleure de sa carrière. Toutefois, ce n’est ni l’audace du genre ni la mise en scène intransigeante envers le public, ni même l’interprétation de son actrice principale, qui ont été récompensées par le jury présidé par Greta Gerwig. C’est le prix du Meilleur scénario qui a été décerné au film. (…)

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Cannes 2024Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2024 : Avec Kinds of Kindness, de Yorgos Lanthimos, présenté en compétition officielle, poursuit son observation chirurgicale de l’étrangeté de l’humanité

De retour sur la Croisette où il a désormais ses habitudes, le cinéaste grec propose un film en trois chapitres qui constituent une anthologie déroutante et troublante.
Fraîchement oscarisé avec quatre Oscars pour Poor Things (2023) en mars dernier, il concourt pour la Palme d’Or. D’ailleurs, Cannes lui réussit : il y avait obtenu après le Prix du Jury pour The Lobster (2015) et le Prix du scénario pour The Killing of the Sacred Deer (2017). (…)

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Cannes 2022Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2022 : Le Grand Prix, ex aequo avec Close de Lukas Dhont, est attribué à Stars at Noon, de Claire Denis

Une jeune journaliste américaine, Trish (Margaret Qualley), en détresse, bloquée sans argent et sans passeport dans le Nicaragua d’aujourd’hui en pleine période électorale, rencontre dans un bar d’hôtel un voyageur anglais, Daniel (Joe Alwyn). Il lui semble être l’homme rêvé pour l’aider à fuir le pays. Trish commet quelques imprudences, perd pied et réalise trop tard qu’au contraire, elle entre à ses côtés dans un monde plus trouble, plus dangereux. (…)

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Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2020 – Film d’ouverture (Berlinale Special Gala) : My Salinger Year du cinéaste canadien Philippe Falardeau 

À la question de savoir pourquoi cette année le film d’ouverture de la 70 Berlinale n’était pas un film en compétition, le nouveau directeur artistique du festival Carlo Chatrian a expliqué qu’il préfère

ouvrir plutôt avec un film de la section Berlinale Special Gala qu’un film en compétition car cela ne rend pas service au film d’après mon expérience. À la fin du festival, tout le monde l’a oublié.

S’il est vrai que les dernières années, les films d’ouverture n’avait pas la côte auprès du jury et des critiques, cela était plutôt dû au fait de leur médiocrité que de leur emplacement dans le calendrier, mais gageons que ce film d’ouverture, tout Gala qu’il soit, sera également très vite oublié. Il n’est pas franchement mauvais, il est juste très classique dans sa forme, malgré des essais d’effets cinématographiques qui n’aboutissent jamais, comme dans l’histoire qu’il raconte – une sorte de coming-of-age qui aboutit sur pas grand-chose. Dommage, car ce qu’il reste en sortant, c’est une vague impression d’ennui et de fadeur malgré l’effort chromatique de la photographie à tendre vers les couleurs les plus chaudes de la palette… et le plaisir de revoir Sigourney Weaver !
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