Souheila Yacoub

Cannes 2024Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2024 : Deux films hors compétition projetés dans le cadre de minuit à Cannes, sauce piment, gore, thriller et fantastique !

De The Surfer et sa plage de réflexion proposée aux spectateurs des séances de minuit, le vendredi 17 mai 2024, au Grand Théâtre Lumière du Palais des Festivals avec le film Les Femmes au balcon, projeté le samedi 18 mai 2024, toujours aux séances de minuit, un pas de plus dans l’obscurité du thriller, du fantasque et du gore se monte sur le tapis rouge sang de nos psychismes, de la spéculation et des délibérations de notre conscience sur des sujets comme le viol – pour Les Femmes au balcon – liant et soumettant ces deux films forts au jugement de notre introspection. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2023

Locarno 2023 – Le court métrage Dammi de Yann Mounir Demange et le long métrage L’Étoile filante de Fiona Gordon et Dominique Abel ouvrent le festival sur la Piazza Grande

Les ouvertures de festivals sont toujours très délicates à sélectionner, tant elles doivent répondre à des impératifs – tels que donner le ton du festival à venir, pouvoir toucher le public le plus large possible, etc. –  qui, traditionnellement, ne répondent pas aux attentes de tous les festivaliers. Cêst ainsi que le festival de Locarno passe d’une ouverture pétaradante l’année passée avec Bullet Train de David Leitch, mettant à l’affiche des stars de Hollywood (à sa tête, Brad Pitt) qui n’étaient pas en grève, à une ouverture insolite pour sa 76ème édition : un court métrage qui flirte avec l’expérimental et un long métrage du duo d’artistes-cinéastes Abel et Gordon qui produisent leurs propres spectacles et films avec, pour marque de fabrique, une veine burlesque basée sur l’absurde narratif et un jeu très physique. (…)

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Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2020 – compétition : Le sel des larmes de Philippe Garrel ne nous laisse que les yeux pour pleurer

Philippe Garrel, dont c’est ici la première fois en compétition au festival de Berlin (quatre de ses films ont toutefois été présentés dans la section Forum), propose un film qui n’a de larmes que celles de mauvais pressentiment que le spectateur verse dès les premières secondes, puis de désespoir que la prémonition se soit avérée juste, puis de rage de voir que le pire est toujours à venir sur cet écran, puis d’ennui qui confine à la torture psychologique, avant de le faire carrément pleurer de rire, tant le ridicule des situations le dispute à l’auto-parodie des dialogues indigents. En ce sens, on peut dire qu’il y a une montée en puissance, ce qui d’ordinaire est signe de vitalité d’une œuvre, dans le film qui permet aux vaillants spectateurs restés de tenir jusqu’au générique. Quant au sel, probablement métaphore de la douleur exacerbée lorsqu’il est en contact avec une plaie, on le cherche encore…
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