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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Toronto International Film Festival (TIFF) –  Première de Terrorizers de Ho Wi Ding, une plongée dans l’univers dématérialisé de la jeunesse

Le dernier film de Ho Wi Ding (Face à la nuit -2018, Pinoy Sunday -2009) propose un instantané kaléidoscopique d’une jeunesse – de la classe aisée – en perte de valeurs et de perspectives, livrée à elle-même dans une société où les adultes sont centrés sur eux-mêmes. Le cinéaste taïwanais s’écarte des sentiers battus narratifs du genre coming-of-age, plonge dans une narration à la fois éclatée et fluide, évite l’écueil de la simplification des événements qui s’enchaînent les uns aux autres de manière non-linéaire et propose des personnages complexes qui, comme dans la vie, ne sont pas unidimensionnels.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Toronto International Film Festival (TIFF) – Première de Wildhood de Bretten Hannam, un voyage initiatique dans le territoire Mi’kmaq

L’histoire qu’iel nous raconte est celle d’un road-trip initiatique classique d’adolescents à l’intersection de la recherche de leur identité composée de leurs racines et de leur individualité. Link (Phillip Lewitski) et son petit frère Travis (Avery Winters-Anthony) vivent en quai stabulation libre avec leur père non-autochtone violent, particulièrement à l’encontre de l’aîné dont on a l’impression qu’il le hait – probablement car la vue de son fils lui rappelle constamment que sa femme l’a quitté. Lorsque ce dernier découvre que sa mère Micmac n’est pas morte, il s’enfuit avec son petit frère, dont la mère est elle bel et bien décédée. Sans argent ni moyen de locomotion, ils se retrouvent perdus sur la route, sans plans précis, lorsqu’il rencontre le jeune Pasmay (Joshua Odjick), Micmac lui aussi. Le voyage de Link prend alors une forme plus consistante au contact de ce danseur de Pow-wow qui va faire la route avec eux, à la recherche de la mère de Link. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Toronto International Film Festival (TIFF) –  Aga Woszczyńska tend un miroir implacable du narcissisme occidental avec son premier long métrage, Silent Land (Cicha Ziemia), présentée en Première mondiale au TIFF

Dans Silent Land, le couple assorti dans sa physionomie stéréotypée –  blond.es, grand.es et aux yeux bleus – passe ses vacances sur une île, en Italie. À l’aise financièrement, il loue une grande maison avec piscine qui possède une magnifique vue sur la mer. Hélas, la piscine n’est pas en fonction, ce qui contrarie énormément nos deux vacancier.es. Fabio (Marcello Romolo), le propriétaire de la maison et du restaurant du village, leur propose une ristourne sur le prix, un repas gratuits à la trattoria, mais rien n’y fait ! Lorsqu’il leur dit « pas besoin d’une piscine, la mer est là », Anna et Adam n’en démordent pas : la maison a été louée en grande partie pour sa piscine ; ils veulent en faire usage. Leur vient-il à l’idée que l’île puisse avoir des problèmes d’approvisionnement d’eau ? Il n’est même pas sûr qu’ils ignorent consciemment cette possibilité, tellement le couple est autocentré sur ses propres besoins qui s’avèrent durant ces vacances basiques et mécaniques : manger, boire, avoir des relations sexuelles. Tout ceci sans grande émotion, le plus souvent en silence, sur un mode autopilote. Tout semble très banal au fond, mais quelque chose d’évanescent, d’inquiétant sourd de cette représentation ritualisée.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Pessac : les festivaliers ont pu découvrir Razzia de Nabil Ayouch qui représentera le Maroc à la présélection aux Oscars 2018

Une commission de sélection du Centre cinématographique marocain (CCM) a choisi Razzia, le dernier film de Nabil Ayouch, pour représenter le Maroc à la présélection aux Oscars 2018, dans la section du Meilleur film étranger. Cette information n’est pas passée sans remous et a engendré une violente polémique. Selon les médias marocains
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

FIFF 2017: Scris/Nescris, du Roumain Adrian Silisteanu, ou l’importance des documents

Adrian Silisteanu, directeur de photographie, est passé avec brio à la réalisation. Adrian Silisteanu est diplômé de l’Université des médias de Bucarest, département de la photographie en 2003. Son premier film, Hooked (2008), a également été le premier film de Silisteanu en tant que cinéaste. En 2012, Silisteanu a dirigé son premier court métrage, The Ditch (Santul) (2012). Il a également travaillé avec le célèbre directeur de théâtre roumain Silviu Purcarete pour son film Somewhere in Palilua (2012) et il a été cinéaste pour les deux saisons de la version roumaine de HBO TV in treatment (2010-2012). Son film Written / Unwritten (2017) a été projeté dans une kyrielle de festivals : à IFF Rotterdam, Tampere FF. à Bruxelles, à Odense, et ces jours-ci au FIFF de Namur.
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Cinéma / KinoCulture / KulturGeek

TIFF 2017: Movie magic from math and science

Math and science are hot topics with contemporary filmmakers. Think of the brilliant portrayal of African-American mathematicians and scientists in 1960s NASA in Hidden Figures or the tale of mathematical genius, Srinivasa Ramanujan, and his groundbreaking work with Godfrey Hardy at Cambridge University in The Man Who Knew Infinity.
The Toronto International Film Festival (TIFF), underway this month, is not immune to the charms of math and science, with past crowd-pleasers such as The Theory of Everything and The Martian. As a mathematics professor with a love for film and a Patron’s Circle membership that offers access to many of the festival’s premieres, I go on an annual search for STEM-centric movies.
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