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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Rencontre avec la cinéaste romanche Susanna Fanzun qui invite à une rencontre intime et authentique avec la famille d’artistes Giacometti

I Giacometti, documentaire présenté aux 58ème Journées cinématographiques de Soleure et au 76ème Festival de Locarno dans la section Panorama suisse, explore la dynastie d’artistes que constitue la famille Giacometti. La documentariste part à la rencontre de chaque membre de la famille Giacometti et invite divers témoins à parler de l’incroyable créativité de cette famille. La cinéaste a consacré plus de dix ans à ce film que personne ne voulait financer initialement, prétextant que tout avait été dit sur les Giacometti. Pourtant, Susanna Fanzun permet au public d’accéder à une intimité et à une authenticité exceptionnelle. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturForum citoyen / Bürgerforum

FIFDH 2024 – Genève, du 8 au 17 mars : La convergence entre culture et droits humains au cœur du dialogue international

Depuis 22 ans, le Festival du film et forum international sur les droits humains de Genève (FIFDH) investit pendant 10 jours la République et Canton de Genève, haut lieu s’il en est de l’engagement en faveur des droits humains et de la diplomatie internationale. Fort de son héritage historique et de son rôle de facilitateur dans les négociations internationales, Genève accueille ce festival, devenu un rendez-vous incontournable, où les cinéastes et les grandes voix des droits humains convergent pour explorer les enjeux cruciaux qui façonnent notre humanité. Le FIFDH créé un espace unique où le pouvoir du cinéma se mêle à la force des dialogues pour inspirer et promouvoir un monde plus juste et équitable. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Le film Adiós Buenos Aires, réalisé par Germán Kral, plonge le public dans les tourbillons de la crise économique et sociale de 2001 en Argentine. Rencontre

Sorti en Argentine sous le titre Chau Buenos Aires, le premier film de fiction de Germán Kral, intitulé Adiós Buenos Aires pour sa distribution internationale, suit l’histoire d’amour entre un musicien et une conductrice de taxi avec le tango et la crise de 2001 pour décor. L’intrigue plonge le public à Buenos Aires, secouée par les manifestations incessantes de la population argentine qui traverse une crise socio-économique terrible en novembre 2001. Le protagoniste, Julio Färber (Diego Cremonesi), tient un magasin traditionnel de chaussures qu’il a hérité de son père, mais qui est au bord de la faillite. Malgré ses difficultés financières, il trouve un havre de paix qui le ressource au sein de son groupe d’amis musiciens, Los Vecinos de Pompeya (Les voisins de Pompeya). Ce groupe de tango amateur composé de cinq musiciens, dont Julio est le charismatique bandonéoniste, essaie de garder la tête hors de l’eau dans ce contexte social et politique chaotique. (…)

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Culture / KulturThéâtre / Theater

Gian Manuel Rau met en scène Fréhel c’est moi, à l’affiche jusqu’au 24 mars dans la petite salle du Théâtre de Carouge. Rencontre avec le metteur en scène

Dans Fréhel c’est moi, d’après un roman de Violaine Schwartz, adapté et mis en scène par Gian Manuel Rau, la comédienne valaisanne Christine Vouilloz incarne, dans un remarquable seule-en-scène, l’artiste des Années folles.
Fréhel, ce nom propre évoque un cap de grès rose qui s’enfonce dans la Manche sur la côte nord de la Bretagne. Mais c’est aussi le nom de scène d’une chanteuse mythique du Paris des Années folles et de l’entre-deux-guerres, dont les chansons – notamment La Java bleue – ont laissé une empreinte indélébile dans la mémoire collective. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Fremont de Babak Jalali – Un rêve de vie (dé)livré dans un fortune cookie. Rencontre

Loin d’une description tumultueuse ou misérabiliste de la vie de réfugié∙e, Jalali nous entraîne sur le chemin commun de la vie quotidienne, souvent ennuyeuse et répétitive, d’une galerie de personnages qui peuvent être des réfugié∙es, tout comme de simples travailleurs∙euses, des fonctionnaires, des psychologues ou un mécanicien de voiture (Jeremy Allen White) aussi solitaire qu’un loup sans sa meute. Ce sont des gens qui, somme toute, ne sont pas si éloignés de nous, ni si éloignés de certains moments de nos vies.
Babak Jalali aborde le déracinement, la solitude, le traumatisme, le syndrome de culpabilité du survivant qui a mis les siens en danger, de manière douce-amère. Le drame est parsemé de comique absurde qui tisse un lien d’humanité entre les protagonistes, à la fois étranges et banals à l’image de leurs chemins de vie. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

20’000 espèces d’abeilles d’Estibaliz Urresola Solaguren traite avec atticisme de la transidentité enfantine. Rencontre

Présenté en compétition au Festival international du film de Berlin en 2023, 20’000 espèces d’abeilles (20.000 especies de abejas), réalisé par la cinéaste basque Estibaliz Urresola Solaguren, a été honoré de l’Ours d’argent pour la meilleure performance dans un rôle principal (prix non genré) pour sa jeune actrice Sofía Otero. Le film sort aujourd’hui sur les écrans romands. (…)

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Berlinale 2024Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2024 – Panorama : Ein Land zwischen Sektierertum und Korruption: der Libanon

Myriam El Hajj Dokumentarfilm über den Stand der Dinge im Libanon beginnt mit einer Performance junger Aktivisten, die Rede- und Denkfreiheit fordern, ein Leben ohne dauerhafte Beobachtung und Befragung, ein Land ohne eine korrupte Familienmafiapolitik und ohne Fanatiker. Einer der Aktivisten ist Joumana Haddad, eine Kandidatin für das Regierungsparlament. In wenigen Tagen werden die ersten Wahlen nach 9 Jahren stattfinden. (…)

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Berlinale 2024Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2024: Panorama-Blicke auf komplizierte Beziehungswelten

Das Panorama machte es einem diesmal nicht einfach es wirklich zu mögen. War es noch vor zwei Jahren die mit Abstand beste Berlinale-Sektion, gab es in diesem Jahr eine Menge Filme, die nicht wirklich zündeten oder bei denen man sich fragte, was die Macher damit sagen wollten. Dies kann sich aber im nächsten Jahr auch schnell wieder verbessern. Und einige gute Filme gab es auch in diesem Jahr. (…)

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Berlinale 2024Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2024 – Special: Genrefilme, Arthaus und Dokumentationen

Die Sektion Special war auch in diesem Jahr das Auffangbecken für Produktionen, die einen grossen Unterhaltungswert für ein breiteres Publikum bieten, aber auch verschärfte Arthausfilme a la Tsai Ming- liang und grössere Dokumentarfilme à la Nicolas Philibert, der im letztem Jahr den goldenen Bären gewann. Das auch hier nicht alles wirklich gut war ist schade. (…)

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Berlinale 2024Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2024 – Compétition : Mé el Aïn (Who Do I Belong To) de Meryam Joobeur met en scène les démons qui hantent les revenant·es de Daesh. Rencontre

Empreint de réalisme magique, le premier long métrage de la cinéaste tunisienne-canadienne revient sur l’épisode traumatisant des partant·es et revenant·es tunisien·nes de Daesh. À l’instar du documentaire fonctionnalisé de Kaouther Ben Hania, Les Filles d’Olfa, le défi est de rendre compte à la fois de destins individuels et d’un contexte général. Là où le récit de Kaouther Ben Hania péchait par une trop grande complaisance envers ses protagonistes, celui de Meryam Joobeur a le mérite d’intégrer dans son histoire l’image des victimes des djihadistes, même si elle n’évite pas totalement l’écueil de mettre les spectateurs·trices en position d’empathie envers ces jeunes gens partis semer la mort en Syrie. En revanche, totalement maîtresse de son film, au contraire de sa consœur, elle n’élude pas la question quand on le lui fait remarquer. Cette honnêteté de la réalisatrice est assez rare pour être soulignée ! (…)

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