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Argentine

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Le film Adiós Buenos Aires, réalisé par Germán Kral, plonge le public dans les tourbillons de la crise économique et sociale de 2001 en Argentine. Rencontre

Sorti en Argentine sous le titre Chau Buenos Aires, le premier film de fiction de Germán Kral, intitulé Adiós Buenos Aires pour sa distribution internationale, suit l’histoire d’amour entre un musicien et une conductrice de taxi avec le tango et la crise de 2001 pour décor. L’intrigue plonge le public à Buenos Aires, secouée par les manifestations incessantes de la population argentine qui traverse une crise socio-économique terrible en novembre 2001. Le protagoniste, Julio Färber (Diego Cremonesi), tient un magasin traditionnel de chaussures qu’il a hérité de son père, mais qui est au bord de la faillite. Malgré ses difficultés financières, il trouve un havre de paix qui le ressource au sein de son groupe d’amis musiciens, Los Vecinos de Pompeya (Les voisins de Pompeya). Ce groupe de tango amateur composé de cinq musiciens, dont Julio est le charismatique bandonéoniste, essaie de garder la tête hors de l’eau dans ce contexte social et politique chaotique. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturMostra 2022

Mostra 2022 : Trenque Lauquel, de Laura Citarella, présenté dans la section Orizzonti, part à la recherche d’une femme disparue à travers un film-fleuve de quatre heures

Une femme disparaît. Deux hommes se mettent à sa recherche : ils l’aiment tous les deux. Pourquoi est-elle partie ? Chacun d’eux alimente ses soupçons et les cache à l’autre qui, mystérieusement, ne s’élève jamais au rang de véritable rival.
Ni l’un ni l’autre ne sait, mais suppose. Cette évasion soudaine devient le noyau caché d’une série d’histoires que le film entremêle délicatement et harmonieusement, entraînant les spectatrices et les spectateurs à travers les paysages de l’immensité de la Pampa : (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2021

Locarno 2021 : Zahorí, de Marí Alessandrini, présenté dans la section Cineasti del presente, suit une adolescente dans sa mutation en plein cœur de la Patagonie argentine

(…) Comme une grande partie de son travail, Zahorí se déroule dans son Argentine natale, dans la steppe de Patagonie. C’est de ces vastes étendues de plaines aux herbes asséchées qu’elle suit le quotidien de Mora (Lara Viaena Tortosa, qui débute au cinéma mais offre déjà une présence magnétique à l’écran), treize ans, incomprise de ses parents et des élèves de l’école qu’elle fréquente Entraînée dans ce lieu par le rêve écologique de ses parents italiens ou tessinois qui ont décidé de réaliser leur rêve : celui de vivre en semi-autarcie en cultivant leur propre potager, Mora se retrouve déracinée et se crée de nouvelles racines au contact de Nazareno (Santos Curapil), un vieux Mapuche qui la comprend mieux que quiconque et avec lequel elle se lie d’amitié. Une amitié intergénérationnelle faite de complicité et de transmission, ce que les parents de Mora, en conflit, ne lui apportent pas. Tissant avec la nature et les animaux un lien toujours plus fort, Mora se découvre et découvre sa voie, recherchant sa véritable identité en puisant dans l’animalité quelle ressent en elle. Ce tandem improbable s’engage sur le chemin de la mort de l’aîné, dans une mutation et une maturité pour la jeune fille. Insolite, un tandem de prédateurs mormons traversent le film, à la rencontre des quelques protagonistes, « venus dans ses terres reculés en tant que soldats du Seigneur pour apporter la bonne parole », en échange du gîte et du couvert. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

El robo del siglo (Le braquage du siècle) – Un hold-up réel dans une mise en scène dynamique héroï-comique !

Basé sur des faits réels, cette comédie argentine nous entraîne dans une réalisation qui utilise les codes du genre (Ocean’s 11 et suites ; Now You See Me [Insaisissable], 2013 ; ou le sud-coréen The Thieves [Dodookdeul], 2012) mais sans leur côté aseptisé, ici on garde les aspérités, les grains de sable et une certaine distance ironique qui s’exprime par le rappel régulier de la trivialité des choses, le mélange des musiques (jazz, western spagehtti, instrumental rythmé) qui habille habilement les différentes étapes de l’épopée des anti-héros, la composition de l’image, avec au début du film, un magnifique plan-hommage au cinéma où le cerveau de la bande, dépité, trempé sous la pluie se retrouve devant une série d’affiches de cinéma éclairée par des néons rouges avant d’avoir une illumination : face à son psychologue, Fernando Araujo (Diego Peretti) avait cité un philosophe qui disait que le bien le plus élevé de l’être humain était de trouver sa vocation, ce à quoi le psy avait répondu qu’il serait temps qu’il trouve la sienne. Voilà qui était fait : braquer une banque !
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Berlinale 2021Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2021 : dans la section Encounters, Azor, d’Andreas Fontana, redonne vie aux fantômes de la dictature argentine sur un damier aux enjeux internationaux

Azor fait partie de l’initiative «The Films After Tomorrow» qui vise à soutenir les professionnels du film dont les projets ont été stoppés par la pandémie de coronavirus afin de leur permettre d’achever leurs films ou de recommencer leur production. Sur les cinq-cent-quarante projets soumis (issus de cent-un pays), le comité de sélection a nominé dix productions pour la sélection internationale et dix autres pour la sélection suisse, sélection où la SSR est en lice avec les cinq coproductions. Azor d’Andreas Fontana, Das Mädchen und die Spinne (La jeune fille et l’araignée) de Ramon et Silvan Zürcher et La Mif de Frédéric Baillif (Freshprod) sont au programme du festival.
Azor s’ouvre sur un homme, souriant aux yeux bleu ciel, qui pose devant des plantes tropicales au feuillage abondant. La séquence suivante, le banquier Yvan de Wiel et sa femme, assis à l’ariare d’une voiture diplomatique, sont pris dans un bouchon dû aux contrôles d’identité des militaires. Par la fenêtre de la voiture, Yvan De Wiel observe un homme, fouillé au corps par un militaire : les sectateurs reconnaissent l’homme de la première séquence dont ils comprendront ultérieurement qu’il s’agit de Keys (Alan Gegenschatz).
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Culture / KulturForum citoyen / Bürgerforum

Fernando Solanas, cinéaste, documentariste, homme politique et activiste argentin laisse l’humanité orpheline d’un défenseur des arts et des justices

L’ambassadeur d’Argentine auprès de l’UNESCO, Fernando “Pino” Solanas, est décédé le 6 novembre 2020 à Paris, en France, où il recevait un traitement contre le coronavirus. Les messages de sympathie ont afflué du monde entier, à commencer par l‘Argentine, pays où est né Fernando Solanas le 16 février 1936, à à Buenos Aires dont les natifs s’appellent los Porteños. Le Palacio San Martín, le Ministère argentin des Affaires étrangères, situé dans le quartier de Retiro, à Buenos Aires, commentant la mort du cinéaste et activiste sur son compte Twitter officiel (…)
Connu pour son appartenance au groupe Proyecto Sur, mouvement politique, social et culturel en Argentine, d’orientation nationale, de ligne politique de centre-gauche, progressiste et lié à l’écologie politique, Fernando Solanas en était la principale référence au niveau national.
Fernando “Pino” Solanas laisse un héritage caractérisé par sa vie de militantisme, qui s’est déroulée à travers son action politique passionnée et son travail artistique à contenu social, mettant son art et sa vie au service de son pays qu’il souhaitait meilleur après les vicissitudes et exactions commises sous la dictature. Ses idées politiques marquent sa performance publique, à la fois en tant que cinéaste, où il se distingue avec une dizaine de films à succès à fort contenu social, jusqu’à sa participation à la politique.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

BackToCinema – Initiales S.G. (Iniciales S.G.) de Rania Attieh et Daniel García : une comédie noire au coeur de Buenos Aires

Initiales S. G. ? Encore un documentaire sur Serge Gainsbourg ? Nenni non point ! Un film issu du cinéma indépendant argentin qui rend un hommage au chanteur français sur fond d’humour noir et grinçant !
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Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2020 – Quote of The Day #2: Érica Rivas, actrice argentine du film en compétition El prófugo

À la fin de la conférence de presse du film argentin en compétition El prófugo (The Intruder) de Natalia Meta (lire la critique) l’actrice qui tient le rôle-titre dans ce film fantastique, Érica Rivas a tenu à conclure la conférence par un sujet qui n’a (a priori) pas trait au film :
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Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2020 – Compétition : El prófugo (The Intruder), un film fantastique argentin de Natalia Meta d’une grande finesse

Dès les premières images, une évidence : sur l’écran une formidable actrice va nous accompagner avec la riche palette de son jeu dans l’histoire de son personnage. La promesse sera non seulement tenue de bout en bout par Érica Rivas mais il s’avérera que toutes les actrices et tous les acteurs du film de sont excellents. Mais la réussite de film ne tient pas qu’à cela, loin de là. Tous les domaines de la réalisation sont maîtrisés, réfléchit et travaillés avec une formidable acuité artistique, allant de l’écriture à l’image en passant par un design sonore faisant partie intégrante de la narration. Natalia Meta, qui a également écrit le scénario, allie tout en subtilité drame et humour, réflexion sur l’altérité et l’intimité, effleurant par la marge des questions sociétales, sans jamais tomber dans le convenu et le prévisible ; jusqu’à la fin, elle parvient à faire monter son histoire en puissance, ajouter de l’épaisseur à l’intrigue, à nous surprendre et nous mener dans des recoins narratifs fulgurants et inventifs.
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Cinéma / KinoCulture / KulturForum citoyen / Bürgerforum

Genève : la 21ème édition du Festival Filmar en América Latina se tiendra du 15 novembre au 1er décembre 2019 à Genève ainsi que dans des communes du canton et de France voisine

La 21e édition du Festival Filmar alternera rencontre avec des Cinéastes engagé.es, des projections d’œuvres fortes et des débats d’actualité très variés et enrichissants. Filmar, la plus importante manifestation culturelle de Suisse dédiée à l’Amérique latine, qui contribue également au rayonnement de Genève, ville de dialogue et de culture, est l’un des seuls festivals qui s’autofinance à hauteur de 25%, signe du soutien indéfectible de son public, toutes générations confondues.
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