j:mag

lifestyle & responsible citizenship

audio

Forum citoyen / Bürgerforum

A « SOS chats », à Noiraigue, dans le canton de Neuchâtel, Tomi Tomek et Aurore Lecerf, poursuivent leurs combats pour défendre les chats harets, entre autres – Rencontre (audio)

Tomi Tomek, née en 1952 à Quakenbrük, en Allemagne, diplômée en pédagogie sociale, a travaillé comme pantomime et a participé à Berlin à la création de la première «Maison des femmes battues».  À Berlin, Tomi Tomek rencontre Elisabeth Djordjevic qui deviendra sa compagne. Elisabeth l’invite à venir découvrir la Suisse, plus particulièrement le canton de Neuchâtel. Mais Tomi nourrit depuis longtemps le rêve d’aller vivre aux États-Unis. Tomi part donc chez l’Once Sam où elle travaille dans un refuge. Sans trop s’éterniser aux États-Unis, elle retrouve sa compagne et toutes deux achètent une grande bâtisse située à l’orée de la forêt à Noiraigue, avec vue sur le Creux-du-Van. Avec Elisabeth, Tomi Tomek fonde l’association «SOS Chats», dont elles font protéger le nom, mais celui-ci est malheureusement repris dans un autre canton romand. (…)

Read More
Culture / KulturThéâtre / Theater

La Scène vagabonde est de retour dans le Parc Trembley pour sa troisième édition – Rencontre avec Valentin Rossier (audio)

(…) Du 06 au 21 mai, le premier spectacle de cette édition de la Scène vagabonde propose Pour un oui ou pour un non et Elle est là – Deux pièces en un acte, de Nathalie Sarraute, dans une mise en scène de Valentin Rossier que nous avons rencontré avant le lever de rideau. Valentin Rossier a donc choisi d’ouvrir cette saison de la scène vagabonde en explorant deux œuvres de Nathalie Sarraute, l’une des figures de proue du Nouveau Roman. Dans ces œuvres écrites pour le théâtre, la romancière explore la pensée humaine, tortueuse et mystérieuse, en disséquant le poids et la force du verbe, l’intensité des ellipses et des non-dits, la puissance des silences. Durant une première partie, les comédiens évoluent dans un décor minimaliste, épuré, où trônent deux canapés gris anthracite qui les accueillent ponctuellement pour mieux échanger et faire résonner la charge émotionnelle des mots et de leurs sens. (…)

Read More
Cinéma / KinoCulture / Kultur

Les Folies fermières, de Jean-Pierre Améris, retrace l’incroyable défi relevé par un agriculteur au bord de la faillite – Rencontre (audio)

Le dernier film de Jean-Pierre Améris, Les Folies fermières, s’inspire d’une histoire vraie, que le cinéaste a découverte en janvier 2018 lorsqu’il a vu un reportage consacré à David Caumette aux actualités régionales de France 3. David Caumette, paysan agriculteur et éleveur dans le Tarn, faisait le constat amer que depuis 2010, vingt-sept fermes disparaissaient chaque jour en France, dont un tiers en élevage. Rappelons la tragique situation des agriculteurs de l’Hexagone : plus de trois-cents-cinquante agriculteurs se suicident chaque année, soit presque un agriculteur chaque jour. Cette dure réalité ne l’a pas épargné. Sur sa commune de Garrigues, dans le Tarn, les métiers de l’agriculture disparaissent de manière vertigineuse. Malheureusement, cette situation n’est pas spécifique à la France et se retrouvent dans d’autres pays.
David Caumette est le seul et le dernier éleveur du village. En 2007, il démissionne de son poste de directeur d’exploitation en lycée agricole, pour reprendre ce seul et dernier élevage. Sa famille s’oppose à ce choix et les anciens de la commune le surnomment le fou. Pour éviter la liquidation de son exploitation, il décide de créer le premier cabaret à la ferme de France, les « Folies fermières ». (…)

Read More
Cinéma / KinoCulture / Kultur

Rencontre (audio) avec Luàna Bajrami pour la sortie en Suisse romande de La colline où rugissent les lionnes

Luàna Bajrami est née au Kosovo d’une mère fonctionnaire et d’un père cuisiniste.  À sept ans, la fillette quitte son pays natal avec ses parents pour s’installer en France. Elle cultivera avec aisance et créativité cette double culture. Dès l’âge de dix ans, Luàna Bajrami obtient son premier rôle à la télévision dans Le choix d’Adèle où la jeune actrice joue aux côtés de Miou-Miou et interprète Kaniousha, une jeune fille kosovare sans papiers qui fuit la police. Luàna étudie ensuite le théâtre au Conservatoire de Limeil-Brévannes. Depuis, elle enchaîne avec enthousiasme les rôles à la télévision comme au cinéma. (…)

Read More
Cinéma / KinoCulture / Kultur

Loving Highsmith, d’Eva Vitija, analyse l’œuvre de l’auteure américaine à la lumière de ses carnets intimes et révèle des facettes insoupçonnées de sa personnalité

Le centenaire de la naissance de Patricia Highsmith est arrivé à son terme, marqué par divers événements commémoratifs. Pour clore cette année de commémorations, un documentaire suisse, Loving Highsmith, d’Eva Vitija, a été nominé pour le 57e Prix de Soleure 2022.
Le 19 janvier dernier, le documentaire de la réalisatrice suisse-allemande a eu les honneurs de la soirée d’ouverture, doublement mérités puisque cela coïncidait avec le 101ème anniversaire de Patricia Highsmith: alors que le centenaire était passé relativement inaperçu pour cause de pandémie. Cette cérémonie, suivie de cette projection du film a permis de remettre en lumière la carrière et la personnalité de l’écrivaine texane. (…)

Read More
Cinéma / KinoCulture / Kultur

Vous ne désirez que moi, de Claire Simon, dévoile la dernière relation de Marguerite Duras, entre passion, domination et destruction – Rencontre (audio)

Compagnon de Marguerite Duras depuis deux ans, Yann Andréa, qui a trente-huit ans de moins qu’elle, éprouve le besoin de parler, de se confier sur sa relation passionnelle avec l’écrivaine qui ne lui laisse plus aucune liberté. Il ressent un impérieux besoin de mettre des mots sur ce qui l’enchante et le torture. Il demande à une amie journaliste, Michèle Manceaux, journaliste et écrivain, complice et voisine de Marguerite, de l’interviewer pour y voir plus clair. Ils se retrouvent au premier étage de la maison de Neauphle et la première phrase de Yann est « je voudrais parler de Duras ». (…)

Read More
Culture / KulturForum citoyen / Bürgerforum

[Audio] Rencontre avec Laurence Deonna, grande reporter, photographe, auteure, conférencière et femme libre !

S’inscrivant dans la lignée de grandes voyageuses telles Isabelle Eberhardt, Anne-Marie Schwarzenbach, Alexandra David-Neel et Ella Maillart qu’elle a bien connue, Laurence Deonna, auteure d’innombrables articles, publiés aussi bien en Suisse qu’à l’étranger, d’une quinzaine de livres et d’essais, a été grand reporter dès les années soixante. La plupart de ses livres a été traduit dans plusieurs langues et certains ont été portés au théâtre et/ou à l’écran.
Pendant près d’un demi-siècle, Laurence Deonna, a parcouru de nombreuses contrées en guerre ou sous régime totalitaire, s’affirmant comme reporter écrivaine et photographe, en risquant sa vie à capter la fureur de notre époque à travers le vécu des femmes, en Suisse et à l’autre bout du monde. Faisant toujours preuve d’une immense empathie et d’un humanisme à travers ses reportages de terrain, Laurence Deonna s’immerge au plus près des conflits et leur violence, témoignant de leur impact sur les populations civiles qui les vivent. Issue d’une famille de la haute bourgeoisie calviniste genevoise, elle se marie pour rapidement divorcer. Incitée par Jan Krugier, le galeriste pour lequel elle a travaillé et avec lequel elle a vécu cinq ans, Laurence Deonna a trente ans quand elle quitte une vie confortable et se lance en solitaire sur les routes du Moyen-Orient, des pays d’Asie centrale et d’Afrique. Elle part pour s’affranchir du carcan de son éducation calviniste, pour vivre libre mais surtout pour témoigner. (…)

Read More
Cinéma / KinoCulture / KulturForum citoyen / Bürgerforum

FIFDH 2022 : Gulbahar Haitiwaji, rescapée ouïghoure des camps de rééducation chinois, livre un témoigne poignant – Rencontre (audio)

Rescapée ouïghoure installée en France, Gulbahar Haitiwaji a hésité : devait-elle se taire pour préserver ses proches qu’elle avait laissés dans la Province du Xinjiang ou devait-elle témoigner, au risque que ses proches soient inquiétés, menacés ou incarcérés ? Gulbahar Haitiwaji a choisi de témoigner et de parler de ce génocide culturel savamment organisé.
Gulbahar Haitiwaji a été arrêtée lors d’un voyage en Chine, puis envoyée dans un camp de « rééducation » chinois. Durant trois ans, Gulbahar Haitiwaji a enduré des centaines d’heures d’interrogatoires, la torture, la faim, le froid, la violence des policiers, le lavage de cerveau et l’auto-critique, une injection supposée être un vaccin contre la grippe mais qui se révélera une stérilisation forcée, les rats, les nuits sous les néons aveuglants d’une cellule mais l’absence complète de lumière naturelle, des pratiques qui débouchent sur la perte totale du temps et une déshumanisation systématique. (…)

Read More
Cinéma / KinoCulture / KulturForum citoyen / Bürgerforum

FIFDH 2022 : En Ouganda, Winnie Tushabe enseigne la permaculture aux familles pauvres et aux réfugiés pour leur garantir une autonomie alimentaire. Rencontre (audio anglais)

La permaculture, que pratiquaient nos ancêtres, était issue de la sagesse populaire, basée sur l’observation au fil des saisons. Après des décennies d’utilisation de pesticides et d’insecticides qui ont endommagé le sol et contaminé les nappes phréatiques sur tous les continents, la permaculture semble la solution pour assainir le sol de ces produits chimiques. En permaculture, la terre n’est jamais retournée ni bêchée. Il faut l’aérer à l’aide d’une griffe et planter les différents semis en parfaite symbiose. Winnie Tushabe nous décrit comment planter les plantes les plus hautes au centre pour permettre, en plus de rendre l’accès à toutes plus facile, de faire de l’ombre aux plantes plus petites ou comment placer, par exemple, les oignons, dont l’odeur est répulsive pour certains insectes, afin de protéger d’autres plantes qui seraient sinon rongées. Pour elle, l’avenir de son pays passe par une agriculture respectueuse de la Terre. En Ouganda, Winnie Tushabe enseigne la permaculture aux familles pauvres et aux réfugiés. (…)

Read More