Swann Arlaud

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Anatomie d’une chute – Le saut quantique du cinéma de Justine Triet

(…) La réalisatrice aime écrire des rôles d’avocat∙es et de psychanalystes. Dans Anatomie d’une chute, elle casse le moule de son inspiration pour en faire une autre proposition : l’histoire se déroule dans l’univers judiciaire que la cinéaste aime tant (lorsqu’elle étudiait aux Beaux-Arts, elle passait beaucoup de temps dans les tribunaux pour être en contact avec le réel), mais ce n’est plus un personnage qui incarne la psychanalyse, c’est sa caméra qui dissèque la mémoire, la réalité vs. la vérité, la discrépance entre les différentes versions d’un événement, selon qui en parle. (…)

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Cannes 2023Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2023 : Le film Anatomie d’une Chute, de Justine Triet, en compétition, propose un film à suspense qui imbrique les pistes comme les pièces d’un puzzle

Après La Bataille de Solférino (2013), Victoria (2016) et Sybil (2019), Justine Triet signe son quatrième long-métrage en mettant en scène un film fleuve, tenu par un suspense à strates multiples, sur un couple et la judiciarisation de leur sphère privée intime. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturMostra 2022

Mostra 2022 : Tant que le soleil frappe (Beating sun), de Philippe Petit, présenté dans la section Settimana della critiqua

Dans un quartier populaire de Marseille, une petite place, abandonnée par les pouvoirs publics, sert de square aux gens du quartier : les enfants y jouent, les mères de famille y promènent leurs enfants en poussette, les personnes plus âgées viennent pour y converser. Mais cette place n’est guère accueillante : en fait de place, il s’agit d’une zone goudronnée entourée de rues et d’immeubles. Cette zone délaissée au centre de la ville ne laisse pas Max (Swann Arlaud) indifférent. Ce paysagiste et sa compagne rêvent de transformer cet espace en un jardin ouvert, avec des parois végétalisées, un espace sans clôtures. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Vous ne désirez que moi, de Claire Simon, dévoile la dernière relation de Marguerite Duras, entre passion, domination et destruction – Rencontre (audio)

Compagnon de Marguerite Duras depuis deux ans, Yann Andréa, qui a trente-huit ans de moins qu’elle, éprouve le besoin de parler, de se confier sur sa relation passionnelle avec l’écrivaine qui ne lui laisse plus aucune liberté. Il ressent un impérieux besoin de mettre des mots sur ce qui l’enchante et le torture. Il demande à une amie journaliste, Michèle Manceaux, journaliste et écrivain, complice et voisine de Marguerite, de l’interviewer pour y voir plus clair. Ils se retrouvent au premier étage de la maison de Neauphle et la première phrase de Yann est « je voudrais parler de Duras ». (…)

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Cannes 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2019 : Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mévellec ont présenté dans la sélection Un certain regard leur adaptation en animation des “Hirondelles de Kaboul », film très attendu tant par la critiques que par le public, tous comblés!

Été 1998, Kaboul est en ruines, occupée par les talibans. Dans les ruines brûlantes de la cité millénaire de Kaboul, la mort rôde, un turban noir autour du crâne. Ici, une lapidation de femme, là des exécutions publiques, les Taliban veillent. La joie et le rire sont suspects. Atiq (Simon Abkarian), le courageux moudjahid reconverti en geôlier, traîne sa peine. Il surtout abattu de voir sa femme (Hiam Abbas) dépérir d’un cancer comme elle ne peut accéder à de véritables soins. Le goût de vivre a également abandonné Mohsen, qui rêvait de modernité. Son épouse Zunaira, avocate, plus belle que le ciel, est désormais condamnée à l’obscurité grillagée du tchadri. Alors Kaboul, que la folie guette, n’a plus d’autres histoires à offrir que des tragédies. Le printemps des hirondelles semble bien loin encore… Mohsen (Swann Arlaud) et Zunaira (Zita Hanrot) sont jeunes, ils s’aiment profondément. Tous deux ont fait des études universitaires, lui pour enseigner le français et l’histoire, elle pour enseigner le droit et le dessin. Mais le dessin, la musique, la culture en général, tout est considéré comme « haram » par les extrémistes qui dirigent dorénavant la ville  dont le chef de file. En dépit de la violence et de la misère quotidienne, ils veulent croire en l’avenir. Un geste insensé de Mohsen va faire basculer leurs vies.
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Berlinale 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2019 – Compétition jour #2 : Grâce à Dieu, le film très attendu de François Ozon sur l’affaire de pédophilie du diocèse de Lyon

Dans nos contrées francophones, cette affaire est toute fraîche dans les mémoires puisque le procès, qui a vu comparaître six personnes du diocèse, dont son cardinal, Philippe Barbarin, a eu lieu dans la première semaine de janvier 2019. Le tribunal correctionnel de Lyon rendra son verdict le 7 mars prochain.
En attendant, il y a le film de François Ozon qui sortira très prochainement et qui revient sur la genèse de cette mise en lumière des actes criminels qui se sont perpétués pendant des décennies au sein de l’Église, institution qui était au courant des agissements du prêtre pédophile, le père Preynat.
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