Archives des Never Rarely Sometimes Always

Le 16e Zurich Film Festival (ZFF) du 24 septembre au 4 octobre 2020: Une belle occasion en cette année de disette cinématographique de faire le plein de films captivants !

23 septembre 2020 Malik Berkati 4 min read À L’abordage, ADN, Antoinette dans les Cévenne, Bad Tales, Berlinale 2020, Bettina Oberli, Beyto, Career Achievement Award, Caroline Vignal, Daniele Luchetti, David France, El prófugo, Eliza Hittman, Exil, Fabio & Damiano D’Innocenzo, Fanny Liatard, Favolacce, Fernanda Valadez, Florian Zeller, Gagarine, Gitta Gsell, Golden Eye Award, Golden Icon Award, Guillaume Brac, Iris Berben, Jérémy Trouilh, Johnny Depp, Juliette Binoche, Kitty Green, La Bonne épouse, Label Sélection Officielle Cannes 2020, Lacci, Maïwenn, Martin Provost, Misbehaviour, Mohammad Rasoulof, Moritz Bleibtreu, Natalia Meta, Never Rarely Sometimes Always, Nowhere Special, Œil d’or, Olivia Colman, Petite fille, Philippa Lowthorpe, Ray Parker Jr., Ray Yeung, Rolf Lyssy, Sans signe particulier, Sébastien Lifshitz, Sheytan vojud nadarad, Sin señas particulares, Suk Suk, The Assistant, The Intruder, The Ties, There Is No Evil, Til Schweiger, Uberto Pasolini, Un couteau dans le cœur, Visar Morina, Welcome to Chechnya, Yann Gonzalez, ZFF, ZFF2020, Zurich Film Festival

Un peu comme tous les festivals internationaux de moyenne envergure des saisons été-automne qui se trouvent entre et après les quatre grands festivals européens, le Zurich Film Festival propose un certain nombre de films présentés dans les quatre festivals précédents – tout comme les festivals d’envergure comparable et dans la même période que sont, entre autres, le Filmfest München (FFMUC), Karlovy Vary (KVIFF ) en République tchèque ou le Festival international du film Nouveaux Horizons (MFF Nowe Horyzonty) à Wrocław (Pologne) qui voient une sorte de tournée des films et des invités. Mais bien sûr, cette année pandémique à chambouler nos vies ainsi que bon nombres d’industries, dont celles de la culture. Alors que les festivals précités, placés plus en amont dans la saison ont annulé leur éditions, le festival de Zurich s’est lui attelé – dans le respect des normes sanitaires édictées par le Conseil fédéral et le canton – à organiser une édition quasi normale, non-hybride, avec quelques invités de marque et une très riche programmation. Si on ajoute le très beau cadre du festival avec son centre très convivial sur la Sechseläutenplatz avec son maintenant fameux tapis vert qui sera foulé, entre autres, par Bettina Oberli, Maïwenn, Moritz Bleibtreu, Johnny Depp, Juliette Binoche, Rolf Lyssy, Ray Parker Jr. ou Til Schweiger et l’occasion de voir 23 premières mondiales, 11 premières internationales et 4 premières européennes, une petite visite à Zurich donnera une bonne bouffée d’air frais cinématographique.
(…)

Berlinale 2020 Cinéma / Kino Culture / Kultur

Palmarès de la 70e Berlinale très consensuel

1 mars 2020 Malik Berkati 11 min read Annemarie Jacir, Bad Tales, Baran Rasoulof, Benoît Delépine, Bérénice Bejo, Berlinale, Berlinale 2020, Bettina Brokemper, camera, Carlo Chatrian, Catherine Dussart, Christian Petzold, cinématographie, compétition, Damiano D'Innocenzo, DAU.Natasha, Days, Delete History, Domangchin yeoja, Effacer l’historique, El prófugo, Elio Germano, Eliza Hittman, Encounters, Érica Rivas, Fabio D'Innocenzo, Farzad Pak, Favolacce, Felipe Guerrero, Franz Rogowski, Frères D'Innocenzo, Giorgio Diritti, Grand Prix du Jury, Gustave Kervern, GWFF Prix du premier film, Helen Olive, Hidden Away, Hong Sangsoo, Ilya Khrzhanovskiy, Iran, Irradiated, Irradiés, Jekaterina Oertel, Jeremy Irons, Kaveh Farnam, Kenneth Lonergan, Kleber Mendonça Filho, Los conductos, Luca Marinelli, Luis Felipe Lozano, Martin Bertier, Mohammad Rasoulof, Never Rarely Sometimes Always, Ours d'argent, Ours d'or, Ours d’argent de la 70e Berlinale, Palmarès, Paula Beer, photographie, Prix de la meilleure actrice, Prix de la meilleure contribution technique, Prix de la meilleure réalisation, Prix du meilleur acteur, prix du meilleur documentaire, Prix du meilleur scénario, prix pour une contribution artistique exceptionnelle, Rithy Panh, Rizi, Sally Potter, Sheytan vojud nadarad, The Roads Not Taken, The Woman Who Ran, There Is No Evil, Tsai Ming-liang, Undine, Volevo nascondermi

Le jury international composé de Jeremy Irons (président) Bérénice Bejo, Jeremy Irons, Bettina Brokemper, Annemarie Jacir, Kenneth Lonergan, Luca Marinelli et Kleber Mendonça Filho semble avoir voulu ratisser large et ne pas froisser ou faire de vagues. L’impression que le palmarès donne est celui du consensus : donner des récompenses un peu dans toutes les directions, cela ne peut que dans l’ensemble s’équilibrer. Et c’est vrai que le résultat, un peu tiède et convenu, tient à peu près la route. On regrettera toutefois que des films exigeants comme Rizi (Days) de Tsai Ming-Liang ou The Roads Not Taken de Sally Potter repartent bredouille. Cependant, pour être honnête, le fait que le film de Tsai Ming-Liang ne reçoive aucun prix malgré sa qualité exceptionnelle tient plutôt au fait que le directeur artistique Carlo Chatrian ait gâché toutes ses chances en le plaçant en compétition officielle plutôt que dans la nouvelle section compétitive qu’il a créée – Encounters.
(…)

Berlinale 2020 Cinéma / Kino Culture / Kultur

Berlinale 2020 – Compétition : Never Rarely Sometimes Always d’Eliza Hittman, un film empoignant sur le droit à l’avortement

26 février 2020 Malik Berkati 3 min read avortement, Berlinale, Berlinale 2020, compétition, droit à l'avortement, Etats-Unis, Never Rarely Sometimes Always, pro choice, pro life, Ryan Eggold, Sharon Van Etten, Sidney Flanigan, Talia Ryder, Théodore Pellerin

Eliza Hittman nous entraîne dans l’épopée qu’effectue Autumn (Sidney Flanigan), 17 ans, avec sa cousine Skylar (Talia Ryder) de leur petite ville de Pennsylvanie à New York pour pouvoir avorter.
Ce film est puissant et implacable dans les faits qu’il expose, sans jamais être démonstratif ou pédagogique. Eliza Hittman arrive à allier une rythmique poétique avec une précision crue des détails de certains actes médicaux et de ses suites. Étonnamment, il n’y a pas de colère ni de vindicte dans qui émerge de ce film, plutôt une émotion chevillée au cœur mais aussi à la raison : comment peut-on faire subir ce parcours de la combattante à toutes ces femmes confrontées à une grossesse non-désirée ? Pourquoi ces individus qui se revendiquent « pro-life » ne s’intéressent qu’à l’idée de la vie sans prendre en considération les vies de celles qu’ils veulent mettre sous tutelle de leur idéologie ?
(…)