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lifestyle & responsible citizenship

Otar’s Death du géorgien Ioseb Soso Bliadze – Une délicate bouchée cinématographique douce-amère

Film primé au Karlovy Vary International Film Festival et au Tbilisi International Film Festival, Otar’s Death est une petite bouchée douce-amère qui dévoile les failles d’une société géorgienne en proie aux ruptures qui la traversent, entre quête de modernité et vie traditionnelle. Pour son premier long métrage, Ioseb Soso Bliadze se sert de la figure classique d’opposition générationnelle pour nourrir son propos. (…)

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Sortie sur les écrans romands de Wet Sand d’Elene Naveriani – Un film bouleversant sur les amours interdites en Géorgie

Présenté en Première à Locarno 2021 dans la section Cineasti del presente, Wet Sand d’Elene Naveriani sort sur les écrans romands.
Cinéaste géorgienne qui a étudié à la Tbilisi’s State Academy of Art avant de passer son master à la HEAD de Genève, Elene Naveriani se définit comme gender fluid et préfère que l’on utilise le pronom non-binaire iel à son égard. Après I am Truly a Drop of Sun on Earth (2017) sur l’amour singulier entre une prostituée géorgienne et un sans-papier nigérian à Tbilissi, iel continue son travail de mise en lumière des opprimés de la société. Wet Sand est un véritable manifeste humaniste qui transcende la thématique LGBTIQ+, servi par de formidables actrices et acteurs, la photographie d’Agnesh Pakozdi, aux cadrages classiques, qui sublime les intérieurs sans âge ainsi que les paysages âpres des rivages de la mer Noire, et un design sonore sensationniste. (…)

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Locarno 2021 Cineasti del presente : Wet Sand d’Elene Naveriani – Un film bouleversant sur les amours interdites en Géorgie

Cinéaste géorgienne qui a étudié à la Tbilisi’s State Academy of Art avant de passer son master à la HEAD de Genève, Elene Naveriani se définit comme gender fluid et préfère que l’on utilise le pronom non-binaire iel à son égard. Après I am Truly a Drop of Sun on Earth (2017) sur l’amour singulier entre une prostituée géorgienne et un sans-papier nigérian à Tbilissi, iel continue son travail de mise en lumière des opprimés de la société. Wet Sand est un véritable manifeste humaniste qui transcende la thématique LGBTIQ+, servi par de formidables actrices et acteurs, la photographie d’Agnesh Pakozdi, aux cadrages classiques, qui sublime les intérieurs sans âge ainsi que les paysages âpres des rivages de la mer Noire, et un design sonore sensationniste.
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Berlinale 2021 – Compétition : Ras vkhedavt, rodesac cas vukurebt? (What Do We See When We Look at the Sky?) – Quand Le hasard qui se bat contre le sort devient destinée

La fable que nous conte le réalisateur géorgien Alexandre Koberidze a pour cadre la ville historique de Koutaïssi, qui a été plusieurs fois la capitale de la Géorgie lorsque Tbilissi était sous occupation étrangère. Lisa (Oliko Barbakadze) est étudiante en médecine et travaille en pharmacie, Giorgi (Giorgi Ambroladze) est footballeur. Ils se rencontrent par hasard un matin, se rentrent dedans plusieurs fois en voulant reprendre leur chemin, et par ce faire pulvérise l’ordre des choses de leur train-train quotidien. Le soir, ils se croisent à nouveau. Pour honorer le hasard, Giorgi demande alors si elle veut bien le retrouver au café le lendemain ; elle répond par l’affirmative et, comme le souligne la voix-off du réalisateur qui interviendra plusieurs fois dans le cours du récit, cette invitation et acceptation se fait à leur plus grand étonnement à tous les deux, peu habitué.e.s à tant de spontanéité.
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Et puis nous danserons (And Then We Danced), troisième long métrage de Levan Akin, souligne la difficulté des communautés LGBTQ dans une société conservatrice

Le cinéaste géorgien choisit d’analyser le conservatisme de la société de son pays à travers la lunette de lecture de la danse traditionnelle, très stylisée et esthétisante mais que les défenseurs du genre revendiquent très masculines malgré les apparences.

And then we danced s’ouvre avec des enchaînements et des répétitions de chorégraphie dans une salle de danse; le professeur, Aleko (Kakha Gogidze) qui a un petit côté à la Maurice Béjart, fixe avec dureté le couple d’élèves qui danse avec grâce et finesse : Merab (Levan Gelbakhiani) et Mary (Ana Javakishvili) dansent en couple depuis de très nombreuses années au sein de l’Ensemble National Géorgien. Un jeune homme entre dans la salle : Irakli (Bachi Valishvili). Le jeune danseur remarque tout de suite la présence et le charisme du nouveau venu. Par contre le professeur lui fait enlever sa boucle d’oreille. Son monde est brusquement bouleversé lorsque le charismatique Irakli arrive et devient son plus grand rival, ainsi que son désir le plus intense. Dans une société conservatrice où les normes sont fondamentales, Merab va devoir se libérer de ses carcans.
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Berlinale 2018 – Panorama: entretien avec la cinéaste géorgienne Tinatin Kajrishvili pour Horizonti (Horizon)

La réalisatrice, scénariste et productrice géorgienne Tinatin Kajrishvili revient à la Berlinale après le succès de son film présenté en 2014, également dans la section Panorama, Brides (Les mariés). Pour Horizonti, son nouveau film, elle est, comme pour Brides, également co-scénariste avec David Chubinishvili et productrice.

Dans le marécage du chagrin
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