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Cannes 2023Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2023 : présenté en Séances spéciales, le court métrage Extraña forma de vida (Strange Way of Life), de Pedro Almodóvar, triomphe avec un western queer sensuel qui fait la part belle au désir

Habitué de la Croisette, le réalisateur espagnol revient à Cannes avec son nouveau court métrage interprété par Ethan Hawke et Pedro Pascal en couple d’ex-amants du Far West. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Sortie sur les écrans romands de Wet Sand d’Elene Naveriani – Un film bouleversant sur les amours interdites en Géorgie

Présenté en Première à Locarno 2021 dans la section Cineasti del presente, Wet Sand d’Elene Naveriani sort sur les écrans romands.
Cinéaste géorgienne qui a étudié à la Tbilisi’s State Academy of Art avant de passer son master à la HEAD de Genève, Elene Naveriani se définit comme gender fluid et préfère que l’on utilise le pronom non-binaire iel à son égard. Après I am Truly a Drop of Sun on Earth (2017) sur l’amour singulier entre une prostituée géorgienne et un sans-papier nigérian à Tbilissi, iel continue son travail de mise en lumière des opprimés de la société. Wet Sand est un véritable manifeste humaniste qui transcende la thématique LGBTIQ+, servi par de formidables actrices et acteurs, la photographie d’Agnesh Pakozdi, aux cadrages classiques, qui sublime les intérieurs sans âge ainsi que les paysages âpres des rivages de la mer Noire, et un design sonore sensationniste. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Sur les écrans suisses: Grosse Freiheit, de Sebastian Maise, rappelle la terrible condition des homosexuels dans l’Allemagne d’après-guerre

En Allemagne de l’Ouest, en 1968 : une période de protestations et de réveil pour la société… Mais pas pour Hans (Franz Rogowski) qui se trouve derrière les barreaux après avoir été surpris, et filmé à son insu, en train d’avoir des relations sexuelles avec un homme. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2021

Locarno 2021 Cineasti del presente : Wet Sand d’Elene Naveriani – Un film bouleversant sur les amours interdites en Géorgie

Cinéaste géorgienne qui a étudié à la Tbilisi’s State Academy of Art avant de passer son master à la HEAD de Genève, Elene Naveriani se définit comme gender fluid et préfère que l’on utilise le pronom non-binaire iel à son égard. Après I am Truly a Drop of Sun on Earth (2017) sur l’amour singulier entre une prostituée géorgienne et un sans-papier nigérian à Tbilissi, iel continue son travail de mise en lumière des opprimés de la société. Wet Sand est un véritable manifeste humaniste qui transcende la thématique LGBTIQ+, servi par de formidables actrices et acteurs, la photographie d’Agnesh Pakozdi, aux cadrages classiques, qui sublime les intérieurs sans âge ainsi que les paysages âpres des rivages de la mer Noire, et un design sonore sensationniste.
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Cannes 2021Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2021 : Moneyboys, de C.B. Yi, présenté dans Un certain regard, dépeint les affres existentiels d’un prostitué homosexuel dans le sud de la Chine

Présenté dans la sélection Un Certain regard du Festival de Cannes 2021, Moneyboys, de C.B. Yi ose traiter d’un sujet particulièrement tabou dans la Chine contemporaine : la prostitution masculine.
Pour subvenir aux besoins de sa famille, le jeune Fei, originaire d’un petit village pêcheurs du Sud de la Chine, se prostitue dans les grandes villes et finit par s’établir à Shenzhen. Fei gagne donc sa vie comme Moneyboy. Son monde s’effondre lorsqu’il se rend compte que sa famille accepte son argent mais pas son homosexualité; elle lui interdit de retourner au village pour les funérailles de son grand-père. Le cœur brisé, Fei lutte pour écrire un nouveau chapitre de sa vie.
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Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2020 – Compétition : Rizi (Days) de Tsai Ming-Liang ou la géographie des solitudes

La solitude, c’est la ligne de basse de la cinématographie de Tsai Ming-Liang, cinéaste et artiste taïwanais né en Malaisie. Nous en parlions déjà ici, lors de la rétrospective que lui avait consacré à Berlin Arsenal – l’Institut allemand du film et de l’art de la vidéo en 2017.

Kang (l’acteur fétiche du réalisateur, l’acteur Lee Kang-Sheng) vit seul dans une grande maison. À travers une baie vitrée, il regarde la cime des arbres fouettée par le vent et la pluie. Il ressent une étrange douleur d’origine inconnue à peine supportable et irradie dans tout son corps. Non (Anong Houngheuangsy), lui, vit dans un petit appartement à Bangkok où il prépare méthodiquement des plats traditionnels de son village natal. Les deux hommes vivent dans la plus grande des solitudes, les rares interactions qu’ils ont avec leur environnement sont celles de leur quotidien. Mais un soir, une nuit, une vraie rencontre va se faire et leurs deux solitudes fusionner dans un interstice du temps à la foi fugace et infini.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Baghdad in my Shadow, de Samir, relate les affres de l’Irak contemporain à travers les destins tragiques de ses protagonistes

Le dernier opus du réalisateur suisse Samir, Baghdad in my Shadow, a été présenté en première mondiale au 72ème Festival de film de Locarno en août 2019.
A Londres, un petit café fréquenté par la diaspora irakienne est menacé par des dangers issus du passé, entre autres les hommes de main de Saddam Hussein qui travaille dorénavant pour le gouvernement actuel. Un auteur communiste qui a fui son pays après avoir été torturé, une femme cachée et un travailleur illégal, gay et expert en informatique se rencontrent au Café Abu Nawas, un lieu de rencontre populaire pour les Irakiens en exil à Londres. Incité par l’imam d’une mosquée salafiste, le neveu de l’auteur en exil, un jeune fanatiquement religieux, attaque son oncle et bouleverse la vie de tout le monde. A travers l’histoire de différents immigrés irakiens à Londres, Samir aborde les trois tabous du monde arabe contemporain : l’athéisme, la libération des femmes et l’homosexualité. Pour les acteurs irakiens vivant à Bagdad, le fait d’avoir joué ces rôles comportait des risques.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Et puis nous danserons (And Then We Danced), troisième long métrage de Levan Akin, souligne la difficulté des communautés LGBTQ dans une société conservatrice

Le cinéaste géorgien choisit d’analyser le conservatisme de la société de son pays à travers la lunette de lecture de la danse traditionnelle, très stylisée et esthétisante mais que les défenseurs du genre revendiquent très masculines malgré les apparences.

And then we danced s’ouvre avec des enchaînements et des répétitions de chorégraphie dans une salle de danse; le professeur, Aleko (Kakha Gogidze) qui a un petit côté à la Maurice Béjart, fixe avec dureté le couple d’élèves qui danse avec grâce et finesse : Merab (Levan Gelbakhiani) et Mary (Ana Javakishvili) dansent en couple depuis de très nombreuses années au sein de l’Ensemble National Géorgien. Un jeune homme entre dans la salle : Irakli (Bachi Valishvili). Le jeune danseur remarque tout de suite la présence et le charisme du nouveau venu. Par contre le professeur lui fait enlever sa boucle d’oreille. Son monde est brusquement bouleversé lorsque le charismatique Irakli arrive et devient son plus grand rival, ainsi que son désir le plus intense. Dans une société conservatrice où les normes sont fondamentales, Merab va devoir se libérer de ses carcans.
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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2019

Madame, un film de Stéphane Riethauser sous forme de confessions intimes à sa grand-mère disparue – sur les écrans romands

Madame, c’est Caroline, la grand-mère de Stéphane Riethauser. Une vieille dame dont on devine dès les premières images qu’elle cache, derrière sa coquette mise en pli et ses manières bourgeoises, une rare force de caractère et un vécu difficile.
Avec sa grand-mère,  Stéphane Riethauser a partagé une immense complicité, des moments tendres et des confidences sur leur parcours respectifs, étant chacun à leur époque « différent », hors des jalons tout tracés que la société a prévus pour eux. Leur relation est au cœur du film : un double autoportrait dans lequel la matriarche et son petit-fils cinéaste se confient l’un à l’autre.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Les crevettes pailletées : un film qui invite dans une joyeuse immersion aux Gay Games, en Croatie, grâce à une équipe de water-polo

Après avoir tenu des propos homophobes, Mathias Le Goff, vice-champion du monde de natation, est condamné à entraîner “Les Crevettes Pailletées”, une équipe de water-polo gay, davantage motivée par la fête que par la compétition. Cet explosif attelage va alors se rendre en Croatie pour participer aux Gay Games, le plus grand rassemblement sportif homosexuel du monde. Le chemin parcouru sera l’occasion pour Mathias de découvrir un univers décalé qui va bousculer tous ses repères et lui permettre de revoir ses priorités dans la vie.
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