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psychiatrie

Cannes 2023Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2023 – ACID : État limite (On the Edge) de Nicolas Peduzzi, ou le néo-libéralisme comme fossoyeur du service public

Lors de la dernière Berlinale, Nicolas Philibert mettait en lumière, avec douceur et humanité, les patients du centre psychiatrique de jour de l’Adamant. Ce film qui dénonçait en creux et en poésie le système délétère de la psychiatrie en France avait reçu l’Ours d’or. Le film de Nicolas Peduzzi pourrait être l’autre facette de la représentation de l’état de la psychiatrie en France, par le prisme des soignants, et plus particulièrement du Dr. Abdel-Kader. (…)

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Berlinale 2023Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2023 – compétition : Avec douceur et humanité, Nicolas Philibert met en lumière les patients du centre psychiatrique de jour de l’Adamant

En 1995, Nicolas Philibert (Être et avoir, 2022) installait sa caméra à la clinique psychiatrique de La Borde, dans le Loir-et-Cher, à l’occasion des répétitions de la pièce de théâtre que proposent chaque année les patients et les soignants de l’établissement, capturant au passage les moments de la vie quotidienne du lieu. Ce documentaire intitulé La Moindre des choses, présenté au festival de Locarno 1996, sorti en 1997, reste à ce jour un film de référence sur le monde psychiatrique. Avec Sur l’Adamant, première partie d’un triptyque sur le monde psychiatrique, le documentariste revient dans cet univers, dans un cadre unique en son genre : un hôpital de jour installé sur un bâtiment flottant, au bord de Seine, en plein cœur de Paris. (…)

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Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2020 – Compétition : Volevo nascondermi (Hidden Away), un biopic sur l’artiste-phare de la peinture naïve en Italie, Antonio Ligabue

En français, le titre traduit du biopic sur l’artiste italien Antonio Ligabue signifie : je voulais me cacher. Malheureusement, il s’avère que le spectateur a également rapidement ce désir, partir loin, hors du champ hyper classique, emphatique et totalement ennuyeux que met en scène Giorgio Diritti.
Le raté magistral de ce film est de partir d’une première partie où les origines de Toni et ses premières années sont dépeintes de manière énergique, volontaire, avec un point de vue cinématographique qui offrent une entrée en matière intéressante qui aurait pu être creusée, pour continuer sur une suite d’épisodes narratifs et visuels qui s’enfonce à chaque minute qui passe dans le classicisme le plus plat. La première demi-heure nous plonge dans une sauvagerie ambiante saisissante – et ici on parle moins de celle de l’enfant difficile et intenable qu’est Toni que celle de ses petits camarades qui le briment, de ses professeurs qui le rabaissent ou les voisins de la famille qui s’apitoient tout en jetant leur venin de préjugés envers les Italiens.
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