Luca Marinelli

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Le Otto Montagne de Felix Van Croeningen et de Charlotte Vandermeersch propose une fable moderne sur une histoire d’amitié masculine, née durant l’enfance, qui perdure à travers le temps et la distance

Pietro, un garçon, qui vit à Turin, part en vacances avec sa mère dans un chalet de montagne où vit un garçon de son âge, Bruno, le dernier enfant dans ce village oublié du Val d’Aoste. Tous deux se lient d’amitié dans ce coin caché des Alpes qui leur tient lieu de royaume. Bruno, fréquemment sollicité pour aider aux travaux des champs et pour garder les troupeaux, peine à suivre l’école. L’amitié entre les deux garçons est si forte au point que les parents de Pietro acceptent d’héberger Bruno pour qu’il puisse étudier en ville. Mais le père de Bruno n’est pas d’accord et l’enfant deviendra un garçon et un homme qui ne quittera plus la montagne. Puis la vie éloignera Bruno et Pietro sans pouvoir les séparer complètement. Ponctuellement, les deux garçons continueront à se rencontrer et rénoveront ensemble une cabane avant que Pietro ne commence alors à parcourir le monde tandis que Bruno reste fidèle à sa montagne. Ces parcours de vie différents leur feront connaître l’amour et la perte, leurs origines et leurs destinées, mais surtout une amitié immuable et invincible. (…)

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Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Palmarès de la 70e Berlinale très consensuel

Le jury international composé de Jeremy Irons (président) Bérénice Bejo, Jeremy Irons, Bettina Brokemper, Annemarie Jacir, Kenneth Lonergan, Luca Marinelli et Kleber Mendonça Filho semble avoir voulu ratisser large et ne pas froisser ou faire de vagues. L’impression que le palmarès donne est celui du consensus : donner des récompenses un peu dans toutes les directions, cela ne peut que dans l’ensemble s’équilibrer. Et c’est vrai que le résultat, un peu tiède et convenu, tient à peu près la route. On regrettera toutefois que des films exigeants comme Rizi (Days) de Tsai Ming-Liang ou The Roads Not Taken de Sally Potter repartent bredouille. Cependant, pour être honnête, le fait que le film de Tsai Ming-Liang ne reçoive aucun prix malgré sa qualité exceptionnelle tient plutôt au fait que le directeur artistique Carlo Chatrian ait gâché toutes ses chances en le plaçant en compétition officielle plutôt que dans la nouvelle section compétitive qu’il a créée – Encounters.
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