Vlad Ivanov

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Les Séminaristes (Sluzobníci ; Servants) du Slovaque Ivan Ostrochovský – Un très bel objet cinématographique

Présenté dans la nouvelle section compétitive Encounters de la Berlinale 2020, le second film d’Ivan Ostrochovský aborde de manière expressionniste les relations entre le régime politique et l’Église catholique dans les années 80. Étroitement surveillées par la police secrète, les autorités religieuses naviguent sur les eaux de la collaboration alors que certains membres de l’Église optent pour la résistance aux diktats politiques. C’est ce que vont découvrir deux jeunes gens, Juraj et Michal, à leur arrivée au séminaire.
(…)

Read More
Cannes 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2019 : « La Gomera », de Corneliuu Porumboiu, offre un divertissement savoureux et burlesque

(…)
Corneliuu Porumboiu confirme cette tendance avec son  dernier film, un noir empli d’humour et cocasserie. La Gomera (du nom d’une île des Canaries, en Espagne)  – Les siffleurs pour les pays francophones ou The Whistlers pour les pays anglophones, un joyeux film noir regorgeant d’humour, en lice pour la Palme, truffée de motifs de genres et de références cinématographiques dont la célèbre scène de la douche de Psychose d’Alfred Hitchcock, qui suscite amusement et rires.
(…)

Read More
Cinéma / KinoCulture / Kultur

Sunset (Napszállta) de László Nemes : Un avertissement venu du passé  qui regarde droit dans les yeux le présent

Il ne faut pas tomber dans le piège de la comparaison avec Le fils de Saul (Grand prix au Festival de Cannes 2015, Golden globe et OSCAR pour le meilleur film étranger 2016) qui tend les bras à tous les critiques : ce premier long métrage était un ovni. Si László Nemes l’avait reproduit, on lui aurait fait grief de ne pas se renouveler et de surfer sur la vague de ce succès mondial ; puisqu’il ne l’a pas fait, certains lui reprochent déjà son manque de courage cinématographique et un retour à plus d’académisme !
(…)
Nous sommes en 1913, au cœur de l’empire austro-hongrois. Írisz Leiter revient à Budapest après avoir passé son enfance dans un orphelinat à Trieste. Elle se présente à un grand magasin de chapeaux pour y travailler comme modiste. Immédiatement, quelque chose de larvé envahit l’atmosphère : le magasin s’appelle Leiter, comme elle.  Oskár Brill, le nouveau propriétaire, la reçoit mais s’empresse de vouloir la renvoyer à Trieste chez son employeur actuel. La jeune femme, portée par un courant qu’elle ne définit pas elle-même refuse et parvient à s’incruster dans l’environnement cadré de la maison Leiter et les dépendances utilisées par ses employés. Lorsqu’Írisz apprend qu’elle a un frère dont elle ignore tout, elle cherche à clarifier ce mystère et celui de son passé dans une sorte d’enquête effrénée qu’elle va mener contre vents et marées pour essayer de comprendre pourquoi il agit et fonctionne ainsi. Nous sommes à la veille de la guerre et cette quête sur ses origines familiales va entraîner Írisz dans les méandres d’un monde au bord du chaos.

Read More
Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2018

Locarno 2018 : Écrit et réalisé par Balint Kenyeres – Hier (Tegnap) concourt au Festival de Locarno dans la section Cinéastes du Présent. Rencontre (audio en anglais).

Balint Kenyeres s’est déjà fait remarqué en compétition avec ses courts métrages de Cannes, Venise, Sundance et quelques centaines d’autres festivals de films, lauréat du prix du film européen du meilleur court métrage et de soixante autres prix.
Le cinéaste hongrois a regroupé autour de lui pour Tegnap une belle distribution dont Vlad Ivanov, Djemel Barek, Jacques Weber.
(…)

Read More
Berlinale 2017Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2017 – compétition jour #9 : Have A Nice Day (Hao ji le) / Ana, mon amour

Vendredi, dernier jour de la section Compétition / Hors compétition. La remise des Ours aura lieu demain soir. Dans la journée seront remis les prix des jurys indépendants. Concernant cette journée, et pour être honnête, nous n’allons pas parler de Logan – de la franchise des X-Men, car l’auteur de ses lignes n’a pu apprécier que par intermittence les combats aux griffes de Wolverine et la cohorte de morts qui s’ensuivent, épuisé qu’il était, bien installé et calé dans la salle de cinéma la plus confortable du festival (CinemaxX 7). Mais éveillé il est resté, plus tôt dans la journée, pour les deux dernières contributions que devront juger le jury avant de rendre son palmarès.
(…)

Read More