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lifestyle & responsible citizenship

Auteur : Firouz Pillet

Culture / KulturThéâtre / Theater

Journées Portes ouvertes du nouveau Théâtre de Carouge le samedi 6 et le dimanche 7 novembre 2021

Les Portes ouvertes du chantier de la reconstruction du Théâtre de Carouge date du dimanche 16 juin 2019 et avait permis au public de découvrir l’immensité des travaux tout en assistant à l’incroyable performance Piano vertical d’Alain Roche. Le Théâtre de Carouge, flambant neuf, convie son public lors de Journées Portes ouvertes le samedi 6 et le dimanche 7 novembre 2021 pour déambuler dans le Théâtre de Carouge et pour découvrir toutes les facettes de ce nouveau vivier de spectacles invités et de créations. (…)

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Cinéma / KinoForum citoyen / Bürgerforum

Les victimes oubliées de Kisangani : toujours en attente d’une réparation deux décennies après les affrontements

L’appel des victimes de Kisangani :

JE DEMANDE JUSTICE ET RÉPARATIONS POUR LES VICTIMES DE KISANGANI !

Nous continuons de réclamer la vérité, la justice et la réparation. La vérité, parce que nous ignorons toujours pourquoi nous avons autant souffert d’une guerre des armées étrangères. Il nous faut bien ouvrir ce passé pour partager les responsabilités, pour que jamais pareils crimes ne se reproduisent chez nous. La justice, parce nous voulons voir les auteurs être sanctionnés, pour que ça soit une mise en garde contre tous les instigateurs des conflits armés. La réparation, parce que c’est le droit des victimes d’être dédommagés pour les préjudices subis. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Lynx, du photographe et cinéaste animalier Laurent Geslin, réalise un magnifique portrait de cet animal toujours menacé – Rencontre [audio]

(…) C’est au cœur du Jura et sur sa crête que nous entraîne la caméra de Laurent Geslin alors que retentit un appel qui résonne dans la forêt. La silhouette d’un lynx boréal se faufile parmi les hêtres et les sapins. Un mâle cherche sa femelle. Soudain une réponse lui parvient du fond de la vallée… Ainsi débute l’histoire d’une famille de lynx que l’on suivra au fil des saisons grâce à la patience de Laurent Geslin, photographe et cinéaste animalier. S’il est rare de croiser ce discret félin, il est exceptionnel de découvrir son quotidien en milieu naturel. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Padrenostro, de Claudio Noce, plonge les spectateurs dans les Années de plomb qui ont ébranlé la péninsule italienne

Avec Padrenostro, présenté à la Mostra 2020, Claudio Noce signe son troisième long métrage après Good Morning Aman (2009) et La foresta di ghiaccio (La forêt de glace, 2014). Recourant pour son titre à une prière catholique pour rendre hommage à son père auquel le film est dédié, Claudio Noce s’inspire d’un événement bien réel qui a touché sa famille : le père du réalisateur, le commissaire adjoint Alfonso Noce, magistrat à la tête de la brigade antiterroriste à Rome, est blessé lors d’un attentat qui coûte la vie à un membre de son escorte et à un terroriste. L’attentat est commis par les NAP – Nuclei Armati Proletari (les noyaux armés prolétariens) le 14 décembre 1976. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

[Audio] Entretien avec André Dussollier sur son rôle dans Tout s’est bien passé de François Ozon

Venu en Suisse à l’occasion de la projection du dernier film de François Ozon, Tout s’est bien passé, l’adaptation du roman éponyme d’Emmanuèle Bernheim qui racontait l’AVC de son père et la décision de ce dernier de venir en Suisse pour mettre fin à ses jours et les incidences de ce choix existentiel sur ses proches, l’acteur français André Dussollier prouve à nouveau son immense capacité d’interprétation. Incarnant de manière magistrale André Bernheim, ce père facétieux, exigent, égocentrique, tyrannique, souvent moqueur et cruel face à l’embonpoint d’Emmanuèle enfant, André Dussollier est méconnaissable, affublé de prothèses et d’un maquillage qui impliquait trois heures de préparation.
Le film était en compétition à Cannes 2021: lire ici la critique.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Eiffel, le film de Martin Bourboulon, invite à découvrir le parcours de Gustave Eiffel à travers une fresque romanesque envoûtante

Le dernier long métrage de Martin Bourboulon plonge les spectateurs dans l’atmosphère de la fin du XIXᵉ qui voit l’essor de la métallurgie qui engendre le travail en usines, le triomphe du train et par conséquent des voies ferrées et des ponts. Pour ce faire, il faut des ingénieurs et il en est un qui a marqué son époque. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Julie (en 12 chapitres), de Joachim Trier, présenté en compétition au Festival de Cannes 2021 et couronné par le Prix d’interprétation pour sa comédienne Renate Reinsve, à l’affiche

Oslo, de nos jours. Julie (Renate Reinsve) est une jeune femme pleine d’énergie et d’enthousiasme, mais, à la veille de ses trente ans, elle cherche encore sa voie et papillonne sans jamais vraiment s’attacher jusqu’au jour où elle rencontre Aksel, un dessinateur à succès de la culture crash underground, aimant et protecteur mais plus âgé qu’elle de quinze ans et désireux de fonder une famille. Julie refuse l’enfant qu’il désire bien qu’elle pense avoir trouvé une stabilité auprès de lui. Quand elle le quitte pour le jeune et séduisant Eivind (Herbert Nordrum), qui a lui-même quitté sa compagne Sunniva (Maria Grazia Di Meoelle), Julie espère, une fois de plus, commencer une nouvelle vie sans trop s’attacher pour autant. Un éternel recommencement qui semble être intrinsèque à la personnalité de Julie, instable tant sur le plan professionnel que sentimental. Elle entame des études de médecine mais les interrompt pour se lancer dans a psychologie tout en s’adonnant régulièrement avec passion à la photographie. Après avoir été touche-à-tout sans trop de conviction, Julie se retrouve vendeuse dans une librairie. Enjouée, sympathique, libre, frondeuse et alerte, Julie ressemble à une éternelle adolescente, sans attache ni responsabilité, qui fait de son quotidien un tourbillon d’euphorie et de joie qui contamine ceux qui l’approche.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

L’Homme de la cave, de Philippe Le Guay, plonge le public dans le passé familial à la lecture du révisionnisme

À Paris, Simon (Jérémie Renier) et Hélène (Bérénice Bejo) décident de vendre une cave dans l’immeuble où ils habitent. Un homme, Jacques Fonzic (François Cluzet) au passé trouble, l’achète et s’y installe sans prévenir. Peu à peu, sa présence va bouleverser la vie du couple. Si le scénario du dernier film de Philippe Le Guay paraît, de prime abord, rocambolesque et peu probable, c’est pourtant d’une situation bien réelle que le cinéaste s’est inspiré : en effet, dans les années 2000, un couple d’amis proches du réalisateur a décidé de vendre leur cave à un homme qui souhaitait entreposer des archives. Ils ne se sont méfiés de rien et ont donné la clef en même temps qu’ils ont encaissé le chèque. Ce qu’ils n’avaient pas prévu, c’est que l’homme s’installerait physiquement dans la cave. Le réalisateur a obtenu du couple l’autorisation de raconter son histoire, à condition de ne pas les exposer. Philippe Le Guay souligne : (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturMusique / Musik

a-ha: The Movie, de Thomas Robsahm et d’Aslaug Holm, propose une odyssée au cœur des révélations du plus grand groupe norvégien de tous les temps

Présenté en avant-première au Festival du Film de Tribeca en juin, au Filmfest München en juillet et au Festival international du film norvégien de Haugesund en août 2021, a-ha The Movie, consacré au mythique groupe norvégien, sort sur les écrans romands ce 6 octobre. On y découvre notamment l’histoire de leur tube Take On Me, entre autres.
Le tandem de cinéastes norvégiens Thomas Robsahm et Aslaug Holm ont relevé le remarquable défi de partir à la rencontre des membres du groupe a-ha, une tâche ardue et complexe qui leur a pris quatre ans et qui retrace la carrière de près de quarante ans des trois icônes norvégiennes.
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Cinéma / KinoCulture / KulturExposition / AusstellungLittérature / Literatur

L’Amour selon Nacer Khemir : calligraphies de l’artiste exposées à l’ICAM L’Olivier et cycle de films au Cinélux à Genève – Rencontre [audio]

« La langue, comme un jardin, et tout d’abord une clôture et sa terre est faite des sédiments des générations passées. Son parfum embaume les morts et les vivants ; elle est à la fois le dessin et la quintessence de l’âme d’un peuple dans le miroir du temps. »
À partir de ce constat, mettant à profit la réclusion forcée induite par le confinement, l’artiste tunisien Nacer Khemir, ne pouvant envisager un tournage, s’est mis à peindre créant de nombreuses calligraphies autour des noms de l’amour dans la langue arabe. Exprimant son art à travers le cinéma, l’écriture dont les contes, la peinture à la sculpture, la calligraphie, il est parvenu à tirer un trait d’union artistique deux rives entre le Nord et le Sud, entre l’Orient et l’Occident. Sur l’invitation de son ami de longue date, Alain Bittar, fondateur et directeur de la librairie L’Olivier et de l’ICAM – l’institut des cultures arabes et méditerranéennes -, Nacer Khemir expose une partie de calligraphies dans l’espace réservé aux expositions au sous-sol de la librairie. Lors du vernissage de l’exposition, le public a pu découvrir, dans une ambiance conviviale, une sélection des calligraphies de Nacer Khemir, présent pour converser et échanger avec le public. Les tableaux exposés marquent le regard et l’esprit par leurs couleurs vives qui semblent avoir permis à l’artiste de conjurer l’absence de contacts durant le confinement. (…)

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