Commémoration des 80 ans de La Révolte des Croates
Bien avant les Américains, les ressortissants de l’Ancienne Yougoslavie, des Bosniens et quelques Croates ont créé à Villefranche de Rouergue, le premier territoire libre en France. (…)
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Bien avant les Américains, les ressortissants de l’Ancienne Yougoslavie, des Bosniens et quelques Croates ont créé à Villefranche de Rouergue, le premier territoire libre en France. (…)
Read MoreL’Association Claude et Félix Lanzmann (ACFL), présidée par Dominique Lanzmann, veuve du réalisateur, a annoncé l’inscription de Shoah (1985), au registre de Mémoire du monde de l’UNESCO. Les Commissions nationales française et allemande de l’organisation onusienne pour l’éducation, la science et la culture, avaient proposé conjointement la candidature du film à la Mémoire du monde. L’ACFL a porté la candidature de la France et celle du Musée juif de Berlin celle de l’Allemagne, Musée juif qui en outre a été choisi par l’ACFL comme dépositaire des archives sonores préparatoires à la Shoah. (…)
Read MoreLisa Neumann est la fille de Walter Neumann, héros du roman Shanghaï-la-Juive (1997), qui relate l’histoire des Juifs traqués en Europe par les nazis qui avaient trouvé refuge dans cette ville où l’on pouvait entrer sans visa. Nous sommes à Hong Kong, le 1er juillet 1997, jour de la rétrocession de la colonie britannique à la Chine. Sous une pluie torrentielle, la fête bat son plein, mais pour Lisa, impossible de participer aux réjouissances : depuis vingt-quatre heures, son père, Walter Neumann, patron d’un empire de presse au passé tumultueux, a disparu ! L’enquête du commissaire Chu piétine, sa famille le croit mort alors que Lisa est persuadée que Walter est encore vivant. À l’aide des carnets de son père, elle va mener sa propre enquête qui la mène à Zurich sur les traces d’un ancien bourreau nazi. Là, elle sollicite l’aide d’un avocat réputé, maître Stefan Meier, un amour de jeunesse. Les deux jeunes gens vont rapidement être pris dans le tourbillon d’un odieux épisode de l’histoire suisse : les fonds juifs en déshérence. (…)
Read MoreDe l’été 1940 à l’été 1943, l’Algérie française se donne avec enthousiasme à la révolution nationale voulue par Pétain. Ce dont de nombreux Européens d’Algérie rêvent depuis longtemps s’accomplit : rétablissement de l’ordre colonial, mise au pas des populations indigènes et abrogation du Décret Crémieux qui, en 1870, avait fait des Juifs d’Algérie des citoyens français. Cette mesure d’épuration n’a cessé d’être réclamée : enlever leurs droits aux Juifs, c’est signifier à d’autres, les musulmans, qu’ils n’ont plus à espérer en obtenir. (…)
Read MoreLes films documentaires du cinéaste ukrainien Sergeï Loznitsa touchent parfois la lisière de l’expérimental, représentent une humanité confrontée à des bouleversements sociaux, politiques et éthiques. Avec Babi Yar. Context, Babi Yar, il n’est pas question d’expérimental mais de retracer, avec moult archives à l’appui, une page terrible de l’historie de la Seconde Guerre mondiale.
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Cette édition de la Berlinale, pour la presse et l’industrie, s’est déroulée en ligne. Malheureusement. Les films de cinéma étant faits pour les salles de cinéma, les trois journalistes de j :mag qui ont couvert cette 71e édition ont certes joué le jeu de la critique cinématographique, avec le plus de bonne volonté et ouverture d’esprit que possible pour rendre justice artistique aux œuvres présentées et à leurs autrices et auteurs. Cependant, comme le dit le célèbre adage : à l’impossible nul est tenu ! Les jurys des différentes sections, ont peut voir les films en réelles conditions, sur grand écran. C’est peut-être la raison pour laquelle, le jury de la compétition internationale a décerné l’Ours d’argent de la meilleure réalisation à Dénes Nagy pour Természetes fény (Natural Light). Nous, nous sommes passés totalement à côté du film tout en ayant pleine conscience : il est d’évidence superbement réalisé, dans une palette chromatique qui en dit autant sur les évènements extérieurs que sur la sombreur des temps qu’il raconte et des âmes qui leur sont liées. Mais Natural Light est impossible à considérer dans sa matière comme dans sa facture sur petit écran puisqu’il est impossible de se laisser fondre dans cette texture sensorielle qui ouvre aux émotions. Nous en reparlerons donc en juin, quand nous pourrons le regarder, si le coronavirus le permet, dans la version publique du festival qui se déroulera du 9 juin au 20 juin 2021.
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Lan xin da ju yuan (Saturday Fiction) retrace un chapitre terrible de l’histoire chinoise sous occupation nippone, si brutale et sanguinaire qu’elle marque encore les esprits de nos jours.
Depuis l’occupation japonaise, la Chine est le théâtre d’une guerre du renseignement entre les Alliés et les puissances de l’Axe. La célèbre actrice Jean Yu (la tout aussi célèbre Gong Li) retourne à Shanghai, apparemment pour jouer dans Saturday Fiction, réalisé par son ancien amant. Mais quel est son but réel ? Libérer son ex-mari ? Voler des informations secrètes pour les forces alliées ? Travailler pour son père adoptif ? Ou échapper à la guerre ? Alors qu’elle s’embarque dans sa mission et qu’il devient de plus en plus difficile de distinguer les amis des agents secrets, alors que tout semble échapper à tout contrôle, Jean Yu commence à se demander si elle peut révéler ce qu’elle a découvert sur l’attaque imminente de Pearl Harbor.
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En compétition au Festival de Cannes 2019, le dernier film de Terrence Malick conserve son approche philosophique teintée de religion mais semble plus accessible que la majeure partie de ses films précédents.
Avec Stanley Kubrick, Terrence Malick est sans aucun doute le réalisateur le plus mystérieux de ces dernières décennies. On connaît, tout compte fait, très peu de choses sur lui, tant il prend un soin obsessionnel à contrôler son image, sans doute pour entretenir le mythe autour de lui et autour son oeuvre. Une oeuvre qui fascine et suscite moult interrogations sur le sens de la vie, sur la présence divine qui accompagne les actes et les décisions des êtres humains, exposant par le biais de réflexions existentielles les destinées de ses personnages.
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Le film Dylda (qui veut dire girafe en russe, d’où peut-être l’étrange titre en français: Une grande fille) du Russe Kantemir Balagov, film présenté dans la section Un Certain Regard au Festival de Cannes 2019, propose im film en costumes à la forme très classique.
Fin 1945 : la Deuxième Guerre mondiale a ravagé Léningrad parmi tant d’autres lieux. Au sein de ces ruines, deux jeunes femmes, Iya (Viktoria Miroshnichenko) et Masha (Vasilisa Perelygina), tentent de se reconstruire et de donner un sens à leur vie. Iya vit avec un petit garçon, Pashka (Timofey Glazkov), que tout le monde croit être le sien. Elle travaille comme infirmière dans un hospice qui soigne les soldats blessés au front. Parfois, Iya se fige, semble déconnectée du monde qui l’entoure malgré les appels de ses collègues et se met soudain à haleter. Puis elle revient à elle. Ces maux la prennent sana crier gare au travail comme avec Pashka et un jour, dans une étreinte étouffante, le drame survient.
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Réalisée sous l’impulsion du Cercle Martin Buber et dans le cadre de l’Institut de Recherches Sociologiques (IRS) de l’Université de Genève, le projet Objets Transmissionnels interroge le rapport au passé et le regard sur le monde de descendants de survivants de la Shoah et d’anciens enfants juifs cachés ou nés durant la Deuxième Guerre mondiale.
L’affect de l’Histoire – une nouvelle cartographie de la mémoire
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