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Israël

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Tatami, de Zar Amir Ebrahimi et Guy Nattiv : combattre pour la liberté face au diktat politico-religieux !

Coréalisé par une Iranienne (Zar Amir Ebrahimi) et un Israélien (Guy Nattiv), dévoilé et primé à la Mostra de Venise 2023, ce thriller politico-sportif livre un récit trépidant au rythme soutenu, remarquablement mis en scène et brillamment interprété. (…)

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Berlinale 2024Cinéma / KinoCulture / KulturForum citoyen / Bürgerforum

Berlinale 2024 – Panorama : Avec No Other Land, le collectif israélo-palestinien nous immerge dans l’enfer de la colonisation au quotidien. Rencontre

Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Cet adage ne cesse de se confirmer à l’aune du conflit entre la Palestine et Israël. Basel Adra, Palestinien, et Yuval Abraham, Israélien, chroniquent au jour le jour la situation d’un village au sud de la Cisjordanie occupée, Masafer Yatta, composé de plusieurs hameaux et de grottes aménagées pour s’y abriter lorsque l’une ou l’autre des maisons est rasée par les Israéliens. Dans une région vallonnée, les Palestinien∙nes sont entouré∙es de colonies qui ne cessent de s’étendre et de grignoter la terre des habitant∙es d’origine. Aidée par la justice et l’armée – qui a décrété ces terres, à savoir les hameaux et les terres de pâturage, comme une place d’armes d’exercice –, cette entreprise de colonisation se décline sur tout le spectre de la méthode d’épuration ethnique d’un territoire. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2023

Locarno 2023 – Concorso internazionale : Cours, Shlomi, cours ! Rencontre avec Dani Rosenberg, réalisateur de The Vanishing Soldier

« On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans » disait le poète*… Et quand on en a dix-huit, est-ce que l’ivresse amoureuse s’estompe dans les balbutiements de l’âge adulte ? Est-ce que la frénésie de la vie se noie dans les attentes de la société à son égard ? Pour Shlomi (Ido Tako, bouillonnant de justesse dans son rôle), la question est tranchée : il a faim et soif de la vie, il dévore d’ailleurs tout sur son passage et s’abreuve littéralement comme un enfant. Son appétence est inextinguible. Il a dix-huit et il veut vivre sa meilleure vie. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturForum citoyen / Bürgerforum

Sabina Vajrača, a Bosnian-American filmmaker, wins the Claims Conference’s Short Film, Large Subject Emerging Filmmaker Contest

The film contest of the Conference on Jewish Material Claims Against Germany (Claims Conference) is for emerging directors focused on the Holocaust. This year, the contest received thirty-nine applications from seven countries. Gideon Taylor, President of the Claims Conference, said:
“The Claims Conference is pleased to provide a new generation of filmmakers the opportunity to bring to life the memory and lessons of the Holocaust. We are proud to facilitate the creation of these narratives and documentaries. Film is a critical medium when it comes to telling the story of the Shoah, and it is an incredible opportunity to support these directors as they share their unique lens on this history. This film comes at another pivotal moment in history when we are witnessing the importance of standing up – of not being a bystander.”
The winning film is inspired by a true story of two heroic families: one risked their lives during the Holocaust — the other returned the favor five decades later!
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Berlinale 2022Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2022 – Panorama : Concerned Citizen d’Idan Haguel interroge le public sur sa perception de l’altérité

Toutes les grandes villes connaissent ce phénomène nommé gentrification qui fait qu’un quartier populaire et souvent multiculturel devienne la proie de (jeunes) gens aisés qui y trouvent le petit je-ne-sais-quoi qui donne une impression d’attraction exosphérique de la vie. Ce petit je-ne-sais-quoi disparaît bien vite cependant, une fois la masse critique des nouveaux venus ayant étouffé cette atmosphère de diversité, d’altérité pour la remplacer par un nouvel ordre homogène. Ben (Shlomi Bertonov) et Raz (Ariel Wolf) habitent Neve Sha’anan, un quartier en phase de transition gentrificatrice, au sud de Tel Aviv. Ce couple, propriétaire de leur appartement, professionnellement et socialement bien établi est prêt à sauter le pas vers la prochaine étape : la parentalité. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Here we are (My Kid), de Nir Bergman, propose une chemin initiatique entre un père et son fils autiste, sous forme de road-movie, pour accepter la séparation inéluctable

Aharon (Shai Avivi) a consacré sa vie à élever Uri (Noam Imber), son fils autiste. Ensemble, ils vivent dans le Nord d’Israël, à Tivon, dans une routine complice et joyeuse, faite de rites qui rassurent et calment Uri comme se mettre à se marcher en levant les jambes pour éviter d’écraser des escargots qu’Uri croit voir, même en plein été. Dans la succession des rites quotidiens, père et fils attendent avec joie et humour ces petits bonheurs, ces habitudes qui scandent leurs journées et sécurisent le jeune homme autiste : manger des petites pâtes en étoiles, nourrir les poissons rouges et blancs de l’aquarium, danser sur Gloria d’Umberto Tozzi en chantant à tue-tête, rentrer du vélo depuis la gare, prendre le train pour aller à Tel Aviv et rentrer aussitôt, aller manger des pizzas au bistrot du village. Mais ce qu’Uri aime par-dessus tout, c’est de regarder sur son petit lecteur de DVD portable les films de Chaplin, en particulier Le Kid qu’il peut regarder en boucle sans jamais s’en lasser  ! D’où le complément du titre ! (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Pessac 2021 : Les 54 Premières Années, manuel ironique de l’occupation israélienne d’Avi Mograbi

Présenté lors de la Berlinale 2021 dans la section Forum puis au Festival Vision du Réel 2021, à Nyon, en compétition officielle, le dernier film d’Avi Mograbi s’appuie sur les témoignages de soldats réservistes pour dénoncer de manière mordante l’occupation israélienne. Ce documentaire concourt pour le Prix du film d’histoire 2021 dans catégorie Documentaires inédits. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

IFFR2021 – Une mise en abîme fascinante du travail d’Amos Gitaï dans l’essai-documentaire de Laurent Roth : Amos Gitaï, la Violence et l’Histoire

Un studio dans le noir, un grand écran et deux regards : celui du cinéaste israélien Amos Gitaï, inlassable explorateur du paysage physique et mental d’une région dominée par la violence et celui de l’auteur et réalisateur Laurent Roth, en dialogue autour d’extraits de l’œuvre de Gitaï où la fiction et le documentaire se juxtaposent de manière constante. Telle une masterclass privée, Laurent Roth met en scène son entretien avec pour point de départ de la réflexion, les débuts du cinéaste avec sa trilogie de La Maison (House, 1980, Une Maison à Jérusalem, 1998, News from Home, News from House, 2006), pour ensuite élargir le spectre sur l’ensemble des œuvres consacrées à Yitzakh Rabin, auquel Gitaï a consacré inlassablement depuis son assassinat en 1995 des films, expositions, performances théâtrales dans un geste de mémoire unique dans l’histoire du cinéma.
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Berlinale 2021Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2021 – Forum: La violence de la routine de l’occupation. Rencontre avec le cinéaste israélien Avi Mograbi

Chantre du documentaire subjectif, Avi Mograbi, fidèle à son approche cinématographique iconoclaste, sonde dans Les 54 premières années – Manuel abrégé d’occupation militaire la machinerie de l’occupation israélienne dans les territoires palestiniens.
Le cinéma du réalisateur israélien est militant, engagé politiquement et artistiquement. Son travail documentaire, avec en son centre le conflit entre Israël et la Palestine dont il rend compte de l’intérieur, se joue du réel qu’il interprète en brouillant les codes du genre. (…)

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Berlinale 2021Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2021: présenté dans la section Panorama, Mishehu Yohav Mishehu (All Eyes Off Me) de Hadas Ben Aroya, propose une immersion dans l’intimité physique et émotionnelle de ses protagonistes

Le film se compose de trois épisodes, trois chapitres de vie qui se croisent, de saynètes qui parlent d’épreuves, de dépassement des frontières, de transgressions. All Eyes Off Me s’ouvre sur une soirée entre jeunes gens qui dansent sous les lumières des spots multicolores, qui sniffent une ligne de coke, qui commencent à flirter ou à s’embrasser passionnément. Le premier épisode concerne une jeune femme à la recherche du gars qui l’a mise enceinte lors d’une fête sauvage. Danny (Hadar Katz) est donc enceinte de Max (Leib Lev Levin) et elle passe de pièce en pièce à la recherche de Max. Mais elle n’a pas le temps de le lui dire alors qu’elle le retrouve en train d’enlacer et d’embrasser avec fougue une jeune fille.
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