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Cinéma / Kino

Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2022

Locarno 2022 – Le 75e festival de Locarno démarre sur les chapeaux de roues avec Bullet Train de David Leitch !

Cette vénérable institution qu’est le festival de Locarno, fête cette année son septante-cinquième anniversaire. Même si le festival a passé quelques années difficiles – changement de direction artistique, deux ans de pandémie… –, pas de traces d’arthrose dans ses articulations ! Depuis l’arrivée de Giona A. Nazzaro, il retrouve un nouveau souffle et s’articule sur deux piliers : redynamiser la Piazza Grande avec des films grand public et soutenir le cinéma d’auteur, indépendant et de la nouvelle génération dans ses sections compétitives. Pour l’ouverture du festival, du spectacle total avec Bullet Train de David Leitch, en prime la remise de l’«Excellence Award Davide Campari» à l’acteur britannique Aaron Taylor-Johnson, sur une Piazza Grande pleine à craquer. (…)

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Locarno 2022 : Giona A. Nazzaro, Directeur artistique du Festival du film de Locarno, s’est confié sur cette 75ème édition à la veille du coup d’envoi

Ayant pris la direction artistique du Festival du film de Locarno en janvier 2021, Giona A. Nazzaro a auparavant œuvré dans le monde du septième art sous différentes latitudes. En effet, Giona A. Nazzaro a été délégué général de la Semaine internationale de la critique de cinéma à la Mostra de Venise, membre du comité artistique de l’IFFR – Festival international du film de Rotterdam (2020) et programmateur et curateur du comité de sélection des Visions du Réel Festival à Nyon (2010-2020). Il a aussi travaillé comme programmateur et commissaire pour le Torino Cinema Giovani, le Festival dei Popoli et le Rome Film Fest et a écrit et édité des livres sur Gus Van Sant, Spike Lee et Abel Ferrara. Il a été le pionnier de l’étude du cinéma de Hong Kong en Italie. (…)

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The Gray Man – Une chasse à l’homme autour du monde

Le dernier film des Frères Russo (deux Captain America : The Winter Soldier et Civil War, deux Avengers : End Game et Infinity War) aurait coûté dans les 200 millions de dollars… et ça se voit. Pendant deux heures, nous suivons Six (Ryan Gosling), surnommée aussi « Gray Man », tueur au service de la CIA, dans tous les (re)coins du monde, sur un mode effréné, ponctué par une foultitude de démonstrations technologiques, de courses-poursuites (à pied, en voiture, en avion, dans les airs en chute libre, en tram…), de combats martiaux, à l’arme blanche et surtout aux armes en tous genres, provoquant explosions, fusillades, et même la destruction quasi complète du centre-ville de Prague ! Un feu d’artifices de tout ce que le genre propose. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Avec Peter von Kant, François Ozon retrouve sa verve cinématographique – Rencontre avec le réalisateur et Denis Ménochet

(…) Dans la version originale, Petra von Kant, styliste, maltraitait et humiliait son assistante Marlene et tombait amoureuse de Karin, plus jeune et d’origine modeste qu’elle se proposait de lancer dans le monde de la mode. La proposition d’Ozon est d’inverser les genres : Peter von Kant (Denis Ménochet) est un réalisateur célèbre, entouré de sa muse cocaïnée (Isabelle Adjani) et sa mère éthérée (Hanna Schygulla), qui maltraite et humilie constamment son assistant mutique, Karl (Stéfan Crépon). Il tombe éperdument amoureux d’un jeune homme de 23 ans, Amir (Khalil Gharbia), sans le sou et sans réelles perspectives. Peter von Kant veut faire de lui une star et son amant exclusif. (…)

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La nuit du 12 : un polar troublant – Rencontre avec son réalisateur Dominik Moll

(…)Son nouveau film, La Nuit du 12, présenté à Cannes Premières durant le dernier Festival de Cannes, entraîne les spectateurs dans une investigation policière chorale, un polar troublant et captivant qui plonge en complète immersion le public au cœur de la vie quotidienne de la PJ de Grenoble. (…)

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Bastian Baker prête sa voix dans le film Les Minions 2 : Il était une fois Gru (The rise of Gru) puis entamera une seconde tournée avec le Cirque Knie – Rencontre

Le chanteur vaudois double le méchant Jean Clawed dans ce nouveau volet, en salle mercredi 6 juillet. Il s’est confié sur son expérience pour ce film qui nous entraîne dans les années septante. Gru, qui grandit en banlieue au milieu des jeans à pattes d’éléphant et des chevelures rasta, met sur pied un plan machiavélique à souhait pour réussir à intégrer, à San Francisco, un groupe célèbre de super méchants, connu sous le nom de Vicious 6, dont il est le plus grand admirateur. Parmi ces méchants hors pair, il y a le meneur, Will Karnage (Gérard Darmon) mais aussi Jean-Claude…

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Avec Chroma, second long-étage de Jean-Laurent Chautems, le cinéaste crée un univers troublant et imprévisible qui entraîne le public dans les méandres de deux âmes brisées. Rencontre

Claire (Solène Rigot) est une jeune femme extravertie dont le constant enthousiasme et les rires cachent une profonde tristesse. Elle emménage dans un nouvel appartement et trompe sa solitude en observant ses voisins dont un vieux professeur universitaire (Patrick Chesnais) dont elle se met à suivre frénétiquement les cours en auditrice libre. Son attention est captée par Alain (Aurélien Caeyman), un homme aux étranges phobies et aux tocs surprenants pour lequel elle se prend d’affection. Tel un Saint-Bernard, elle veut le sauver, mais Claire se heurte à la constante prise de distance, courtoise, d’Alain qui s’évertue à éviter toute relation affective. Pour éviter d’affronter son lourd passé, la jeune femme à l’humeur en montagnes russes se met, avec volonté, voire pugnacité, en tête de séduire cet étrange voisin. Ainsi, une improbable histoire d’amour singulière entre ces deux âmes esseulées et meurtries va naitre… Mais suffira-t-elle à les sauver d’eux-mêmes ? (…)

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FFMUC2022 –  Quantum Cowboys, un western disruptif protéiforme. Rencontre avec son réalisateur, Geoff Marslett

Première partie d’une trilogie intitulée The Arizona Antilogy (L’antilogie de l’Arizona), Quantum Cowboys est un objet cinématographique original qui concentre dans ses 99 minutes toutes les techniques possibles de rendu visuel, allant de l’animation par rotoscopie aux prises de vue en 16mm, en passant par le stop motion ou les collages, 12 différentes techniques au total. Les sauts quantiques dans l’espace et le temps du scénario apposent à cette œuvre un narratif disruptif qui entraîne le public dans le sillage d’intention du réalisateur texan (Mars, 2010 ; Loves Her Gun, 2013) qui s’intéresse à la manière dont l’exploration de notre univers nous change, nous et le lieu que nous explorons. À l’apparence expérimentale, ce western n’implique pas que nous soyons particulièrement instruit.es en physique, en philosophie ou en art cinématographique, Geoff Marslett alliant dans sa forme et son contenu les deux piliers du quantum, de manière à ce que sa réception soit plus instinctive, sensorielle que cérébrale…  Il faut tout de même accepter d’entrer dans ce concept et de s’y laisser porter, cette prémisse étant en contradiction avec sa conséquence, mais nous ne sommes pas à un saut quantique près ! (…)

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FFDD22: #31# (Appel masqué) de Ghyzlène Boukaïla – Un voyage hypnotique dans un interstice spatio-temporel. Rencontre avec une jeune artiste algérienne opiniâtre et réfléchie

Dès les premières secondes, le mouvement calme et lent de la caméra happe nos sens de manière quasi hypnotique, nous entraîne dans une déambulation étrange entre post-apocalypse et fantasmagorie, à la suite d’un homme baigné dans une magnifique lumière qui rend la nuit et ses rues vides, délabrées, à la fois belles et menaçantes. Nous sommes à Oran, mais en quelle période ? Les maisons en ruines semblent guetter le noctambule, des lumières s’allument à son passage, rappelant la palette chromatique de celles des forces répressives, des sons indéfinis s’échappent comme autant de messages d’alerte, l’anxiété est palpable. Les frémissements d’une vie enfouie derrière les façades effondrées, sans jamais la voir, sont néanmoins perceptibles. On se prend à ressentir dans sa chaire la discrépance entre cet espace physique public où chaque pas est compté, mesuré, et la vie intérieure, enfermée, mais bouillonnante. Le temps et l’espace sont si finement conceptualisés que c’est bel et bien à l’extérieur que le sens de l’isolation atteint son paroxysme. (…)

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Elvis, de Baz Luhrmann, présenté hors compétition à Cannes, était incontestablement l’événement de cette 75ᵉ édition – Le film sort sur les écrans romands

Baz Luhrmann a habitué les cinéphiles aux grands spectacles : on songe à Moulin rouge (2001) ou plus récemment à Gatsby le magnifique (2013). Pour ce biopic très attendu, consacré à Elvis, le cinéaste a choisi de présenter la vie et l’œuvre musicale d’Elvis Presley à travers le prisme de ses rapports complexes avec son mystérieux imprésario, le colonel Tom Parker (Tom Hanks), du nom sous lequel il se présentait mais qui n’était son nom de naissance. C’est d’ailleurs avec sa voix off du Colonel Parker que le film s’ouvre, accompagnant des images montrées par le prisme d’un kaléidoscope, alors qu’il relate comment il a créé Elvis Presley, l’homme de la scène, le sex symbol adulé par toutes les femmes, et par certains hommes, à travers les États-Unis puis à travers le monde. (…)

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