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Berlinale 2022Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2022 – Forum : Cette maison, premier long métrage de la Québécoise Myriam Charles, fait sa première mondiale dans la section Forum

Connue pour ses courts métrages, la réalisatrice québécoise d’orgiene haïtienne, Miryam Charles dévoile au public Cette maison, son premier long métrage, un film très personnel, qui rend hommage à sa cousine, décédée dans des circonstances tragiques en 2008.
Bridgeport, janvier 2008 : une adolescente est retrouvée pendue dans sa chambre. Alors que tout porte à croire au suicide, le rapport d’autopsie révèle tout autre chose. Dix ans plus tard, la réalisatrice et cousine de l’adolescente, Myriam Charles, se penche sur les causes passées et les conséquences futures de ce crime non élucidé. Sa mort écorche le présent, a changé le cours du passé, lui a ôté un avenir tout en imprégnant celui de ses proches, tout particulièrement de sa mère. (…)

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Berlinale 2022 – Compétition : avec Rabiye Kurnaz gegen George W. Bush, Andreas Dresen prend le pari de traiter par la comédie l’histoire vraie d’un prisonnier de Guantánamo

L’an passé, la Berlinale avait présenté dans la section Berlinale Special The Mauritanian (Désigné coupable) de Kevin Macdonald avec dans les rôles principaux Tahar Rahim, Jodie Foster, Benedict Cumberbatch et Shailene Woodley, qui relate l’histoire vraie de Mohamedou Ould Slahi, retenu plus de 10 ans dans la prison de Guantánamo, sans chef d’accusation ni procès (lire la critique en allemand). Comme Mohamedou Ould Slahi, Murat Kurnaz, un citoyen turc né et vivant en Allemagne, a écrit un livre sur ce qu’il a vécu pendant ses années de détentions illégales, entre les mains des États-Unis d’Amérique dans un no man’s land juridique. Andreas Dresen (Als wir träumten, 2015 ;  Gundermann, 2018) a lu ce livre à sa sortie en 2007 – Fünf Jahre meines Lebens (Cinq ans dans l’enfer de Guantanamo, Fayard pour l’édition française). L’idée d’en faire un film lui est tout de suite venu à l’esprit, mais a contrario de Kevin Macdonald, il ne se voyait pas raconter cette histoire dans la perspective de Murat : (…)

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Berlinale 2022 – Encounters : Avec Zum Tod meiner Mutter (La mort de ma mère), Jessica Krummacher signe un film très personnel et sensible sur la mort, un thème universellement partagé

Zum Tod meiner Mutter, le film de Jessica Krummacher, fait sa Premiere dans la section Encounters. Dans son deuxième long métrage, Jessica Krummacher traite d’une expérience personnelle et raconte une histoire éprouvante et émouvante de la perte d’un parent. Quand le film commence, tout semble déjà fini.
« Nous savons que cela touche à sa fin : rien de plus »
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Berlinale 2022 – Compétition : L’œuvre de géométrie cinématographique d’Ursula Meier se poursuit avec La Ligne

Comme pour Home ou L’Enfant d’en haut (Ours d’argent – mention spéciale du jury à la Berlinale 2012), l’histoire qui débute dans La Ligne n’a rien d’extraordinaire, si ce n’est ce petit élément déclenchant qui pousse la normalité juste ce qu’il faut dans la direction de la marge pour accrocher notre attention. Le génie d’Ursula Meier est dans l’approche de son objet cinématographique, son écriture qui sublime les univers et les situations a priori banales. Mine de rien, au fil du temps, le public passe d’un poste d’observation face à l’écran à une position d’inflitré.e dans l’histoire narrée. Par quel moyen ?, on ne le sait pas vraiment ! La réalisatrice parvient par petites touches effleurées à provoquer de grandes émotions liées à l’intime, à la familiarité des configurations, sans jamais essayer de forcer le sentiment, de surexpliquer les intentions. Nous adhérons à sa proposition un peu malgré nous, soudainement on réalise que l’on se trouve en plein dedans, au milieu de ses personnages, à les regarder évoluer autour de nous. Ursula Meier est tout simplement une magicienne ! (…)

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Berlinale 2022 – Generation 14plus : Shabu, de Shamira Raphaëla, suit un adolescent de Peperklip dans ses tribulations quotidiennes

Le documentaire Shabu de la réalisatrice néerlandaise Shamira Raphaëla, présenté en première dans la section Génération de la Berlinale 2022, suit le cas de conscience et les tribulations quotidiennes d’un jeune homme, Shabu Sharonio, âgé de quatorze ans, toujours de bonne humeur, enthousiaste, créatif, ingénieux et débrouillard. (…)

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Berlinale 2022 – Compétition : Peter von Kant, une adaptation libre de Fassbinder par François Ozon, avec un Denis Ménochet au sommet de l’art dramatique !

Avec ses trois prix récoltés depuis 20 ans à la Berlinale, dont le Grand prix du jury en 2019 pour Grâce à Dieu, François Ozon a ouvert la Berlinale avec Peter von Kant, inspiré par Les larmes amères de Petra von Kant (Die bitteren Tränen der Petra von Kant, 1972) de Rainer Werner Fassbinder, auteur qu’il avait déjà adapté et présenté à Berlin en 2000 avec Gouttes d’eau sur pierres brûlantes. Souvent, les films d’ouvertures sont une énigme, il est vrai que cette tâche de choisir un film qui va donner le ton au festival est une chose complexe qui demande de considérer plusieurs choses pour marquer les esprits. Cette année, le choix est clair et s’impose comme une évidence : quoi de plus symbolique que de présenter une libre adaptation d’un film qui a fait sa Première à la Berlinale il y a 50 ans, en février 1972, avec dans un des rôles-titres Hanna Schygulla que fait une apparition dans le film d’Ozon ? (…)

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Berlinale 2022 : Film d’ouverture de la Compétition Generation 14plus, Allons enfants (Rookies), de Thierry Demaizière et Alban Teurlai, suit des adolescents au Lycée Turgot

Ce documentaire accompagne des jeunes issus de divers milieux sociaux lors de leur première année au lycée Turgot – Académie des ARTS, dans le troisième arrondissement de Paris, où ils sont formés à la danse hip-hop, tout en suivant un programme d’enseignement classique les préparant au baccalauréat. (…)

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Berlinale 2022 – Une 72e édition coûte que coûte du 10 au 20 février 2022

Alors que Berlin attend son pic pandémique Omicron à la mi-février, la Berlinale déroule coûte que coûte son tapis rouge sur la Potsdamer Platz. C’est que l’enjeu est important : en 2021, le festival de Cannes et celui de Venise ont pu se dérouler (presque) normalement tandis que Berlin avait dû se reporter sur une version hybride – en mars en ligne pour la presse et l’industrie et en juin pour le public. Résultat, les noms les plus renommés de l’industrie s’étaient présentés à ces deux festivals et Berlin, si le festival avait dû encore une fois passer en ligne ou être annulé, aurait perdu du terrain face à ses deux plus grands rivaux dans le circuit des festivals. La Berlinale a donc bien lieu, dans des conditions draconiennes qui pèsent sur l’atmosphère festivalière. (…)

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Berlinale 2021 Summer Special an 16 Spielstätten –  9. – 20. Juni 2021 in Form von Open Air-Kinovorführungen

Die Organisatoren der Berlinale hatten eine gewagte Herausforderung: den ersten Teil des Festivals im März für die Presse und die Filmbranche zu veranstalten, alle Filme online zu präsentieren und die Jurys einzuberufen, um über die Preise zu entscheiden, die im Juni vor Publikum vergeben werden. Eine gelungene Wette! Die sanitäre Entwicklung in Deutschland und Berlin ermöglicht es dem Festival, seiner Philosophie treu zu bleiben: eines der wichtigsten Festivals der Filmwelt zu sein und gleichzeitig dasjenige, das am offensten für Filmliebhaber ist. Natürlich finden die Vorführungen nicht in den üblichen Kinos der Stadt statt, sondern in den vielen Open-Air-Kinos Berlins, was einigen Filmen noch mehr Gänsehaut verleiht.
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Berlinale 2021 – Forum: La violence de la routine de l’occupation. Rencontre avec le cinéaste israélien Avi Mograbi

Chantre du documentaire subjectif, Avi Mograbi, fidèle à son approche cinématographique iconoclaste, sonde dans Les 54 premières années – Manuel abrégé d’occupation militaire la machinerie de l’occupation israélienne dans les territoires palestiniens.
Le cinéma du réalisateur israélien est militant, engagé politiquement et artistiquement. Son travail documentaire, avec en son centre le conflit entre Israël et la Palestine dont il rend compte de l’intérieur, se joue du réel qu’il interprète en brouillant les codes du genre. (…)

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