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Kirill Serebrennikov

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Tchaikovsky’s Wife (La femme de Tchaikovski), de Kirill Serebrennikov, brosse le portrait poignant et saisissant d’une jeune femme captive de son admiration et de son amour pour le célèbre compositeur russe

Le dernier long métrage de Kirill Serebrennikov plonge le public au cœur de la Russie du XIXème siècle suivant la vie de l’aristocrate Antonina Miliukova (Aliona Dmitrievna Mikhaïlova) qui aurait pu obtenir tout ce qu’elle désirait vu son rang social et sa fortune. Mais cette jeune femme aisée, brillante, aussi belle qu’intelligente, nourrit l’obsession d’épouser le célèbre compositeur Piotr Ilitch Tchaïkovsky (Odin Biron). Étonnamment, le compositeur accepte la liaison, principalement pour contrer les rumeurs qui vont bon train sur son homosexualité. (…)

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Cannes 2018Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2018 : condamné à se taire, Jafar Panahi continue à parler de son pays en se mettant en scène dans un road-movie bucolique et métaphorique avec Three Faces

Au cours de ces dernières années, le réalisateur iranien Jafar Panahi a élaboré une série de films à la tranquillité déconcertante présentés dans des festivals auxquels il n’a jamais été autorisé à se rendre. Three Faces, dont la première a eu lieu ce dimanche au Festival de Cannes, ne déroge à cette règle et est le dernier de ces petits tours de passe-passe cinématographiques savoureux auxquels Panahi nous a désormais habitués.
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Cannes 2018Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2018 : « Leto », de Kirill Serebrennikov, rend un vibrant hommage au rock russe qui brave la censure soviétique

Cannes milite avec le mouvement de solidarité pour le cinéaste Kirill Serebrennikov, réalisateur de L’Eté (Leto), actuellement en résidence surveillée dans son propre pays, la Russie.

Leningrad, en plein été du début des années 80 : de jeunes gens fuient un immeuble en se faufilant par une fenêtre. Rapidement, on comprend, en voyant le directeur des lieux donner des ordres, qu’il s’agit d’une salle de spectacles, ou plutôt d’un théâtre dans lequel des artistes de la scène rock se produisent. Mais les spectateurs comprennent aussi que l’ère n’est pas à la rigolade : rien à voir avec les concerts déjantés et psychédéliques auxquels ont droit les spectateurs occidentaux. Sous le gouvernement de Leonid Brejnev, en amont de la perestroïka, les disques de Lou Reed et de David Bowie s’échangent en contrebande, et une scène rock émerge.
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