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Auteur : Firouz Pillet

Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2019

Locarno 2019 : A Febre, de Maya Da-Rin, plonge les spectateurs dans la forêt amazonienne et la question identitaire indigène

Le premier long métrage de la réalisatrice brésilienne Maya Da-Rin , décrit avec justesse et de l’intérieur la situation d’une communauté autochtone d’Amazonie contrainte d’émigrer vers de grands centres urbains, en l’occurence Manaus. La caméra de Maya Da-Rin suit Justino, un homme d’une quarantaine d’années, issu du peuple indigène Desana, qui travaille comme agent de sécurité dans le port de Manaus. Alors que sa fille se prépare à étudier la médecine à Brasilia, Justino attrape une mystérieuse fièvre.
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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2019

Locarno 2019 : La 72ème édition du Festival de Locarno rend hommage au cinéaste suisse Fredi M. Murer

Le Festival de Locarno rend honore à Fredi M. Murer en lui attribuant le Pardo alla carriera. Le réalisateur, scénariste, photographe et dessinateur suisse sera invité sur la Piazza Grande le jeudi 15 août. L’hommage au maître du cinéma suisse sera accompagné de la projection de quelques films représentatifs de sa carrière et du Locarno Film Festival : Grauzone (1979), Wir Bergler in den Bergen sind eigentlich nicht schuld, dass wir da sind (1974), Höhenfeuer (1985), Der grüne Berg (1990).
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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2019

Locarno  2019 : Ginevra Elkann a ouvert la 72ème édition du Festival du film de Locarno le mercredi 7 août avec son premier long-métrage, Magari

Le premier film pour la première nuit sur la Piazza Grande marque le début des festivités et s’avère un moment très attendu par les festivaliers. Ce mercredi, le ciel était très orageux et des averses importantes se  sont abattues sur la ville tessinoise, faisant redouter le pire scénario catastrophe à Ginevra Elkann pour la projection de son film, Magari, en soirée. Par chance, les dieux de la météo se sont calmés et le public a pu découvrir un film délicat, empli d’émotions et d’inspiration autobiographique.
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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2019

Locarno 2019 : La 72ème édition du Festival du Film de Locarno se tiendra du 7 au 17 août 2019 sur les rives du Lac majeur

Lors de la conférence de presse qui a eu lieu le mercredi 17 juillet, le programme officiel de la 72ème édition du Festival du film de Locarno a été dévoilé, une édition sous la nouvelle direction artistique de Lili Hinstin.
Rappelons que depuis Irene Bignardi, qui avait succédé à Marco Müller, le Festival de Locarno n’avait connu que des directeurs. Ce souffle féminin sur le festival tessinois est donc très attendu.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Genève – Les Cinémas du Grütli proposent El Reino, le troisième long métrage de Rodrigo Sorogoyen, qui autopsie les divers scandales politiques en Espagne

Manuel López-Vidal (Antonio de la Torre) est un homme politique influent dans sa région. Alors qu’il doit entrer à la direction nationale de son parti, il se retrouve impliqué dans une affaire de corruption qui menace ses amis les plus proches. Pris au piège, il plonge dans un engrenage infernal…

Le film s’ouvre sur un homme, de dos, au téléphone, devant une plage. Puis, la caméra le suit au pas de course alors qu’il déambule dans des dédales avant de retrouver ses amis attablés dans un restaurant. Tout au long de cette séquence, une musique au rythme soutenu, qui semble marquer un compte-rebours, accompagne l’acteur et reviendra, de manière récurrente, tout au long du film.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Rojo, le troisième long métrage de Benjamin Naishtat, revisite la violence des années septante en Argentine – Dans les salles suisses

Argentine, 1975 : la séquence d’ouverture filme en caméra frontale une villa dans un quartier  bourgeois où diverses personnes sortent, emportant des effets de valeurs, un miroir, un poste de télévision, etc. La caméra de Benjamin Naishtat nous entraîne ensuite dans l’étude de Claudio (Dario Grandinetti), avocat réputé et notable local, qui mène une existence confortable, acceptant de fermer les yeux sur les pratiques du régime en place. Lors d’un dîner, il est violemment pris à parti par un inconnu et l’altercation vire au drame. Claudio fait en sorte d’étouffer l’affaire, sans se douter que cette décision va l’entraîner dans une spirale sans fin.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

They Shall Not Grow Old (Pour les soldats tombés) : Peter Jackson offre une relecture intéressante de la Grande Guerre

Après avoir tourné des films de vampires au cours de son enfance, Peter Jackson travaille en tant que photograveur dans un journal puis décide de se lancer dans le cinéma. En 1988, il sort Bad Taste, un premier film très gore tourné pendant ses fins de semaine, et qui se fait remarquer au marché du film du Festival de Cannes. Un an plus tard, il livre une version érotique et trash du Muppet Show avec Les Feebles. Mais c’est en 1992 que Peter Jackson se révèle aux yeux de tous avec le film d’horreur Braindead, considéré par beaucoup comme un sommet du genre. Récompensé par le Grand Prix du Festival d’Avoriaz en 1993, le film impose le réalisateur comme un spécialiste du cinéma gore.
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Cinéma / KinoCulture / KulturMusique / Musik

Inna de Yard  : le dernier documentaire de Peter Webber remet sur le devant de la scène des gloires mythiques de la « soul » jamaïcaine

Peter Webber (The Girl With A Pearl Earring) entraîne les spectateurs sur les hauteurs verdoyantes de Kingston – la capitale de la Jamaïque et non la banlieue Sud-Ouest de Londres – où des légendes du Reggae se retrouvent pour enregistrer un disque intitulé Inna de Yard. Plus de trente ans après leur âge d’or, ils s’apprêtent à repartir en tournée à travers le monde. A l’instar de l’album qu’ils enregistrent, le documentaire raconte l’aventure humaine de ces chanteurs qui, en plus d’incarner un genre musical mythique et universel, font vibrer l’âme de la Jamaïque. Car la « soul of Jamaica » est aussi une philosophie de vie.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

The White Crow, de Ralph Fiennes, retrace le « grand saut vers la liberté » de Rudolf Noureev, danseur prometteur de l’Union soviétique

Jeune prodige du célèbre ballet du Kirov, Rudolf Noureev est à Paris en juin 1961 pour se produire sur la scène de l’Opéra. Fasciné par les spectacles des cabarets parisiens et par la vie artistique et culturelle de la capitale française,  Rudolf Noureev se lie d’amitié avec Clara Saint (Adèle Exarchopoulos), jeune femme introduite dans les milieux huppés et qui jouera un rôle décisif dan sla destinée du jeune danseur russe. Mais les hommes du KGB, chargés de surveiller tous les danseurs invités à Paris puis à Londres, sont particulièrement assidus à suivre Noureev et ne voient pas d’un bon œil ses fréquentations “occidentales” et le rappellent à l’ordre. Confronté à un terrible dilemme, Noureev devra faire un choix irrévocable, qui va bouleverser sa vie à jamais, qui va le faire entrer dans dans la grande Histoire en pleine guerre froide entre l’U.R.S.S. et l’Ouest, El Dorado d’une terre convoitée et promise pour les ressortissant du bloc soviétique.
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Cannes 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Présenté à Cannes 2019 dans la Quinzaine des Réalisateurs, Zombi Child, de Bertrand Bonello, sort ce 26 juin sur les écrans romands

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Zombi Child entraîne les spectateurs à Haïti, en 1962. La séquence d’ouverture dévoile une scène de rite vaudou : la caméra ne révèle que deux mains qui s’affairent à éventrer un volatile avant d’en extraire les viscères. Puis la caméra de Bonello suit un homme qui déambule dans les ruelles d’une bourgade, titube et finit par s’étaler sur le bitume. la séquence suivante suit un convoi funéraire où les pleureuses accompagnent le défunt en chantant et frappant des tambourins et des sortes de djembés.
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