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Bouli Lanners

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Avec son cinquième long métrage intitulé Un métier sérieux, Thomas Lilti quitte l’univers médical et signe un film réaliste qui rend hommage au corps enseignant. Rencontre

C’est la rentrée dans un collège en banlieue parisienne. Cette nouvelle année scolaire voit se retrouver, dans la joie et la bonne humeur, Pierre (François Cluzet), Meriem (Adèle Exarchopoulos), Fouad (William Lebghil), Sophie (Lucie Zhang), Sandrine (Louise Bourgoin), Alix (Léo Chalié) et Sofiane (Théo Navarro-Mussy), un groupe d’enseignants engagés et soudés. La convivialité et les plaisanteries qui fusent lors de leurs retrouvailles dénotent une franche camaraderie. Ces enseignant.e.s qui semblent fort bien se connaître sont rejoints par Benjamin (Vincent Lacoste), jeune professeur remplaçant sans expérience et rapidement confronté aux affres du métier. À leur contact, Benjamin va découvrir combien la passion de l’enseignement demeure intacte au sein d’une institution pourtant fragilisée et de plus en plus souvent dévalorisée. (…)

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Cannes 2022Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2022 : La Nuit du 12, de Dominik Moll, présenté dans la sélection Cannes Première, prouve une nouvelle fois le talent du cinéaste

À la PJ, chaque enquêteur tombe un jour ou l’autre sur un crime qu’il n’arrive pas à résoudre et qui le hante. Pour Yohan (Bastien Bouillon), c’est le meurtre de Clara à Saint-Laurent-de-Maurienne. Les interrogatoires se succèdent, les suspects ne manquent pas, d’autant plus que les aventures de la jeune fille étaient nombreuses. Les petits amis à interroger sont légion et les doutes de Yohan ne cessent de grandir. Une seule chose est certaine, le crime a eu lieu la nuit du 12. Son ami et collègue Marceau (Bouli Lanners) lui dit que chaque enquêteur traîne un cas irrésolu comme un fardeau qui le poursuit toute sa carrière, voire toute sa vie. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cette musique ne joue pour personne, le dernier film de Samuel Benchetrit, joue la musique de l’amour et réunit des personnes que tout oppose a priori

Dans une ville portuaire, des êtres isolés, habitués à la violence, vont soudain voir leurs vies bouleversées par le théâtre, la poésie et l’art. Et leurs quotidiens, transformés par l’amour.
Jeff (Bruno Damiens), est un caïd entouré de ses fidèles hommes de main : Neptune (Ramzy Bedia), Jesus (Joey Starr), Poussin (Bouli Lanners), Jacky (Gustave Kervern). Jeff, marié depuis vingt-cinq ans avec Katia (Valeria Bruni-Tedeschi) et, la cinquantaine approchant, envahi par un vague à l’âme persistant et pris d’une soudaine soif de poésie, se met à rédiger des alexandrins pour séduire une jeune caissière (Constance Rousseau).
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Albert Dupontel poursuit sa réflexion sur l’humanité et sa difficulté à communiquer dans une comédie burlesque, Adieu les cons !

Lorsque son médecin (Bouli Lanners) apprend à Suze Trappet (Virignie Efira), quarante-trois ans, qu’elle est sérieusement malade et que ses jours sont comptés, elle décide de partir à la recherche de l’enfant qu’elle a été forcée d’abandonner quand elle avait quinze ans. Sa quête administrative va lui faire croiser JB (Albert Dupontel), quinquagénaire en plein burn out, et M. Blin (Nicolas Marié, facétieux et attendrissant à souhait !), archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable.

Le réalisateur-acteur résume l’intrigue de son film ainsi :
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Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2020 – Compétition : Effacer l’historique de Benoît Delépine et Gustave Kervern, un moment de cinéma hilarant sur un sujet contemporain sépulcral !

La restitution d’un réel décalé, c’est la marque de fabrique des deux compères grolandais que sont Delépine et Kervern. Ici, leur art atteint des sommets de justesse, d’acuité et d’humour caustique. L’autre particularité du duo de réalisateurs est sa bienveillance envers leurs personnages, souvent en rupture ou en dissonance avec le monde dans lequel ils vivent : jamais ils ne rient d’eux, et nous non plus, car nous rions en fait de compte tous en cœur et de bon cœur de nous-mêmes qui nous retrouvons à un moment ou un autre dans un ou plusieurs de leurs protagonistes, les situations auxquelles ils sont confrontés nous étant également familières.
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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2017

Chien, de Samuel Benchetrit, présenté sur la Piazza Grande dénonce le cynisme de notre société

Chien, la dernière réalisation de Samuel Benchetritt, adaptation du roman éponyme, met d’emblée les spectateurs dans un sentiment d’inconfort, voire de malaise alors que Jacques Blanchot écoute, avec un air bienveillant, les explications de sa femme (Vanessa Paradis) : “Je suis atteinte d’une maladie très rare, tellement rare qu’elle porte ton nom : la blanchoïte. A ton contact, la peau me démange.” Résigné à attendre patiemment de pouvoir regagner le domicile conjugale une fois que sa femme ira mieux, Jacques passe ses journées entre son travail dans un magasin au bord de la faillite, avec vue sur une centrale nucléaire, et de furtives rencontre avec son fils. Ce sentiment de malaise croissant est inhérent au protagoniste qui semble être le seul être à ne pas avoir été touché par le cynisme qui domine notre société.
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