coming-of-age

Cinéma / KinoCulture / Kultur

FIFF 2024 : Horia, premier long métrage d’Ana-Maria Comănescu, propose un road-movie nostalgique et initiatique

Sur un scénario écrit par la réalisatrice, Horia suit le personnage principal, un jeune de dix-sept ans (l’acteur débutant Vladimir Ţeca) vivant dans un petit village avec son père, mécanicien. Lorsque Horia réussit ses examens de fin d’études, son père lui offre sa vieille moto Mobra, un cadeau accompagné de quelques conseils de vie qui mettent en relief le fossé des générations entre père et fils, un cadeau qui ne subjugue guère l’adolescent. Suite à une dispute avec son père, il s’enfuit de chez lui sur la moto, entamant un périple à travers le pays pour retrouver la fille pour laquelle il a le béguin, la jeune Stela (Angelina Pavel, jeune première aussi), treize ans, intelligente et effrontée, qui fuit aussi sa famille. Une amitié improbable naît. Aux côtés du couple de jeunes comédiens figurent Liviu Cheloiu, Daniela Nane, Mihaela Velicu, Dragoș Olaru et Robert Onofrei. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Tiger Stripes, d’Amanda Nell Eu, livre un fantasme horrifique, fougueux et sauvage, sur le passage à l’âge adulte aux atours surnaturels

Ce premier long métrage de la cinéaste malaisienne, qui a obtenu le Grand Prix de la Semaine de la Critique au Festival de Cannes 2023, décrit le voyage d’une jeune fille vers la féminité comme une descente vers la folie et la monstruosité.
Zaffan, douze ans, vit dans une petite communauté rurale en Malaisie. En pleine puberté, elle réalise que son corps se transforme à une vitesse inquiétante. Ses amies se détournent d’elle alors que l’école semble sous l’emprise de forces mystérieuses. Comme un tigre harcelé et délogé de son habitat Zaffan décide de révéler sa vraie nature, sa fureur, sa rage et sa beauté. (…)

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Berlinale 2023Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2023 – Generation : Avec Míng tian bi zuo tian chang jiu (Tomorrow Is a Long Time) Jow Zhi Wei déplie le monde entre réalisme et symbolisme

Le genre coming-of-age, difficilement traduisible en français si ce n’est par analogie au genre littéraire du roman d’apprentissage, est trop souvent nourri par des codes narratifs très séquencés, devant cocher un certain nombre de case dramaturgiques pré-définies. Malgré le fait que ce genre soit, à présent, très représenté dans le cinéma contemporain, qu’il ne soit plus cantonné aux productions pour la jeunesse ou télévisuelles, ces structures persistent. Jow Zhi Wei remet du cinéma au milieu du genre, et de belle manière ! Renonçant à la structure classique tripartite – confrontation avec un environnement hostile, apprentissage par la pratique du monde, ouverture vers l’avenir, voire réconciliation avec le monde –, le cinéaste singapourien réalise une œuvre en deux mouvements qui convient deux univers narratifs et visuels : réaliste et fantasmagorique. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Présenté en compétition au Festival de Cannes 2022, où il a obtenu le Grand Prix, Close est le deuxième long-métrage de Lukas Dhont, qui s’est fait remarquer avec Girl en 2018

Léo (Eden Dambrine) et Rémi (Gustav De Waele), tous deux treize ans, voisins et collégiens allant au même établissement scolaire, sont amis depuis toujours. Mais leur amitié connaît un séisme lorsqu’un événement impensable les sépare. Léo se rapproche alors de Sophie (Emilie Dequenne), la mère de Rémi, pour essayer de comprendre…

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

La colline où rugissent les lionnes de Luàna Bajrami – La rage d’une jeunesse kosovare assoiffée de liberté

(…)Luàna Bajrami met en scène trois jeunes filles, classiquement dans le genre coming-of-age, aux trois caractères différents. Elle-même interprète Lena qui vient au village pour les vacances, chez sa grand-mère ; elle lit du Zola (L’Assommoir), sur un transat, dans le jardin. Qe (Flaka Latifi), la forte tête, Jeta (Uratë Shabani), très acrimonieuse, Li (Era Balaj), la plus calme, ne lisent pas la misère de la condition humaine, elles la vivent. Elles suffoquent dans la chaleur de l’été comme dans leur vie asphyxiée par l’ennui et le manque de perspective (…).

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Sortie sur les écrans romands de Petite Solange d’Axelle Ropert

Petite Solange, d’Axelle Ropert, présenté en compétition au festival de Locarno 2021 sort sur les écrans romands.

Solange (Jade Springer), treize ans, partage sa vie d’adolescente entre sa famille, le lycée et ses amis. Extravertie, joyeuse, elle est passionnée et adore ses parents, Aurélia, (Léa Drucker), comédienne au théâtre et son père, Antoine, (Philippe Katerine) qui vend des instruments de musique. Progressivement, ses parents se mettent à se disputer, se fâcher, ils commencent à s’éloigner puis leur séparation se profile. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturMobile

Youth Topia de Dennis Stormer et Marisa Meier, Prix du meilleur film dans la catégorie jeunesse au 31e FilmFestival de Cottbus – Rencontre avec Marisa Meier

Après sa Première au Festival du Film de Zurich (ZFF), couronnée par le très convoité Prix du public, le film co-écrit, co-produit  par la Suissesse Marisa Meier et l’Allemand Dennis Stormer, réalisé par ce dernier, a remporté le Prix du meilleur film jeunesse de Cottbus et c’est réjouissant. Car loin du genre conventionnel coming-of-age (passage à l’âge adulte), Youth Topia explore cinématographiquement et narrativement une autre façon d’appréhender cette période de la vie et de s’adresser à son public. De l’audace, une vision, une énergie, voilà ce que nous proposent les deux créateur.trices de ce film inclassable qui se décline en outre par une websérie non-linéaire qui permet de retrouver les personnages sur Instagram dans de courtes vidéos. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Toronto International Film Festival (TIFF) – Première de Wildhood de Bretten Hannam, un voyage initiatique dans le territoire Mi’kmaq

L’histoire qu’iel nous raconte est celle d’un road-trip initiatique classique d’adolescents à l’intersection de la recherche de leur identité composée de leurs racines et de leur individualité. Link (Phillip Lewitski) et son petit frère Travis (Avery Winters-Anthony) vivent en quai stabulation libre avec leur père non-autochtone violent, particulièrement à l’encontre de l’aîné dont on a l’impression qu’il le hait – probablement car la vue de son fils lui rappelle constamment que sa femme l’a quitté. Lorsque ce dernier découvre que sa mère Micmac n’est pas morte, il s’enfuit avec son petit frère, dont la mère est elle bel et bien décédée. Sans argent ni moyen de locomotion, ils se retrouvent perdus sur la route, sans plans précis, lorsqu’il rencontre le jeune Pasmay (Joshua Odjick), Micmac lui aussi. Le voyage de Link prend alors une forme plus consistante au contact de ce danseur de Pow-wow qui va faire la route avec eux, à la recherche de la mère de Link. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2021

[Audio] Locarno 2021 : rencontre avec Axelle Ropert, la réalisatrice de Petite Solange, qui concourt pour le Pardo d’Oro

Venue à Locarno pour présenter son dernier long métrage, Petite Solange, en compétition, Axelle Ropert nourrit une longue histoire amicale avec Locarno et son festival. (…)
Solange (Jade Springer), treize ans, partage sa vie d’adolescente entre sa famille, le lycée et ses amis. Extravertie, joyeuse, elle est passionnée et adore ses parents, Aurélia, (Léa Drucker),  comédienne au théâtre et son père, Antoine,  (Philippe Katerine) qui vend des instruments de musique. Progressivement, ses parents se mettent à se disputer, se fâcher, ils commencent à s’éloigner puis leur séparation se profile. En classe, Solange, habituellement si vive,  s’est éteinte, ne parvient pas à réciter un poème de Verlaine et éclate en sanglots. Le spectre du divorce parental se précise, l’univers de Solange se brise.
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Berlinale 2021Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2021 – Panorama : Le monde après nous, de Louda Ben Salah-Cazanas, brosse le portrait d’une génération en puisant dans son propre parcours

Le monde après nous est fait d’ingrédients très personnels, voire autobiographies, à commencer par le protagoniste du film, Labidi (Aurélien Gabrielli), jeune trentenaire qui cumule les petits boulots incertains tout en écrivant son premier roman après le succès rencontré par sa première publication, une nouvelle. L’appartement parisien de Labidi est si petit qu’il n’y a de place que pour un lit. Le jeune écrivain partage l’étroitesse du lieu avec son colocataire Alekseï (Léon Cunha Da Costa), tous deux liés par une solide amitié et une immense complicité. Labidi et Alekseï alternent les quarts de travail en dormant dans le lit et sur un tapis de camping qui le jouxte. À Lyon, où Fatma (Saadia Bentaieb), la mère de Labidi, née en Tunisie, tient un café avec son père, Jacques (Jacques Nolot), Labidi rencontre Élisa, étudiante en art dramatique aux taches de rousseur séduisantes et au regard pétillant. Louda Ben Salah-Cazanas réussit la gageure de rendre tous les personnages proches de nous nous permettant d’entrer dans leurs têtes et de suivre à leurs côtés leurs péripéties.
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