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lifestyle & responsible citizenship

Interview with Teona Strugar Mitevska, director of The Happiest Man of the World

Macedonian director Teona Strugar Mitevska, revealed her latest film -The Happiest Man in the World in the Orizzonti section, last year of the Venice Film Festival. Written by cineast and her Sarayevian collaborator Elma Tataragic, who lived this story in reality, the feature is their third scenario. They previously collaborated on When the Day Had No Name and the Berlinale awarded God Exists, Her Name is Petrunya (here is the review of Malik Berkati, in French). Mitevska studied in NYC, at the Tisch School of the Arts. The project’s producer is, for the fifth time, her sister Labina Mitevska, of the Macedonian production company Sisters and Brother Mitevski.
The story follows Asja, 45 years old who is trying to find love and meets Zoran, 46 years old banker. The man is not looking for love, but rather forgiveness from this first war victim back from when he was a Serbian sniper in Sarajevo. The film is a co-production between North Macedonia, Bosnia-Herzegovina, Slovenia, Croatia, Belgium, and Denmark. (…)

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Sabina Vajrača, a Bosnian-American filmmaker, wins the Claims Conference’s Short Film, Large Subject Emerging Filmmaker Contest

The film contest of the Conference on Jewish Material Claims Against Germany (Claims Conference) is for emerging directors focused on the Holocaust. This year, the contest received thirty-nine applications from seven countries. Gideon Taylor, President of the Claims Conference, said:
“The Claims Conference is pleased to provide a new generation of filmmakers the opportunity to bring to life the memory and lessons of the Holocaust. We are proud to facilitate the creation of these narratives and documentaries. Film is a critical medium when it comes to telling the story of the Shoah, and it is an incredible opportunity to support these directors as they share their unique lens on this history. This film comes at another pivotal moment in history when we are witnessing the importance of standing up – of not being a bystander.”
The winning film is inspired by a true story of two heroic families: one risked their lives during the Holocaust — the other returned the favor five decades later!
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Sarajevo se souvient : 28 ans après le massacre du marché Markalé

Le premier des deux terribles massacres sur le marché sarajevien Markalé a eu lieu le 5 février 1994, entre 12 h 10 et 12 h 20. Des troupes de l’ancienne Armée populaire yougoslave (JNA), ainsi que des paramilitaires serbes et l’armée de République Serbe de Bosnie-Herzégovine ont envoyé 12 obus de mortier de calibre 120 mm sur des centaines de citoyens, assiégés, qui essayaient de trouver un peu de nourriture dont ils étaient privés quotidiennement. Le marché avait aussi pour fonction d’être le lieu où il était possible de s’informer ou d’avoir des nouvelles de la famille. (…)

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Berlinale 2021 : Tabija (La forteresse blanche), d’Igor Drljača, présenté dans la section Generation, suit le quotidien chaotique d’un adolescent qui survit entre débrouillardise et contrats illicites

Sarajevo, qui essaie tant bien que mal de renaître de ses cendres. Un jour, un garçon est apparu. Personne ne savait d’où il venait. En grandissant, le garçon a commencé à rêver de la forteresse blanche. Une légende assure que si de jeunes gens se retrouvent à la forteresse blanche et de leur rencontre naît le véritable amour, ils pourront visiter toutes les villes de la Vallée d’Or. C’est ce qu’a fait ce jeune homme dans l’espoir de trouver le véritable amour. Une lente mélodie de piano résonne dès le générique d’ouverture et accompagne la première séquence qui balaie d’un plan large les bâtiments préfabriqués de Sarajevo. Dans la pénombre d’une chambre d’un HLM, un jeune couple se quitte : il fume, assis au bord du lit en demandant à la jeune fille d’âtre discrète en partant. Avec Tabija (La forteresse blanche), Igor Drljačales décrit avec poésie les aspirations romantiques des jeunes et documente simultanément de manière directe et sans fioritures l’atmosphère de Sarajevo d’après-guerre.
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Cellule dormante de Christian Lecomte, Prix Roman des Romands – Rencontre

Voilà des mois que la culture semble être devenue un mot tabou : les salles de cinéma, les théâtres, les salles de spectacles et de concerts, les opéras sont fermés et essaient tant bien que mal, de survivre en proposant des films, des concerts, des extraits de spectacle en streaming. Nos libraires ont aussi dû fermer mais il nous reste la possibilité de commander des ouvrages en ligne et de se faire livrer par envoi postal ou d’aller chercher les ouvrages commandés par le biais du service click and collect. Les lecteurs et les lectrices peuvent aussi s’adresser directement aux maisons d’éditions, pour ce livre, aux Éditions Favre.

Le prix littéraire du Roman des Romands 2021 a été décerné à Christian Lecomte pour Cellule dormante

Paru aux Éditions Favre, le livre raconte l’histoire d’un adolescent de la banlieue parisienne récupéré par la mouvance terroriste. Christian Lecomte a été invité par Alain Bittar ce vendredi 12 février 2021, pour parler de son dernier recueil et échangé avec ses lecteurs depuis la librairie L’Olivier par le truchement d’une vidéo en direct sur le site de la librairie.
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BD: Des Bombes et des Hommes par Estelle Dumas – Rencontre

La BD publié récemment par Futuropolis porte le titre clinquant Des Bombes et des Hommes, est écrite par une femme – Estelle Dumas – qui s’est basée sur son vécu en Bosnie-Herzégovine, un quart du siècle plus tôt.

Cette petite histoire dans la grande nous montre surtout qu’il peut y avoir de la lumière même dans les heures les plus sombres de l’Humanité!

Pour payer ses études de langues appliquées et de sciences politiques, la jeune fille a longtemps travaillée adans des festivals. D’abord à Dinard, puis à Travelling de Rennes. Pour faire autre chose que « passer sa vie à organiser des cocktails pour des gens qui ont besoin de voir des gens qui ont besoin d’être vus », elle met son énergie au service de l’humain! Le hasard vuet qu’elle se retrouve à Sarajevo, parmi des activistes de l’ONG lyonnaise Équilibre. Malgré le pronostic peu enviable sur sa résistance et ses possibilités d’action réelle, dans un environnement très difficile, la jeune fille de 25 ans s’accroche en partageant courageusement le quotidien des Sarajeviens assiégés, subissant des bombardements, des mortiers, les snipers, les coupures d’eau et d’électricité, la famine et la mort! Elle s’intègre vite et fait partie du premier convoi pour Gorazde, la ville située à l’est de Bosnie, elle aussi coupée du monde durant trois ans, bombardée et privée de tout, dont la moitié des habitants ont été tués par les forces des paramilitaires et extrémistes serbes.
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FIFF 2019 : Les héros ne meurent jamais, de Aude-Léa Rapin, replonge les festivaliers de Namur dans la terre en Bosnie-Herzégovine et ses spectres

Dans une rue de Paris, un inconnu interpelle violemment Joachim en le nommant Zoran et croit reconnaitre en lui un soldat mort en Bosnie le 21 août 1983. Or, le 21 août 1983 est le jour même de la naissance de Joachim ! Alors qu’il raconte cet incident à une amie, Alice (Adèle Haenel), le filme dans un studio parisien.
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Le Warm Film Festival de Sarajevo consacré aux conflits mondiaux

La cinquième édition du Warm Film Festival s’est tenue à Sarajevo de 10 à 13 juillet, organisé par la Warm Fondation, l’ambassade de France et et le Sarajevo Film Festival (SFF). Ce festival présente des films inédits, consacré aux conflits mondiaux.
Rémy Ourdan, journaliste au quotidien parisien Le Monde, qui a couvert le Siège de Sarajevo mais aussi séjourné au Rwanda, en Sierra Léone ou en République centrafricaine, avait organisé pour le 20 anniversaire du Siège, une réunion nommée Sarajevo 2012 en présence de nombreux correspondants qui ont suivi les tristes événements survenus durant les conflits fratricides des Slaves du sud. Ce rassemblement fut la base de la Fondation Warm qui, 9 mois plus tard, a créé le festival, pour marquer le 100e anniversaire de début de Grande Guerre. Parmi les invités, le caricaturiste français Plantu, le cinéaste allemand  Marcel Mettelsiefen, son collègue syrien Ossama Mohammed,  le photojournaliste Camille Lepage, tuée un mois après, en Afrique.
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Nihad Kresevljakovic, directeur du Festival International de Théâtre MESS de Sarajevo, lauréat du Prix Kairos 2019

Le directeur du Festival International de Théâtre MESS, le Sarajevien Nihad Kresevljakovic, est le lauréat de prix Kairos 2019, destiné à ceux qui oeuvrent pour la culture européenne : producteurs, galeristes, metteurs en scène, directeurs d’institutions artistiques et culturelles, en faisant les liens entre  habitants du vieux continent. Son nom, le prix le doit au dieu grec Kairos, celui du “vrai moment”; son but est de promouvoir et encourager des personnes capables de faire avancer grâce à la créativité et la culture la compréhension entre les peuples. 
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Le côté ensoleillé de la Fédération de Bosnie-Herzégovine 2018

Pour rafraîchir et améliorer le tourisme culturel de Bosnie-Herzégovine deux institutions ont uni leurs efforts et savoir-faire en créant la sortie de “personnages historiques” dans les rues de la capitale.

Ville martyre, Sarajevo est actuellement une destination très attractive, visitée ces dernières années par un nombre considérable de touristes et curieux du monde entier. Le projet intitulé Le côté ensoleillé de la Fédération de Bosnie-Herzégovine 2018 semble s’inscrire dans le souhait des autorités et acteurs culturels de la région d’offrir aux visiteurs une meilleure image de Sarajevo! Cette action a été imaginée et élaborée par le Centre d’Art Obala et l’agence PRimera de Mostar avec le soutien du Ministère du tourisme et de l’environnement.
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