Tahar Rahim

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Monsieur Aznavour, de Mehdi Idir et Grand Corps Malade, propose un biopic très démonstratif et illustratif porté par la prestation de Tahar Rahim

Conforté par l’aval des proches de l’artiste, le duo de cinéastes a choisi de se concentrer sur une période allant de l’enfance de Charles Aznavour jusqu’à son ascension dans les années septante en mettant la lumière sur son talent, ses travers, ses forces, ses amours et ses amitiés. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Napoelon de Ridley Scott : lourdeau et pleurard

Évacuons tout de suite un malentendu : ce film n’est ni un biopic ni un film historique. Scénarisé par David Scarpa, Napoleon use de la licence artistique pour permettre à Ridley Scott, pourtant fasciné par l’histoire – « j’ai une préférence pour le drame historique » dit-il – de présenter sa propre version de Napoléon. Hélas, le point de vue fait cruellement défaut, le Napoléon de Scott oscillant en permanence entre l’envie de lui donner un souffle épique et le cantonner dans l’espace de la mégalomanie. Résultat : nous avons un citoyen-soldat, puis un empereur-soldat qui semble surtout coincé dans un comportement infantile qui part à la guerre d’abord pour rendre fière sa mère. Une fois que Joséphine (Vanessa Kirby) apparaît dans sa vie, toute sa psychologie guerrière et d’accession au pouvoir s’appuie sur son amour, à la fois inconditionnel et contrarié, pour cette femme plus âgée que lui – même si l’actrice qui l’incarne est plus jeune que Joaquin Phoenix, mais Ridley Scott n’en est pas à un choix approximatif près. «  Tu n’es rien sans moi ou ta mère », lui assène d’ailleurs Joséphine lors de l’une de leurs disputes. (…)

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Cannes 2021Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2021 : une conférence de presse du président et des membres du jury empreinte de politique et imprégnée par la joie de retrouver le septième art

Le Festival de Cannes s’est ouvert ce mardi avec la traditionnelle conférence de presse du président, le cinéaste new-yorkais Spike lee, et les membres du jury de la compétition officielle, un jury essentiellement féminin : la cinéaste franco-sénégalaise Mati Diop (Grand Prix de Cannes 2019 avec Atlantique en 2019), la chanteuse Mylène Farmer, l’actrice-réalisatrice- scénariste et productrice américaine Maggie Gyllenhaal, la réalisatrice et scénariste autrichienne Jessica Hausner (Little Joe, 2019), l’actrice-scénariste et réalisatrice française Mélanie Laurent, le réalisateur-scénariste et producteur brésilien Kleber Mendonça Filho, l’acteur français Tahar Rahim et l’acteur sud-coréen Song Kang-ho.
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Berlinale 2021Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2021 – Berlinale Special: The Mauritanian (Der Mauretanier): Spotlight auf das Guantanamo-Gefängnis

Dieser Film beruht auf einer wahren Geschichte. Dieser Satz taucht mittlerweile bei extrem vielen Filmen im Vorspann auf, aber nur selten stimmt dies wie in diesem Fall. Regisseur Kevin Macdonald ist sowohl beim Spielfilm (Der letzte König von Schottland, State of play) als auch bei Dokumentarfilmen (Ein Tag im September, Marley) dafür bekannt, das er vor politischen Themen, auch wenn sie unpopulär sind, nicht zurückschreckt. Diesmal nimmt er sich der Geschichte des Mauritaniers Mohamedou Ould Slahi an, der kurz nach den Attentaten von 9/11 auf einer Hochzeitsfeier verhaftet wird und zunächst bis 2005 spurlos verschwindet. Der französische Schauspieler Tahar Rahim (Ein Prophet, Le Pari- Das Vergangene) spielt diesen Mann virtuos, ja man denkt, er ist der Inhaftierte.
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Berlinale 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2019 – Compétition jour #1: The Kindness of Strangers – Une romance entre invisibles de la société fait l’ouverture de la Berlinale

Au moins une chose de sûre : le film part d’une bonne intention ! Une chaîne de gentillesse peut sauver les gens ; pardonner et se pardonner à soi-même également.
Lone Scherfig, la réalisatrice danoise mainte fois primée (dont l’Ours d’argent – Grand prix du jury) pour son film Italian for Beginners (2000), reprend ici la structure des personnages qui se mettent doucement en place et finissent par se croiser. Cette approche tout à fait classique met un peu de temps à aboutir (et le film, à son bout fait partie de ceux qui n’en finissent pas d’en finir), mais surtout n’offre que très peu de latitude aux personnages pour se développer ; l’impression de rester à la surface des choses freine l’enthousiasme pour un film par ailleurs efficace dans son genre : un film romantique aux abords dramatiques.
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