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lifestyle & responsible citizenship

Auteur : Malik Berkati

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Pour Cristian Mungiu, le cinéma est l’art du réel – Entretien avec le cinéaste à l’occasion de la sortie de R.M.N.

(…) Cristian Mungiu expose, sans prendre de pincettes du politiquement correct, la xénophobie ordinaire, quotidienne, qui trouve son équivalent dans chaque société, mais aussi les dommages de l’éducation masculiniste, les absurdités du système de subventions européennes, la difficulté de vivre ensemble. Ces aspects se retrouvent dans une scène d’une quinzaine de minutes, à couper le souffle, prise comme tout le film en un plan-séquence, sorte d’assemblée populaire où chaque groupe ethnique – roumain, allemand, hongrois – parle dans sa langue et va décider du sort des sri-lankais, scène-matrice de laquelle jaillit toutes les peurs, les récriminations, les violences de cette communauté repliée sur elle-même. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

FFW2022 – Die Französische Filmwoche Berlin vom 24. bis zum 30. November 2022

Seit nunmehr 22 Jahren findet Ende November, zeitgleich mit den Weihnachtsmärkten, in Berlin ein Festival des frankophonen Films statt, bei dem das Berliner Publikum die Möglichkeit hat, deutsche Premieren zu sehen, von denen viele in den nächsten Monaten in die deutschen Kinos kommen, sowie zahlreiche Gäste zu treffen. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

La Nuit du Court métrage de Lausanne fête ses 25 ans le 18 novembre 2022

Les courts métrages ne sont pas des œuvres cinématographiques mineures, conditionnées par de petits budgets et l’accès aux étudiants à leurs diplômes de fin d’études en cinéma. Les courts métrages répondent aux mêmes logiques artistiques que les longs métrages – un mauvais court de 3 minutes peut paraître très long à regarder – et devraient répondre aux mêmes logiques de l’industrie du cinéma. Nous parlons au conditionnel, car malheureusement, ce sont souvent les longs métrages qui ne répondent pas à cette logique industrielle : combien de cinéastes gâchent leurs films en n’osant pas passer au court alors que leur propos ne tient pas sur la longueur… Heureusement, des réalisateurs et réalisatrices réputé∙es n’hésitent pas à gratifier leur public de courts métrages quand cela correspond à leur moment artistique (Sally Potter, Wes Anderson, Jean-Luc Godard, Denis Villeneuve, Tom Tykwer, Les frères Coen, entre nombreux autres). (…)

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Culture / KulturForum citoyen / BürgerforumProjets jeunes / Jugendprojekte

18e édition du Festival Les Créatives du 15 au 27 novembre 2022 à Genève

Avec près de 70 évènements pluridisciplinaires (musique, théâtre, lectures, conversations, expositions, projections, ateliers) dans plus de 40 lieux, le festival investira la Ville et le Canton de Genève de jour comme de nuit dans une logique intersectionnelle. L’association qui met sur pied ce festival explique son projet en ces termes : (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

38e édition du Warsaw Film Festival : la cinéaste lettonne Linda Olte remporte deux prix pour le drame social Māsas (Sisters)

Un des aspects intéressants des festivals de films est de capter, à travers leurs sélections, l’air du temps qu’inspirent les cinéastes. Dans la sélection du festival d’Odessa, qui n’a pas pu avoir lieu cette année pour les raisons que l’on sait, invité au festival de Varsovie, la guerre et ses conséquences sur la vie collective et individuelle étaient bien entendu au centre des préoccupations. Dans les autres sections, ce sont les sujets sociétaux, et singulièrement ceux qui concernent la famille et les enfants, qui émergent, à travers des portraits au confluent de l’intime et du politico-social. Parmi les angles d’approches proposées, le désir de parentalité, l’inadaptation à devenir parent et/ou l’adoption sont revenus dans plusieurs productions. Parmi elle, Māsas (Sisters), de la cinéaste, scénariste et monteuse lettone Linda Olte, qui a remporté deux prix, celui de la critique internationale et celui du meilleur film dans la Competition 1-2 (premier et second long métrage). (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

FFC2022 – Vom 8. bis 13. November Cottbus wird zum Dreh- und Angelpunkt des osteuropäischen Films

Das FilmFestival Cottbus (FFC) ist seit 32 Jahren ein Treffpunkt für Liebhaber des osteuropäischen Kinos und hat sich im Laufe der Jahre zu einem wichtigen Begegnungszentrum für Produzent*innen, Filmschaffende, Drehbuchautor*innen und andere Beteiligte der Branche entwickelt, in dem zahlreiche Projekte initiiert und/oder entwickelt werden. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturForum citoyen / Bürgerforum

Die 15. Ausgabe von Afrikamera – Aktuelles Kino aus Afrika: 08.–13. November 2022 in Berlin – Kino Arsenal, Humboldt Forum, BrotfabrikKino, Heinrich-Böll-Stiftung

Unter der künstlerischen Leitung von Alex Moussa Sawadogo wird das Festival jedes Jahr grösser, sowohl in seiner Konzeption und seinen künstlerischen Angeboten als auch in seiner Lokalisierung in der Stadt Berlin, die es in diesem Jahr in vier Orte einzieht.Während im Arsenal neben der Eröffnung und Abschlussveranstaltung der überwiegende Teil der Filmformate zum Themenschwerpunkt „Migration & Diaspora“ gezeigt wird, wird im Humboldt Forum, neben ausgewählten Filmen, Sonderformate wie eine Theaterperformance und aktuelle Virtual Reality-Filme vom afrikanischen Kontinent präsentiert. In den Räumlichkeiten des langjährigen Festivalpartners Heinrich-Böll-Stiftung wird eine Sonderveranstaltung zum Thema „Flucht und Migration“ durchgeführt. Ein neuer Spielort ist das BrotfabrikKino, hier wird eine Auswahl an Highlights aus dem Programm wiederholt. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Dans La Conspiration du Caire (Boy From Heaven), le réalisateur suédois Tarik Saleh  met en scène un candide pris entre le marteau et l’enclume du pouvoir bicéphale égyptien. Rencontre

Après Le Caire confidentiel (2017), Tarik Saleh s’est vu interdire l’accès au territoire égyptien, terre d’origine de son père. Le réalisateur suédois revient cependant sur les écrans avec un thriller politico-religieux, La Conspiration du Caire (Boy From Heaven), prix du scénario au festival de Cannes 2022, dans lequel il n’épargne pas les instances de pouvoir d’un pays qui mêle politique et religion. (…)

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Culture / KulturThéâtre / Theater

Une pièce espagnole de Yasmina Reza, mise en scène par Claude Vuillemin au Théâtre Les Amis à Carouge – jusqu’au 9 octobre 2022

Une rose est une rose est une rose selon la formule qui a consacré Gertrude Stein – chez Yasmina Reza, on pourrait dire : une pièce est une pièce est une pièce. Le méta-théâtre de sa Pièce espagnole plonge le public dans trois niveaux de récit et d’interprétation.
La matriona de cette poupée gigogne théâtrale met en scène une famille composée de la mère, Pilar (Margarita Sanchez), Nuria, sa célèbre fille, actrice de cinéma (Patricia Mollet-Mercier), sa seconde fille Aurelia (Sabrina Martin), actrice, elle aussi,, mais sans reconnaissance publique et le mari de celle-ci, Mariano (Mauro Bellucci), professeur de mathématique alcoolique. Pilar veut présenter à sa famille son amoureux, Fernan, un gérant immobilier. Les matriochkas du dispositif consistent en second niveau à interrompre la pièce de famille pour que les acteurs et les actrices, à tour de rôle, s’adressent, face au public, à celui-ci, ou à un membre imaginaire de l’équipe technique, ou même à l’auteur de la pièce espagnole. Sortant de leurs personnages, ils et elles livrent, dans des monologues, leurs réflexions sur le métier de commedien.ne, sur le théâtre et la vie en général. La dernière poupée narrative focalise le champ sur Aurelia qui répète avec son mari les scènes d’une pièce bulgare, parfait contrepoint à la carrière flamboyante de sa sœur.

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

ZFF2022 – Blue Jean de Georgia Oakley illustre les effets d’une loi contre « la promotion de l’homosexualité » dans le Royaume-Uni des années 80. Tristement actuel !

Si l’histoire que nous raconte Georgia Oakley dans son premier film se situe à la fin des années huitante dans le Royaume-Uni de Thatcher, elle nous projette avec violence dans le présent sociétal mondial qui ne cesse de s’assombrir.
Nous sommes au nord de l’Angleterre en 1988. Jean (Rosy McEwen) est professeure d’éducation physique, motivée et respectée par ses élèves. Elle se voit cependant contrainte de vivre une double vie, car elle est lesbienne. Le pays s’enflamme suite au débat lancé par le gouvernement conservateur de Margaret Thatcher sur une loi qui stigmatise la communauté homosexuelle et finit par être adoptée : la Section 28, qui ordonne aux écoles publiques britanniques de ne pas « promouvoir l’enseignement de l’acceptabilité de l’homosexualité en tant que prétendue relation familiale ». Une phrase sinistrement célèbre de la Première ministre britannique évoque ainsi sa position : « Les enfants qui ont besoin qu’on leur apprenne à respecter des valeurs traditionnelles apprennent qu’ils ont un droit inaliénable à être gays. On les trompe en les privant d’un bon départ dans la vie ». Londres mettra quinze ans à abroger cette loi ! Triste constat : le retour à ce fantasme de « la promotion de l’homosexualité » se propage dans les années 2020 jusque dans les pays que l’on dit développés. En Russie bien sûr, mais aussi la Hongrie, la Pologne, des tentatives également aux États-Unis, pas plus tard que ce dimanche avec la victoire aux élections législatives italiennes de Fratelli d’Italia, parti d’extrême-droite dont sa cheffe de file a précisément inscrit ce sujet à son programme… tous ces pays et/ou partis remettant également en cause, au passage, le droit à l’avortement… (…)

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