LGBTQ

Berlinale 2024Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2024 – Panorama : Avec All Shall Be Well, Ray Yeung fait une incursion délicate dans la réalité homosexuelle de Hong Kong. Rencontre

Avec  Suk Suk (Un printemps à Hong Kong, 2019), le réalisateur hongkongais Ray Yeung avait déjà exploré la complexité de la vie quotidienne au sein de la communauté homosexuelle, en particulier pour les personnes âgées. Dans son dernier film, All Shall Be Well, Yeung plonge les spectateurs dans le tourbillon émotionnel de la vie d’Angie et Pat, un couple lesbien ayant partagé trois décennies de leur vie à Hong Kong. (…)

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Berlinale 2024Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2024 – Panorama : Voyage queer entre la Géorgie et la Turquie avec Crossing de Levan Akin. Rencontre

Le cinéaste suédois d’origine géorgienne avait fait sensation en 2019 avec And Then We Danced, présenté à la Quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes. Crossing, son quatrième long métrage a ouvert la section Panorama de la Berlinale, reprenant les thèmes chers au réalisateur : l’exploration des modèles de genres, de classes sociales et de sexualités. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2023

Locarno 2023 – Cineasti del presente: Todos los incendios (All the Fires), un film d’apprentissage insolite qui joue avec le feu. Rencontre avec Mauricio Calderón Rico

Le cinéaste mexicain Mauricio Calderón Rico l’indique clairement dès le titre de son premier long-métrage : il n’existe pas un seul type de feu, ils sont multiples. C’est ce qui rend le feu à la fois fascinant, salvateur et destructeur. Le feu, c’est la vie et la destruction, la lumière et l’ombre (indirectement puisque comme il est dit dans un des dialogues, le feu n’en a pas), la passion comme, à faible intensité, un moyen de veille. Pour Bruno (Sebástian Rojano), qui a perdu son père et a de la difficulté à accepter que sa mère entame une nouvelle relation, le feu est un moyen d’expression, un cri intérieur qui cherche son écho au monde. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

ZFF2022 – Blue Jean de Georgia Oakley illustre les effets d’une loi contre « la promotion de l’homosexualité » dans le Royaume-Uni des années 80. Tristement actuel !

Si l’histoire que nous raconte Georgia Oakley dans son premier film se situe à la fin des années huitante dans le Royaume-Uni de Thatcher, elle nous projette avec violence dans le présent sociétal mondial qui ne cesse de s’assombrir.
Nous sommes au nord de l’Angleterre en 1988. Jean (Rosy McEwen) est professeure d’éducation physique, motivée et respectée par ses élèves. Elle se voit cependant contrainte de vivre une double vie, car elle est lesbienne. Le pays s’enflamme suite au débat lancé par le gouvernement conservateur de Margaret Thatcher sur une loi qui stigmatise la communauté homosexuelle et finit par être adoptée : la Section 28, qui ordonne aux écoles publiques britanniques de ne pas « promouvoir l’enseignement de l’acceptabilité de l’homosexualité en tant que prétendue relation familiale ». Une phrase sinistrement célèbre de la Première ministre britannique évoque ainsi sa position : « Les enfants qui ont besoin qu’on leur apprenne à respecter des valeurs traditionnelles apprennent qu’ils ont un droit inaliénable à être gays. On les trompe en les privant d’un bon départ dans la vie ». Londres mettra quinze ans à abroger cette loi ! Triste constat : le retour à ce fantasme de « la promotion de l’homosexualité » se propage dans les années 2020 jusque dans les pays que l’on dit développés. En Russie bien sûr, mais aussi la Hongrie, la Pologne, des tentatives également aux États-Unis, pas plus tard que ce dimanche avec la victoire aux élections législatives italiennes de Fratelli d’Italia, parti d’extrême-droite dont sa cheffe de file a précisément inscrit ce sujet à son programme… tous ces pays et/ou partis remettant également en cause, au passage, le droit à l’avortement… (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Et puis nous danserons (And Then We Danced), troisième long métrage de Levan Akin, souligne la difficulté des communautés LGBTQ dans une société conservatrice

Le cinéaste géorgien choisit d’analyser le conservatisme de la société de son pays à travers la lunette de lecture de la danse traditionnelle, très stylisée et esthétisante mais que les défenseurs du genre revendiquent très masculines malgré les apparences.

And then we danced s’ouvre avec des enchaînements et des répétitions de chorégraphie dans une salle de danse; le professeur, Aleko (Kakha Gogidze) qui a un petit côté à la Maurice Béjart, fixe avec dureté le couple d’élèves qui danse avec grâce et finesse : Merab (Levan Gelbakhiani) et Mary (Ana Javakishvili) dansent en couple depuis de très nombreuses années au sein de l’Ensemble National Géorgien. Un jeune homme entre dans la salle : Irakli (Bachi Valishvili). Le jeune danseur remarque tout de suite la présence et le charisme du nouveau venu. Par contre le professeur lui fait enlever sa boucle d’oreille. Son monde est brusquement bouleversé lorsque le charismatique Irakli arrive et devient son plus grand rival, ainsi que son désir le plus intense. Dans une société conservatrice où les normes sont fondamentales, Merab va devoir se libérer de ses carcans.
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Cinéma / KinoCulture / KulturForum citoyen / Bürgerforum

Genève : la 21ème édition du Festival Filmar en América Latina se tiendra du 15 novembre au 1er décembre 2019 à Genève ainsi que dans des communes du canton et de France voisine

La 21e édition du Festival Filmar alternera rencontre avec des Cinéastes engagé.es, des projections d’œuvres fortes et des débats d’actualité très variés et enrichissants. Filmar, la plus importante manifestation culturelle de Suisse dédiée à l’Amérique latine, qui contribue également au rayonnement de Genève, ville de dialogue et de culture, est l’un des seuls festivals qui s’autofinance à hauteur de 25%, signe du soutien indéfectible de son public, toutes générations confondues.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Les crevettes pailletées : un film qui invite dans une joyeuse immersion aux Gay Games, en Croatie, grâce à une équipe de water-polo

Après avoir tenu des propos homophobes, Mathias Le Goff, vice-champion du monde de natation, est condamné à entraîner “Les Crevettes Pailletées”, une équipe de water-polo gay, davantage motivée par la fête que par la compétition. Cet explosif attelage va alors se rendre en Croatie pour participer aux Gay Games, le plus grand rassemblement sportif homosexuel du monde. Le chemin parcouru sera l’occasion pour Mathias de découvrir un univers décalé qui va bousculer tous ses repères et lui permettre de revoir ses priorités dans la vie.
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