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Cannes 2022Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2022 : Revoir Paris, d’Alice Winocour, présenté dans la Quinzaine des Réalisateurs, s’inspire des attentats de Paris pour en donner une vision personnelle

À Paris, Mia (Virgie Efira), interprète du russe au français à la radio, est prise dans un attentat dans une brasserie. Trois mois plus tard, alors qu’elle n’a toujours pas réussi à reprendre le cours de sa vie et qu’elle ne se rappelle l’évènement que par bribes, Mia décide d’enquêter dans sa mémoire pour retrouver le chemin d’un bonheur possible alors qu’elle croise Thomas (Benoît Magimel), un autre rescapé qui était alors courtier financier. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Padrenostro, de Claudio Noce, plonge les spectateurs dans les Années de plomb qui ont ébranlé la péninsule italienne

Avec Padrenostro, présenté à la Mostra 2020, Claudio Noce signe son troisième long métrage après Good Morning Aman (2009) et La foresta di ghiaccio (La forêt de glace, 2014). Recourant pour son titre à une prière catholique pour rendre hommage à son père auquel le film est dédié, Claudio Noce s’inspire d’un événement bien réel qui a touché sa famille : le père du réalisateur, le commissaire adjoint Alfonso Noce, magistrat à la tête de la brigade antiterroriste à Rome, est blessé lors d’un attentat qui coûte la vie à un membre de son escorte et à un terroriste. L’attentat est commis par les NAP – Nuclei Armati Proletari (les noyaux armés prolétariens) le 14 décembre 1976. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Atlas du cinéaste tessinois Niccolò Castelli – L’expression de l’immanence cathartique

Atlas, le dernier film du cinéaste tessinois Niccolò Castelli vient d’ouvrir les 56e Journées de Soleure qui se déroulent cette année, pandémie oblige, en ligne (toutes les informations ici).
La trame de l’histoire est très simple : Allegra (Matilda De Angelis que l’on a pu voir récemment dans la série The Undoing), une jeune alpiniste passionnée, a survécu à un attentat terroriste au Maroc qui a tué trois de ses amis. Ecrasée et consumée par la culpabilité et la haine, elle n’est plus elle-même. Ses proches, qui réagissent chacun.e à leur manière, sont impuissants face à sa souffrance et n’arrive plus à communiquer avec elle. Pour retrouver la confiance en la vie, elle doit s’engager dans un voyage reconstituant et se remettre en question. Elle rencontre Arad, un jeune réfugié du Moyen-Orient, ce qui l’amène à une rencontre-confrontation, autant avec l’Autre qu’avec elle-même.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Film Fest Gent 2019 – Papicha, premier long métrage de fiction de Mounia Meddour : une ode à la liberté !

Juste avant sa sortie en Europe, et après avoir fait partie de la programmation de plusieurs festivals depuis sa Première à Cannes 2019 dans la section Un Certain Regard, la sortie du film en Algérie a été annulée ! Cependant, par un phénomène que l’on pourrait qualifier de génie algérien, Papicha concourra en tant que représentant de l’Algérie pour le meilleur film étranger aux Oscars, l’Academy ayant accepté de faire une dérogation, puisque pour qu’un film soit éligible dans cette catégorie, il faut qu’il ait été projeté au minimum 7 jours dans le pays représenté.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

FIFF 2019 : Papicha, de Mounia Meddour, a surmonté l’obscurantisme et représentera l’Algérie aux Oscars

Alger, fin des années nonante . Papicha replonge les festivaliers dans l’horreur de la désormais célèbre décennie de la terreur où les faux barrages et les décapitations sommaires sont pratiqués à travers tout le pays.
Nedjma, dix-huit ans, étudiante en français, habite la cité universitaire, rêve de devenir styliste. D’alleurs, elle passe son temps à dessiner pendant les cours. A la nuit tombée, elle se faufile à travers les mailles du grillage de la Cité avec ses meilleures amies pour rejoindre la boîte de nuit L’étoile noire, où elle vend ses créations aux « papichas », jolies jeunes filles algéroises coquettes et modernes.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Les Bienheureux (2017) de Sofia Djama : un rétroéclairage très juste sur l’actualité algérienne (2019)

L’après décennie noire inspire les jeunes réalisateur.trice.s qui depuis quelques années revitalisent le cinéma algérien (ici un article que nous avions article consacré à cette nouvelle génération). Sofia Djama, dont Les Bienheureux (The Blessed) est le premier long métrage présenté à la Mostra de Venise 2017, prend à bras le corps ce sujet qui, comme le printemps des hirondelles attendues par Karim Moussaoui (En attendant les hirondelles) la même année 2017, se retrouve directement face à l’actualité en ce début 2019. Ces deux films dépeignent une société désillusionnée empêtrée, après une décennie de terrorisme traumatisante, dans un conflit générationnel qui aliène les avancées collectives et les projets de vie individuels. Mais le verrou a enfin sauté et Sofia Djama était rayonnante à la présentation de son film ce 4 avril 2019, première projection après la démission du président Abdelaziz  Bouteflika  !

« Si mon film perd un jour de son actualité, j’en serais heureuse !»

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Wintermärchen : un film émétique dans l’univers putride d’une cellule terroriste d’extrême-droite

Il y a des histoires qui claquent sur l’actualité! Wintermärchen, présenté au dernier festival de  Locarno en compétition, fait partie de ces films qui rencontrent à leur sortie les images qui passent en boucle sur les chaînes d’info en continue, en l’occurrence l’attentat terroriste d’un suprémaciste blanc australien à Christchurch en Nouvelle-Zélande contre deux mosquées qui a fait 50 victimes le 15 mars 2019.

Ce film n’a malheureusement rien d’une fable, même d’hiver, si ce n’est le titre. Dès les premières minutes, cette impression de malaise de se retrouver dans l’histoire qui a fait la Une des journaux en Allemagne depuis 2013 avec le procès de la NSU (Nationalsozialistischer Untergrund – Parti national-socialiste souterrain) à travers la femme du trio maléfique – les deux hommes s’étant suicidés – Beate Zschäpe pour des meurtres d’étrangers ou d’Allemands d’origine étrangère entre 2000 et 2007.
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Berlinale 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2019 : André Téchiné, venu présenter L’adieu à la nuit, révèle les motivations qui l’ont poussé à faire un film sur la radicalisation des jeunes – Interview

Quelle a été la motivation initiale pour faire ce film ?

Je voulais que l’argument soit très droit et très simple et j’ai imaginé un personnage de ma génération – Catherine Deneuve – face à de jeunes islamistes radicalisés; cela a été l’argument très simple dramatique du film : qu’est-ce que vous feriez à la place de Catherine Deneuve ? Qu’est-ce que je ferais à la place de Catherine Deneuve si, tout un coup, quelqu’un qui m’est proche, quelqu’un de ma propre famille passait de l’autre côté ?
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Kino Arsenal Berlin 3-6 mai 2018: The Past In The Present – Neue Filme aus Algerien

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Dans cette belle série de films que propose Arsenal – l’Institut allemand du film et de l’art de la vidéo – se reflètent les affres qui tourmentent cette société multi-traumatisée, les fissures – se ce ne sont des gouffres – qui la travaillent et la réflexion lucide mais défaitiste articulée par les Algériens eux-mêmes, quelle que soit leur appartenance de classe ou de génération. Le choix des formes cinématographiques, allant du film de fiction au documentaire en passant par l’essai cinématographique, fait honneur à l’hétérogénéité culturelle d’un pays souvent réduit au canevas de son passé glorieux autodafé, et que Birgit Kohler, la curatrice de cette série, traite avec perspicacité dans sa complexité et sa richesse.
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Berlinale 2018Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2018 – compétition jour #5: Utøya 22. juli / 3 Tage in Quiberon

À regarder le programme, il était clair qu’au premier film en compétition de la journée, personne n’allait s’endormir, même si la séance de 9 heures est habituée aux ronflements. Le titre, Utøya 22. juli, et déjà un frisson parcourt l’échine. Le second film, dans tout autre registre, faisait le portrait d’un instant de la vie de Romy Schneider, 3 jours à Quiberon, femme qui en termes de drames personnels était également bien servie. Dire que nous n’avons pas beaucoup eu l’occasion de faire jouer les muscles zygomatiques s’apparente à un euphémisme.
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