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Auteur : Firouz Pillet

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Gaspard Ulliel fauché au sommet de sa carrière : sa disparition ébranle ses pairs comme la communauté de cinéphiles

Alors qu’il passait des vacances en famille en Savoie, Gaspard Ulliel nous a quittés ce mercredi 19 janvier 2022 après avoir été admis la veille au service des urgences du CHU de Grenoble. Le comédien français âgé de trente-sept ans avait été grièvement blessé dans un accident de ski sur une piste bleue du domaine de la Rosière où il était entré en collision avec un skieur. Ce drame a provoqué une immense tristesse et de très nombreux hommages affluent tant du milieu culturel que du monde politique. (…) Réécouter l’entretien de 28 minutes accordé à j:mag à la Berlinale 2018

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Nightmare Alley: dans l’univers singulier de la mise en scène de Guillermo del Toro

Au début des années quarante, alors que Roosevelt s‘apprête à engager les États-Unis dans la seconde Guerre mondiale, Stanton Carlisle (Bradley Cooper) traverse une mauvaise passe et débarque dans une foire itinérante dirigée par Clement « Clem » Hoately (William Dafoe). Il parvient à s’attirer les bonnes grâces d’une voyante, Zeena (Toni Collette) et de son mari Pete Krumblein (David Strathairn), une ancienne gloire du mentalisme. S’initiant auprès d’eux à leur art, il y voit un moyen de décrocher son ticket gagnant pour le succès et décide d’utiliser ses talents nouvellement acquis pour arnaquer l’élite de la haute société new-yorkaise de l’époque. Avec la vertueuse et fidèle Molly Cahill (Rooney Mara) à ses côtés, persuadé d’être devenu invincible, Stanton se met à échafauder un plan pour escroquer un dangereux magnat, Ezra Grindle (Richard Jenkins), aussi puissant que dangereux. Pour ce faire, il va recevoir l’aide inattendue mais bienvenue d’une mystérieuse psychiatre, la Dre Lilith Ritter (Cate Blanchett), qui pourrait bien se révéler la plus redoutable de ses adversaires…

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Love of Fate, de Pierre-Alain Meier, bouleverse et marque de manière impérissable. Rencontre [audio]

Un million et demi de Syriens ont fui au Liban. Un petit nombre d’entre eux peuvent bénéficier de programmes de réinstallation. Le documentaire Love of Fate, de Pierre-Alain Meier, suit deux familles qui se trouvent dans la Plaine de la Bekaa : une famille de milieu aisé et une famille de bédouins qui abordent l’immigration de manière très différente. À la veille de leur départ pour l’Allemagne, au dernier moment, le destin s’en mêle et l’une des deux familles ne partira finalement pas. Le Mektoub, le destin, si important au Moyen-Orient, joue ici un rôle crucial. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Presque, film coréalisé par Bernard Campan et Alexandre Jollien, qui en tiennent les rôles principaux, dépeint le chemin initiatique de deux hommes dont la rencontre fortuite engendra une amitié solide comme un roc

Inspiré par leur amitié à la ville, l’histoire de Presque a été un long processus quant à l’écriture et le tandem formé par Bernard Campan et Alexandre Jollien s’est fait aider par Manuel Poirier et Hélène Crémillon, qui a apporté la touche finale au scénario en y insérant les instants de tensions, ainsi que Philippe Godeau, le producteur, qui a aussi participé à l’écriture. Le duo a puisé dans leurs moments d’échanges et dans le parcours d’Alexandre pour réaliser un « feel-good movie », un film empli d’optimisme et de joie de vivre communicative, dirait-on dans la langue de Molière. Presque aborde les thèmes du handicap, des blessures de la vie, du deuil impossible à faire et de la culpabilité, le tout mâtiné de philosophie ! (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Jane par Charlotte permet une rencontre entre deux femmes pudiques qui se dévoilent en toute sincérité

Pour son premier film derrière la caméra, Charlotte Gainsbourg choisit de rendre hommage à Jane Birkin – à la femme, à l’artiste, à la Muse de Gainsbourg, à l’icône des années septante mais surtout à sa mère. Charlotte Gainsbourg, équipé de sa caméra et de son appareil photo, a commencé à filmer sa mère pour la regarder comme elle ne l’avait jamais fait et pour nous la dévoiler comme Jane Birkin ne nous est jamais apparue. La pudeur de l’une face à celle de l’autre n’avait jamais permis un tel rapprochement. Mais par l’entremise de la caméra, la glace se brise pour faire émerger un échange inédit, complice, émouvant, échelonné sur plusieurs années, qui efface peu à peu les deux artistes et révèle les femmes, les mères, les filles, les sœurs, les mettant délicatement à nu dans une conversation intime inédite et universelle pour laisser apparaître une mère face à une fille. Jane par Charlotte mais aussi Charlotte face à Jane, renouant la relation mère-fille que les aléas de la vie ont parfois éloignées, sous le regard amusé de Joe, la fille cadette de Charlotte. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Adieu Monsieur Haffmann : Fred Cavayé adapte la pièce de théâtre de Jean-Philippe Daguerre pour en faire un thriller palpitant

À Paris, en 1941, François Mercier (Gilles Lellouche) est un homme ordinaire qui n’aspire qu’à fonder une famille avec la femme qu’il aime à la folie, Blanche (Sara Giraudeau), une jeune femme frêle et effacée. François est aussi l’employé d’un joaillier talentueux, au sommet de sa gloire, Joseph Haffmann. Le port de l’étoile jaune pour les Juifs est décrété. Au bord de la faillite, Joseph Haffmann, bijoutier juif, propose à son employé de prendre la direction de sa boutique en attendant que la situation s’améliore. Sachant qu’il doit également prendre le risque d’héberger clandestinement son « ancien » patron dans les murs de la boutique, François, désespéré de ne pas être encore père près de nombreuses années de mariage, finit par accepter le marché de Joseph à condition que celui-ci accepte le sien : « Blanche et moi voulons à tout prix avoir un enfant. Après plusieurs tentatives infructueuses, nous avons fait des examens… Je suis stérile. Monsieur Haffmann, j’aimerais que vous ayez des rapports sexuels avec ma femme le temps qu’elle tombe enceinte… ». Face à l’occupation allemande, les deux hommes n’auront d’autre choix que de conclure un accord dont les conséquences, au fil des mois, bouleverseront le destin de nos trois personnages. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Twist à Bamako : Robert Guédiguian a délaissé la Cité Phocéenne pour se plonger dans l’Indépendance du Mali et il réussit avec brio cette escapade politico-historique

Mali, 1960 : Samba (Stéphane Bak), jeune militant socialiste dont le père est un commerçant de bazins africains damassés et teintés à la main, rencontre au cours de l’une de ses missions en brousse Lara (Alicia Da Luz Gomes). Lara profite de la venue de Samba pour fuir sa famille qui l’a mariée de force avec le fils du chef village. Tandis que Lara découvre une nouvelle vie à Bamako, Samba commence à contester haut et fort certaines décisions de sa hiérarchie depuis que son père a été emprisonné. Nos deux héros se retrouvent un soir dans un des nombreux clubs de danse de Bamako et jurent de ne plus jamais se quitter. Samba amène Lara à la gare de Bamako afin qu’elle prenne un train pour Dakar où il la rejoindra…Mais les évènements vont en décider autrement.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Tove : Alma Pöysti fait des étincelles en incarnant la jeune Tove Jansson dans la dernière réalisation de Zaida Bergroth

Le film finno-suédois Tove bat des records, étant le film le plus vu en Scandinavie. Cette biographie de Tove Jansson a déjà été vendue dans plus de trente pays, selon les informations fournies par la productrice Andrea Reuter. Tove nous entraîne à Helsinki en 1945. La fin de la guerre apporte un nouveau sentiment de liberté artistique et sociale pour la peintre Tove Jansson, célèbre créatrice des Moumines. Dans une ville en reconstruction, l’Art moderne, les fêtes vertigineuses, voire débridées sont le quotidien de Tove Jansson qui entame une relation ouverte avec un homme politique marié (Shanti Roney) : sa vie peu conventionnelle la met en contradiction avec les idéaux stricts de son père sculpteur. Le désir de liberté de Tove est mis à rude épreuve lorsqu’elle rencontre la metteur en scène Vivica Bandler (Krista Kosonen). Son amour inconditionnel pour Vivica est électrique et dévorant, mais Tove commence à se rendre compte que l’amour qu’elle désire vraiment doit être réciproque.Par la suite, elle fait connaissance de Tuulikki Pietilä (Joanna Haartti), à la fidélité inébranlable. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturSport

King Richard, réalisé par Reinaldo Marcus Green, relate l’épopée des sœurs Williams : le résultat est envoûtant !

À travers la trajectoire de cette famille extraordinaire, King Richard, réalisé par Reinaldo Marcus Green, se concentre sur la personnalité de Richard Williams qui se révèle un personnage hors du commun. C’est en effet sa personnalité et sa redoutable volonté qui ont amené Richard Williams à devenir l’entraîneur de tennis de ses deux filles aînées,Venus et Serena. Richard Williams n’avait aucune expérience dans le sport comme entraîneur mais lorsque ses filles ont eu quatre ans, il a élaboré un plan décrivant dans le détail l’entraînement des futures championnes du monde. Les sœurs Williams sont devenues deux des plus grandes joueuses de l’histoire du tennis. Serena est sans conteste la meilleure joueuse de tennis de tous les temps, avec vingt-trois victoires en tournois du Grand Chelem. Venus Williams a remporté sept titres en Grand Chelem. Si, comme l’indique le tire du film de Reinaldo Marcus Green, le synopsis est consacré au père des joueuses mondiales et à sa méthodologie, King Richard accorde aussi une attention particulière à la vie familiale, au contexte socio-économique de la famille Williams, aux tensions interraciales, soulignant avec subtilité combien le chemin et plus long et plein d’embûches pour des Noirs-Américains. Le scénario, s’appuie majoritairement sur des faits bien réels même si l’histoire s’apparente à un véritable conte de fée, l’incarnation du « rêve américain hors normes », selon le scénariste du film, Zach Baylin. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Un héros, d’Asghar Farhadi, ou de la sanction apposée par les réseaux sociaux

Un héros commence alors que le personnage principal, Rahim (Amir Jadidi), est en prison pour non-paiement de sa dette. Il obtient deux jours de permission et tente de persuader son créancier de retirer sa plainte en lui promettant qu’il va tout mettre en œuvre pour en rembourser une partie, mais les choses ne se passent pas comme prévu. Durant cette brève permission, Rahim trouve un sac à main empli de bijoux en or. Après quelques tergiversations et hésitations, il colle des affiches pour retrouver la propriétaire dudit sac. A priori, Rahim semble un homme tout à fait normal mais désespéré de se trouver derrière les barreaux : ce sac et son précieux contenu sont une aubaine et vont bouleverser sa vie ; il devient rapidement un personnage dont on parle abondamment à la télévision et sur les réseaux sociaux.
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