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Berlinale 2021Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2021 – Forum: La violence de la routine de l’occupation. Rencontre avec le cinéaste israélien Avi Mograbi

Chantre du documentaire subjectif, Avi Mograbi, fidèle à son approche cinématographique iconoclaste, sonde dans Les 54 premières années – Manuel abrégé d’occupation militaire la machinerie de l’occupation israélienne dans les territoires palestiniens.
Le cinéma du réalisateur israélien est militant, engagé politiquement et artistiquement. Son travail documentaire, avec en son centre le conflit entre Israël et la Palestine dont il rend compte de l’intérieur, se joue du réel qu’il interprète en brouillant les codes du genre. (…)

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Berlinale 2021 – Panorama: Der menschliche Faktor (Human Factor), ein Familiendrama mit Thriller-Komponente

Eine lange Kamerafahrt durch ein scheinbar verlassenes Haus. Eine Familie fährt vor dem Haus vor, um ein langes Wochenende in seinem belgischen Ferienhaus zu verbringen. Doch bereits in den ersten Momenten bekommt man den Eindruck, dass mit dieser Familie nicht alles in Ordnung ist. Damit beginnt der neue Film des Italienischen, in Deutschland arbeitenden Regisseurs Ronny Trocker. Bekannt wurde dieser 2016, als sein erster Langfilm Die Einsiedler gleich in Venedig angenommen wurde. Und er bleibt auch in seinem zweiten Film den Themen Einsamkeit und dysfunktionale Beziehungen treu. Als Jan (Mark Waschke), der Mann, vom Einkauf zurückkommt, hört er oder ignoriert er (wie so vieles wird dies nicht völlig klar) Hilferufe seiner Frau Nina (Sabine Timoteo). Einbrecher seien im Haus und geflüchtet. Auch die Kinder Emma (Jule Hermann) und Lucas (Spencer Bogaert) haben nicht wirklich etwas gesehen. Weder sie noch die Polizei finden irgendwelche Spuren, nur die zahme Ratte von Lucas ist verschwunden. Man ist beunruhigt, will am nächsten Tag abreisen, bleibt aber doch und verbringt den Tag mit verschiedenen Aktivitäten. Nur Jan behagt der Besuch seines Schwagers mit dessen Ehemann nicht besonders (zu seiner Frau: Würdest Du Dich mehr um Deine Kinder kümmern, statt um Deinen Bruder,…).
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FIFDH 2021 : Silence Radio, de Juliana Fanjul, propose une immersion intense aux côtés de la journaliste mexicaine Carmen Aristegui dans son combat pour la liberté d’expression et la vérité

Pour son deuxième long-métrage, Silence Radio, qui a fait sa première mondiale au Festival de Zurich dans le cadre de la Compétition internationale des documentaires, la réalisatrice mexicaine installée en Suisse Juliana Fanjul reste dans son Mexique natal mais en changeant totalement de sujet. Son premier film, Muchachas, accompagnait au quotidien un groupe de femmes de l’ombre – les gouvernantes qui assurent l’intendance des opulentes demeures de riches familles mexicaines. Changement de registre pour ce second film : Juliana Fanjul a choisi de mettre en lumière la journaliste Carmen Aristegui, la voix indépendante des médias mexicains qui révèle, informe, dénonce les vices et les sévices du Mexique, en particulier son intrinsèque corruption. En effet, dans la masse de médias à la solde des personnes qui décident des informations, la journaliste multiprimée, Carmen Aristegui, résiste et ne cède pas aux pressions au risque de sa vie. Ce qui lui importe, c’est la vérité ! 
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Berlinale 2021 – Compétition:  Rengeteg – mindenhol látlak (Forest – I See You Everywhere) ou l’effet magnétisant du voyeurisme de micro-drames

Dix-huit ans après son premier long métrage Forest (Rengeteg, 2003), le réalisateur hongrois Bence Fliegauf poursuit dans la même veine son expérience anthropologique qui creuse le microréalisme, à l’époque avec une série de vignettes sur des couples en crise. Le film n’atteint pas le niveau de son poignant Csak a szél (Just The Wind), sur le sort cauchemardesque de la communauté Rom en Hongrie, qui avait remporté en 2012 l’Ours d’argent – Grand Prix du Jury, mais a cette qualité d’intriguer tout en portant dans son sillage une impression de déjà éprouvé.
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Berlinale 2021 – Compétition : Dénes Nagy, Ours de la meilleure réalisation pour Természetes fény (Natural Light)

Cette édition de la Berlinale, pour la presse et l’industrie, s’est déroulée en ligne. Malheureusement. Les films de cinéma étant faits pour les salles de cinéma, les trois journalistes de j :mag qui ont couvert cette 71e édition ont certes joué le jeu de la critique cinématographique, avec le plus de bonne volonté et ouverture d’esprit que possible pour rendre justice artistique aux œuvres présentées et à leurs autrices et auteurs. Cependant, comme le dit le célèbre adage : à l’impossible nul est tenu ! Les jurys des différentes sections, ont peut voir les films en réelles conditions, sur grand écran. C’est peut-être la raison pour laquelle, le jury de la compétition internationale a décerné l’Ours d’argent de la meilleure réalisation à Dénes Nagy pour Természetes fény (Natural Light). Nous, nous sommes passés totalement à côté du film tout en ayant pleine conscience : il est d’évidence superbement réalisé, dans une palette chromatique qui en dit autant sur les évènements extérieurs que sur la sombreur des temps qu’il raconte et des âmes qui leur sont liées. Mais Natural Light est impossible à considérer dans sa matière comme dans sa facture sur petit écran puisqu’il est impossible de se laisser fondre dans cette texture sensorielle qui ouvre aux émotions. Nous en reparlerons donc en juin, quand nous pourrons le regarder, si le coronavirus le permet, dans la version publique du festival qui se déroulera du 9 juin au 20 juin 2021.
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Berlinale 2021 – Berlinale Special: The Mauritanian (Der Mauretanier): Spotlight auf das Guantanamo-Gefängnis

Dieser Film beruht auf einer wahren Geschichte. Dieser Satz taucht mittlerweile bei extrem vielen Filmen im Vorspann auf, aber nur selten stimmt dies wie in diesem Fall. Regisseur Kevin Macdonald ist sowohl beim Spielfilm (Der letzte König von Schottland, State of play) als auch bei Dokumentarfilmen (Ein Tag im September, Marley) dafür bekannt, das er vor politischen Themen, auch wenn sie unpopulär sind, nicht zurückschreckt. Diesmal nimmt er sich der Geschichte des Mauritaniers Mohamedou Ould Slahi an, der kurz nach den Attentaten von 9/11 auf einer Hochzeitsfeier verhaftet wird und zunächst bis 2005 spurlos verschwindet. Der französische Schauspieler Tahar Rahim (Ein Prophet, Le Pari- Das Vergangene) spielt diesen Mann virtuos, ja man denkt, er ist der Inhaftierte.
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FIFDH 2021 – Le Nouvel Évangile (Das neue Evangelium) du cinéaste suisse Milo Rau : un film politique sur Jésus qui entremêle récit biblique et révolte contemporaine

Le Bernois Milo Rau, metteur en  scène, auteur et depuis 2018  directeur artistique du théâtre  NTGent (Belgique), est un des artistes les plus iconoclastes de sa génération, n’ayant de cesse d’interpréter et réinterpréter les choses du monde à travers son travail artistique pour en sortir leur substantifique moelle. Il s’est fait entre autres, le spécialiste des tribunaux internationaux, qu’il décline au théâtre, dans des livres ou au cinéma comme ce spectaculaire Tribunal sur le Congo en 2017.
Le Nouvel Evangile selon Milo Rau, présenté à la Mostra de Venise 2020 dans les Giornate degli Autori, est un manifeste social et politique, mais surtout un retour à la mère des luttes : celle pour un monde plus juste et solidaire au chevet des plus faibles.
Nous sommes à Matera, en Italie du sud, qui avait déjà vu Pier Paolo Pasolini (L’Evangile selon saint Matthieu, 1963) et Mel Gibson (La Passion du Christ, 2003) tourner leurs films sur la vie de Jésus. En collaboration avec l’activiste politique Yvan Sagnet, il réalise un film au genre hybride, une fusion entre documentaire, reconstitution, fiction, action politique qui réunit imbrique le récit biblique dans la révolte désespérée.
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FIFDH 2021 : Si le Vent Tombe (Should the Wind Drop) de la cinéaste arménienne Nora Martirosyan – Comme une prémonition du réel dans le Haut-Karabagh qui rattrape la fiction

Ce qui frappe immédiatement aux premières images de Si le Vent Tombe, c’est les accents dramatiques et annonciateurs (le film a été tourné en 2020) de la seconde guerre du Haut-Karabagh qui a mis à feu et à sang la région entre le 27 septembre et le 10 novembre 2020. Cette intrusion de la réalité dans l’esprit en visionnant ce film lui donne une dimension bien plus grande que la seule curiosité cinématographique et thématique. Malheureusement, ce que nous voyons sur l’écran est déjà du passé, l’accord de cessez-le-feu actant la rétrocession de nombreux territoires à l’Azerbaïdjan rendant encore plus compliquées la cohésion et le lien entre d’une part l’Arménie et d’autre part le reste du monde.
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Berlinale 2021- Panorama : Censor, ein psychologischer Horrorfilm von Prano Bailey-Bond

Der Film beginnt wie ein typischer 80er Jahre– Horror-Slasher mit Störungen und der schlechten Bildqualität einer alten Videokassette. Schnell sieht man jedoch, wie eine Hand einen Videorekorder stoppt und eine leicht absurde Diskussion über notwendige Schnitte für eine kommerzielle Auswertung im Kino oder auf Video beginnt. Enid Baines (die irische Schauspielerin Niamh Algar, die vor allem durch die Serie PURE bekannt wurde), ist eine jener Mitarbeiter bei der englischen BFBC, die dafür sorgen soll, das besonders gewalttätige Szenen bearbeitet werden, damit Zuschauer vor psychischen Schäden bewahren werden. Man befindet sich im England der achtziger Jahre der Margret Thatcher, in dem die immer stärker werdende Gewalt im Lande auf die Nachahmung sogenannter Video Nasties geschoben wurde, anstelle die wirklichen Ursachen wie die Politik Frau Thatchers und der immer höheren Arbeitslosigkeit in den Mittelpunkt zu rücken. Enid nimmt ihre Arbeit sehr ernst und will Menschen vor Schäden bewahren. Als ein grausamer Mordfall dem Inhalt einer ihrer freigegebenen Filme gleicht und ihr Name bekannt wird, ist sie geschockt und ihre unterdrückten  psychischen Probleme gewinnen langsam Oberhand.
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FIFDH 2021 : Her Mothers (Anyáim története), des réalisatrices Asia Dér et Sári Haragonics, ou de la difficulté de l’homoparentalité dans la Hongrie de Viktor Orbán

Concourant dans la compétition de la 19ᵉ édition du Festival du film et forum international sur les droits humains, le deuxième film documentaire d’Asia Dér et premier de Sári Haragonics, Her Mothers (Anyáim története), a fait sa première mondiale à Hot Docs puis a concouru à Sarajevo et Minsk.  Her Mothers accompagne la vie quotidienne d’un couple de femmes, Virág et Nóra, qui se bat pour adopter une enfant rom dans la Hongrie de Viktor Orbán.
Le film commence avec un couple de femmes qui colle des photographies dans un album et s’interrogent sur le choix des images, leur disposition, les commentaires à y inscrire.     Alors que le climat politique hongrois se radicalise de plus en plus, Virág, anciennement politicienne écologiste et membre du Parlement, a perdu confiance dans le parlement démocratique hongrois et a choisi de se retirer de la politique. Sa partenaire Nóra, est bassiste dans un groupe de drum & bass dans la lignée de Kosheen. Elles décident d’adopter une fillette. Elles hésitent sur la méthode, interrogent leur entourage et passent en revue les arguments de chaque possibilité. Pourquoi ne pas demander au frère de Virág qu’il donne sa semence à Nóra ?
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