Archives des Ilya Khrzhanovskiy

Cannes 2021 : Babi Yar. Context, du cinéaste ukrainien Sergeï Loznitsa, retrace le massacre de plus de trente-mille Juifs en 1941, dans le ravin de Babi Yar, à l’ouest de Kiev

15 juillet 2021 Firouz Pillet 6 min read archives, Babi Yar. Context, Cannes 2021, DAU, deuxième guerre mondiale, documentaire, festival de cannes, Holocauste, Ilya Khrzhanovskiy, massacre, occupation, séances spéciales, Sergeï Loznitsa, Ukraine, Vladimir Golovnitski

Les films documentaires du cinéaste ukrainien Sergeï Loznitsa touchent parfois la lisière de l’expérimental, représentent une humanité confrontée à des bouleversements sociaux, politiques et éthiques. Avec Babi Yar. Context, Babi Yar, il n’est pas question d’expérimental mais de retracer, avec moult archives à l’appui, une page terrible de l’historie de la Seconde Guerre mondiale.
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Berlinale 2020 Cinéma / Kino Culture / Kultur

Palmarès de la 70e Berlinale très consensuel

1 mars 2020 Malik Berkati 11 min read Annemarie Jacir, Bad Tales, Baran Rasoulof, Benoît Delépine, Bérénice Bejo, Berlinale, Berlinale 2020, Bettina Brokemper, camera, Carlo Chatrian, Catherine Dussart, Christian Petzold, cinématographie, compétition, Damiano D'Innocenzo, DAU.Natasha, Days, Delete History, Domangchin yeoja, Effacer l’historique, El prófugo, Elio Germano, Eliza Hittman, Encounters, Érica Rivas, Fabio D'Innocenzo, Farzad Pak, Favolacce, Felipe Guerrero, Franz Rogowski, Frères D'Innocenzo, Giorgio Diritti, Grand Prix du Jury, Gustave Kervern, GWFF Prix du premier film, Helen Olive, Hidden Away, Hong Sangsoo, Ilya Khrzhanovskiy, Iran, Irradiated, Irradiés, Jekaterina Oertel, Jeremy Irons, Kaveh Farnam, Kenneth Lonergan, Kleber Mendonça Filho, Los conductos, Luca Marinelli, Luis Felipe Lozano, Martin Bertier, Mohammad Rasoulof, Never Rarely Sometimes Always, Ours d'argent, Ours d'or, Ours d’argent de la 70e Berlinale, Palmarès, Paula Beer, photographie, Prix de la meilleure actrice, Prix de la meilleure contribution technique, Prix de la meilleure réalisation, Prix du meilleur acteur, prix du meilleur documentaire, Prix du meilleur scénario, prix pour une contribution artistique exceptionnelle, Rithy Panh, Rizi, Sally Potter, Sheytan vojud nadarad, The Roads Not Taken, The Woman Who Ran, There Is No Evil, Tsai Ming-liang, Undine, Volevo nascondermi

Le jury international composé de Jeremy Irons (président) Bérénice Bejo, Jeremy Irons, Bettina Brokemper, Annemarie Jacir, Kenneth Lonergan, Luca Marinelli et Kleber Mendonça Filho semble avoir voulu ratisser large et ne pas froisser ou faire de vagues. L’impression que le palmarès donne est celui du consensus : donner des récompenses un peu dans toutes les directions, cela ne peut que dans l’ensemble s’équilibrer. Et c’est vrai que le résultat, un peu tiède et convenu, tient à peu près la route. On regrettera toutefois que des films exigeants comme Rizi (Days) de Tsai Ming-Liang ou The Roads Not Taken de Sally Potter repartent bredouille. Cependant, pour être honnête, le fait que le film de Tsai Ming-Liang ne reçoive aucun prix malgré sa qualité exceptionnelle tient plutôt au fait que le directeur artistique Carlo Chatrian ait gâché toutes ses chances en le plaçant en compétition officielle plutôt que dans la nouvelle section compétitive qu’il a créée – Encounters.
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Berlinale 2020 Cinéma / Kino Culture / Kultur

Berlinale 2020 – Compétition: DAU-Natasha – Jouer à la bouteille du totalitarisme

28 février 2020 Anne-Christine Loranger 6 min read Alexei Blinov, Berlinale, Berlinale 2020, compétition, DAU.Natasha, David Gross, Ilya Khrzhanovskiy, Jekaterina Oertel, Jürgen Jürges, Lev Landau, Luc Bigé, Marina Abramović, MeToo, Natalia Berezhnaya, Niels Bohr, Olga Shkabarnya, Russie, Shing-Tung Yau, Vladimir Azhippo

De toutes les décisions prises par le nouveau directeur Carlo Chatrian, nulle n’est aussi sujette à la controverse que celle de mettre DAU.Natasha, premier long-métrage tiré du controversé projet DAU, dans la Compétition de cette 70e Berlinale. La première du film, au septième jour de la Berlinale, a laissé beaucoup de spectateur choqués non seulement par les scènes sexuelles (terriblement explicites et non simulées), mais surtout par un viol au cours d’une scène d’interrogatoire conduite par un ancien agent du KGB.

Rappelons le projet : en 2007 DAU débuta comme ce que Khrzhanovskiy appelle “un film d’art et d’essai normal et compliqué”, racontant l’histoire du prix Nobel de physique russe Lev Landau (1908-1968), qui étudia sous la direction du physicien danois Niels Bohr.
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