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Iran

Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Palmarès de la 70e Berlinale très consensuel

Le jury international composé de Jeremy Irons (président) Bérénice Bejo, Jeremy Irons, Bettina Brokemper, Annemarie Jacir, Kenneth Lonergan, Luca Marinelli et Kleber Mendonça Filho semble avoir voulu ratisser large et ne pas froisser ou faire de vagues. L’impression que le palmarès donne est celui du consensus : donner des récompenses un peu dans toutes les directions, cela ne peut que dans l’ensemble s’équilibrer. Et c’est vrai que le résultat, un peu tiède et convenu, tient à peu près la route. On regrettera toutefois que des films exigeants comme Rizi (Days) de Tsai Ming-Liang ou The Roads Not Taken de Sally Potter repartent bredouille. Cependant, pour être honnête, le fait que le film de Tsai Ming-Liang ne reçoive aucun prix malgré sa qualité exceptionnelle tient plutôt au fait que le directeur artistique Carlo Chatrian ait gâché toutes ses chances en le plaçant en compétition officielle plutôt que dans la nouvelle section compétitive qu’il a créée – Encounters.
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Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2020 – Compétition: Sheytan vojud nadarad (There Is No Evil) de Mohammad Rasoulof – La liberté individuelle face à l’appareil d’État

Pour la énième fois au festival de Berlin, une chaise reste vide lors de la présentation à la presse d’un film iranien. On se souvient de Jafar Panahi de la chaise restée vide lorsqu’il a été membre du jury international en 2011 et surtout cet Ours d’Or pour Taxi en 2015, posé par terre, puisque le corps de son récipiendaire était en résidence surveillée en Iran.
Son compagnon de route Mohammad Rasoulof, plusieurs fois dans la même situation que Panahi vis-à-vis des autorités iraniennes, passé lui aussi par la case prison et résidence surveillée, a comme lui l’interdiction de tourné ou d’avoir d’activités dans le domaine cinématographique. Comme Panahi, Rasoulof passe outre et trouve le moyen de tourner, d’être produit et d’être vu. Les producteurs du film Kaveh Farnam et Farzad Pak se sont voulu rassurant face à la presse après la projection du film en compétition Sheytan vojud nadarad (There Is No Evil) :
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Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2020 – Panorama: Futur Drei (No Hard Feelings)

Parvis (Benjamin Radjaipour) ist in Deutschland geboren, als Sohn iranischer Eltern, die vor 30 Jahren vor der iranischen Revolution geflohen sind. Und er ist schwul. Er hat sich mit dem Leben in der niedersächsischen Kleinstadt Hildesheim arrangiert und lebt aus Bequemlichkeit im Dachgeschoss des Hauses  seiner Eltern, für die er auch in deren Lebensmittelladen arbeitet. Eigentlich lebt er nur für seine Raves und Sex-Dates. Als er beim Stehlen erwischt wird, wird er zu 120 Sozialstunden verurteilt. Die soll er als Farsi-Deutsch- Dolmetscher in einer Flüchtlingsunterkunft ableisten. Schnell wird klar, dass er Farsi und vor allem die verschiedenen Dialekte nicht wirklich beherrscht. Er freundet sich mit dem Geschwisterpaar Banafshe Arezu (Banafshe Hourmazdi) und ihrem Bruder Amon (Eidin Jalali) an.
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Brève / KurznachrichtCinéma / KinoCulture / Kultur

La 6e édition du Festival international du film de Duhok au Kurdistan d’Irak (20-27 octobre 2018)

Il est des endroits où, spontanément, on s’étonne qu’une telle manifestation ait ses quartiers, et ceci depuis déjà 6 ans ! La région est certes autonome mais politiquement peu stable comme le montre l’échec il y a un an du référendum pour l’indépendance – qui a engendré de graves problèmes économiques pour les 3 provinces du Kurdistan autonome – et la récente campagne électorale pour les législatives du parlement du Gouvernorat. Cette région est connue, hors des frontières irakiennes, principalement pour sa force de sécurité, les Peshmergas, qui combattent l’État islamique autoproclamé avec succès et recrutent des milices autonomes, également composées de femmes, des minorités religieuses des Yézidis ou chrétienne de Qaraqosh.
Comme nous pouvons le constater partout et tous les jours, en « Occident » y compris, les premiers espaces attaqués par les idéologies dogmatiques sont ceux de l’expression et de la communication, dont la culture et le journalisme sont les fers de lance. Il est donc réjouissant de savoir qu’un festival reconnu à l’international s’est installé dans cet espace, interroge nos réactions spontanées, se désenclave et se positionne sur la carte du monde en nous ouvrant les portes d’une région tourmentée depuis des siècles, à cheval sur quatre pays – l’Irak, l’Iran, la Syrie et la Turquie.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

1er festival du film iranien de Berlin du 30 mai au 3 juin 2018 au Hackesche Höfe Kino – Un programme à ne pas manquer!

Lors de la dernière Berlinale, le réalisateur iranien Mani Haghighi qui présentait en compétition une délicieuse comédie noire, Khook (PIG), s’emportait en conférence de presse en ces termes :

Ce qui m’énerve le plus, et depuis longtemps, c’est la façon dont est vue le cinéma iranien à l’étranger. Les films choisis par les distributeurs ou festivals, pas ici évidemment, doivent correspondre aux critères que ce que vous pensez être le cinéma iranien et le reflet qu’il doit montrer du pays! Ici on me dit: « vous montrez des femmes fortes »; « c’est nouveau cette émergence des femmes ». Mais il y a des femmes fortes en Iran, très fortes même, et c’est elles que je montre! Je ne montre pas celle que vous voyez dans les films iraniens qui sont distribués ici. Vous vous attendez à ce que je montre des victimes, mais moi je montre une autre réalité. Ce qui est nouveau, ce ne sont pas les femmes iraniennes, mais que vous les voyiez! (…) [La citation entière].

Et force est de constater que le cinéma iranien actuel, présenté par ce premier festival de Berlin à travers un remarquable programme, reflète non seulement la large palette que ses auteurs et acteurs s’emploie à utiliser pour s’inscrire dans un art ouvert et universel mais également cette forte présence féminine, devant et derrière la caméra.
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Cinéma / KinoCulture / KulturPressemitteilungen

1. Iranisches Filmfestival Berlin vom 30.05.-03.06.2018 im Hackesche Höfe Kino

Junge Frauen, die fast alles tun, was sie wollen, ein Kriminalfall in einer apokalyptischen Welt, ein Unfall mit überraschenden Folgen. Das iranische Kino, das seit Jahrzehnten auf Filmfestivals in aller Welt anerkannt wird, ist vielfältiger als die wenigen bekannten Namen, die sich international durchsetzen. Vor allem sind die Filme erzählerisch und stilistisch sehr eigensinnig: oft mit geringen Mitteln hergestellt, schildern sie den Alltag samt Verfolgungsjagden im Auto, mit Spass an Pathos, dramatischen Wendungen und unglaublichen Zufällen.

Das erste Iranische Filmfestival Berlin zeigt Festivalhits, Debüts, Populäres, viel Drama und nicht wenige komödiantische Einwürfe. Die Bandbreite des aktuellen iranischen Kinos kann damit endlich auch in Berlin wahrgenommen werden. Insgesamt laufen 11 Langfilme und ein Kurzfilmprogramm vom 30.05. bis 03.06.2018 beim 1. Iranischen Filmfestival Berlin im Hackesche Höfe Kino.
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Cannes 2018Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2018 : condamné à se taire, Jafar Panahi continue à parler de son pays en se mettant en scène dans un road-movie bucolique et métaphorique avec Three Faces

Au cours de ces dernières années, le réalisateur iranien Jafar Panahi a élaboré une série de films à la tranquillité déconcertante présentés dans des festivals auxquels il n’a jamais été autorisé à se rendre. Three Faces, dont la première a eu lieu ce dimanche au Festival de Cannes, ne déroge à cette règle et est le dernier de ces petits tours de passe-passe cinématographiques savoureux auxquels Panahi nous a désormais habitués.
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Berlinale 2018Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2018 – Quote of the Day #7: Mani Haghighi et son agacement de la vision du cinéma iranien dans le monde

Le film Khook (PIG) était présenté le 20 février en compétition (voir la critique) mais la conférence de presse a été repoussée à aujourd’hui. Déjà en 2016 lors de la présentation de son film également en compétition Ejhdeha Vared Mishavadi (A Dragon Arrives !), on a pu constater que le cinéaste est toujours poli avec les journalistes (au contraire de Joaquin Phoenix) mais pas toujours commode. Si, quand il est question de son film, on peut parfois regretter cette attitude, en ce qui concerne cette question sur le cinéma iranien, on lui donne tout à fait raison!
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Berlinale 2018Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2018 – compétition jour #6: Don’t Worry, He Won’t Get Far on Foot / Khook (Pig)

Cette 6e journée a commencé avec un habitué de la Berlinale, Gus Van Sant et un film prometteur au merveilleux titre, Don’t Worry, He Won’t Get Far On Foot. Deux heures plus tard, grosse déception. Le second film, lui aussi au titre qui éveille la curiosité, Khook (Pig) de l’iranien Mani Haghighi, lui aussi un habitué du festival – sur ces sept films, quatre y ont été présentés !
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Cannes 2017Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2017: Lerd (A man of integrity) ou le troublant portrait de l’Iran contemporain

Mohammad Rasoulof a rencontré quelques déboires, pour parler poétiquement, avec le gouvernement de Téhéran et sa politique de censure. Son dernier film, Lerd, parle de manière stoïque, à travers les vicissitudes que connait le protagoniste, un homme intègre et droit, de la corruption omniprésente du gouvernement municipal. La mise en scène implacable et asphyxiante intensifie les tensions entre le protagoniste et sa femme ainsi qu’avec ses interlocuteurs.
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