j:mag

lifestyle & responsible citizenship

Auteur : Malik Berkati

Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2020 – Quote of The Day #2: Érica Rivas, actrice argentine du film en compétition El prófugo

À la fin de la conférence de presse du film argentin en compétition El prófugo (The Intruder) de Natalia Meta (lire la critique) l’actrice qui tient le rôle-titre dans ce film fantastique, Érica Rivas a tenu à conclure la conférence par un sujet qui n’a (a priori) pas trait au film :
(…)

Read More
Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2020 – Compétition : El prófugo (The Intruder), un film fantastique argentin de Natalia Meta d’une grande finesse

Dès les premières images, une évidence : sur l’écran une formidable actrice va nous accompagner avec la riche palette de son jeu dans l’histoire de son personnage. La promesse sera non seulement tenue de bout en bout par Érica Rivas mais il s’avérera que toutes les actrices et tous les acteurs du film de sont excellents. Mais la réussite de film ne tient pas qu’à cela, loin de là. Tous les domaines de la réalisation sont maîtrisés, réfléchit et travaillés avec une formidable acuité artistique, allant de l’écriture à l’image en passant par un design sonore faisant partie intégrante de la narration. Natalia Meta, qui a également écrit le scénario, allie tout en subtilité drame et humour, réflexion sur l’altérité et l’intimité, effleurant par la marge des questions sociétales, sans jamais tomber dans le convenu et le prévisible ; jusqu’à la fin, elle parvient à faire monter son histoire en puissance, ajouter de l’épaisseur à l’intrigue, à nous surprendre et nous mener dans des recoins narratifs fulgurants et inventifs.
(…)

Read More
Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2020 – Compétition : Volevo nascondermi (Hidden Away), un biopic sur l’artiste-phare de la peinture naïve en Italie, Antonio Ligabue

En français, le titre traduit du biopic sur l’artiste italien Antonio Ligabue signifie : je voulais me cacher. Malheureusement, il s’avère que le spectateur a également rapidement ce désir, partir loin, hors du champ hyper classique, emphatique et totalement ennuyeux que met en scène Giorgio Diritti.
Le raté magistral de ce film est de partir d’une première partie où les origines de Toni et ses premières années sont dépeintes de manière énergique, volontaire, avec un point de vue cinématographique qui offrent une entrée en matière intéressante qui aurait pu être creusée, pour continuer sur une suite d’épisodes narratifs et visuels qui s’enfonce à chaque minute qui passe dans le classicisme le plus plat. La première demi-heure nous plonge dans une sauvagerie ambiante saisissante – et ici on parle moins de celle de l’enfant difficile et intenable qu’est Toni que celle de ses petits camarades qui le briment, de ses professeurs qui le rabaissent ou les voisins de la famille qui s’apitoient tout en jetant leur venin de préjugés envers les Italiens.
(…)

Read More
Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2020 – Berlinale Special : The American Sector, un documentaire sur les reliques du Mur de Berlin éparpillés sur le territoire des États-Unis

Courtney Stephens et Pacho Velez, deux cinéastes de non-fiction, ont parcouru pendant trois ans les États-Unis, visiter plus de quarante sites dans une sorte de chasse au trésor des nombreux segments du Mur de Berlin que l’on retrouve dans de nombreux sites institutionnels, tels que les musées, les bibliothèques publiques, les universités, la CIA, etc., mais aussi dans des propriétés privées ou simplement les rues ou les routes.
(…)

Read More
Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2020 – Film d’ouverture (Berlinale Special Gala) : My Salinger Year du cinéaste canadien Philippe Falardeau 

À la question de savoir pourquoi cette année le film d’ouverture de la 70 Berlinale n’était pas un film en compétition, le nouveau directeur artistique du festival Carlo Chatrian a expliqué qu’il préfère

ouvrir plutôt avec un film de la section Berlinale Special Gala qu’un film en compétition car cela ne rend pas service au film d’après mon expérience. À la fin du festival, tout le monde l’a oublié.

S’il est vrai que les dernières années, les films d’ouverture n’avait pas la côte auprès du jury et des critiques, cela était plutôt dû au fait de leur médiocrité que de leur emplacement dans le calendrier, mais gageons que ce film d’ouverture, tout Gala qu’il soit, sera également très vite oublié. Il n’est pas franchement mauvais, il est juste très classique dans sa forme, malgré des essais d’effets cinématographiques qui n’aboutissent jamais, comme dans l’histoire qu’il raconte – une sorte de coming-of-age qui aboutit sur pas grand-chose. Dommage, car ce qu’il reste en sortant, c’est une vague impression d’ennui et de fadeur malgré l’effort chromatique de la photographie à tendre vers les couleurs les plus chaudes de la palette… et le plaisir de revoir Sigourney Weaver !
(…)

Read More
Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2020 – Quote of The Day #1: Jeremy Irons qui fait une déclaration sur l’avortement, le mariage pour tous et les violences faites aux femmes

Avant de débuter la conférence de presse traditionnelle que donne le jury international avant le film d’ouverture, Jeremy Irons, très solennel, a tenu à faire une déclaration afin d’évacuer les controverses et critiques véhiculées dans la presse allemande qui met en cause le choix de l’acteur britannique comme président du jury pour les propos qu’il aurait tenu dans le passé sur les femmes et les homosexuel.les.
(…)

Read More
Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2020 : La chasse à l’Ours d’or est ouverte du 20 février au 1er mars !

Quelle drôle d’idée d’avoir choisi l’année anniversaire des 70 ans du Festival international du film de Berlin pour en changer sa direction. Certes son directeur Dieter Kosslick, après avoir renforcé le festival dans sa place du top 3 des plus grands festivals du monde et lui avoir un donné un profil très engagé dans la société, avait fait son temps. Mais cette année jubilé semble être celle de tous les dangers, une sensation funambulesque flotte sur la Potsdamer Platz : la Berlinale va-t-elle trouver un nouveau souffle et se relancer dans l’espace des festivals qui à la fois représente l’état du cinéma actuel et se projette dans l’avenir de l’industrie du 7e art, ou va-t-elle continuer lentement sa chute et laisser sa place à des festivals outre-Atlantique installés dans le même créneau calendaire qui la cannibalise depuis plusieurs années déjà ? 
(…)

Read More
Brève / KurznachrichtCinéma / KinoCulture / KulturForum citoyen / Bürgerforum

19.-24.02. Censored: Ai Weiwei’s Films – 16.02. Pre-Opening Ai Weiwei live

Vom 19. bis 24. Februar präsentiert das Festival “Censored: Ai Weiwei’s Films” im Babylon in allen drei Sälen das filmische Schaffen des chinesischen Künstlers Ai Weiwei. Das sind insgesamt 52 Filme in der Originalversion mit englischen Untertiteln aus den Jahren 2003 bis 2019 mit einer Länge von 3 Minuten bis zu sieben Stunden.
(…)

Read More
Cinéma / KinoCulture / KulturForum citoyen / Bürgerforum

Berlin Babylon-Mitte 19.-24.02. Censored: Ai Weiwei’s Films – Le 16.02. Pré-ouverture : Ai Weiwei live

Ai Weiwei passe en ce moment beaucoup de temps  à déclarer à la presse internationale tout le mal dont il pense de l’Allemagne et Berlin – qui l’ont toujours soutenu et accueilli. Pêle-mêle, il reproche à l’Allemagne son hypocrisie concernant la situation des droits humains en Chine et à Hong-Kong, la lune de miel commerciale entre la Chine et l’Allemagne, la censure dont il serait victime à la Berlinale où aucun de ses films n’a jamais été sélectionné car selon lui depuis qu’il s’est emparé du sujet des migrants, cela dérange les instances allemandes et, pour couronner le tout, que la presse allemande ait totalement ignoré le fait qu’il a mener un procès contre Volkswagen pour violation de la propriété intellectuelle et droits moraux et qu’il a gagné.
(…)
Le cinéma Babylon présente une sorte de festival Ai Weiwei montrant tous ses films (52) tournés entre 2003 et 2019, allant de 3 minutes à 7 heures, en version originale sous-titrés anglais.
(…)

Read More
Cinéma / KinoCulture / Kultur

Darkroom – Tödliche Tröpfen von Rosa von Praunheim: ein faszinierendes Kinoerlebnis!

Wie selten – und umso erfreulicher – ist es, dass ein überaus produktiver Künstler, der viele Richtungen und Ausdrucksmedien erforscht hat, es nach 50 Jahren Karriere noch immer schafft, zu überraschen und vor allem eine auf den ersten Blick erkennbare Filmsprache zu finden! So ergeht es von Praunheim, einem Veteranen des deutschen Underground-Kinos, Vorreiter und führender Vertreter der Literatur und des militanten Kinos LGBTQ+.
Diese Entwicklung begann mit seinem Film Härte (2015), einem hybriden Doku-Drama über das Leben von Andreas Marquardt, dem deutschen Karate-Weltmeister, der von seiner Mutter sexuell missbraucht und von seinem Vater misshandelt wurde, und dann im Gefängnis gesessen hat, bevor er seinen Weg fand.
In seinem neuen Film Darkroom verfolgt der Regisseur diese Suche nach diskursiver Dekonstruktion in einer klinischen Inszenierung, was die Fakten betrifft, während er die Zuschauer in den inneren Wirren der Protagonisten – ohne sie jedoch an seiner Stelle zu interpretieren – in Szenen taucht, die eher die Welt der Träume berühren.
(…)

Read More