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Cinéma / KinoCulture / Kultur

God Exists, Her Name is Petrunya (Gospod postoi, imeto i’ e Petrunija)

Ce petit bijou venu de Macédoine en compétition à Berlin et reparti de manière tout à fait scandaleuse bredouille du festival arrive enfin sur nos écrans. Il n’y a pas plus de justice dans le monde du cinéma que dans le monde réel, mais parfois des rééquilibrages bienvenus : alors que Juliette Binoche et son jury n’ont pas su reconnaître une once de qualité à ce merveilleux film – tout occupés qu’elles et ils étaient à primer des films français et/ou prétentieux, le public lui semble au rendez-vous dans les pays où il est déjà sorti.
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Cannes 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Festival de Cannes 2019 : Alejandro González Iñárritu, président du Jury de la compétition internationale et Claire Denis, présidente du Jury des courts métrages

Le réalisateur mexicain Alejandro González Iñárritu sera le président du Jury du Festival de Cannes dont la 72ème édition se tiendra en mai.
Dès le début de ma carrière, le Festival de Cannes a été important pour moia déclaré le cinéaste.
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Berlinale 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2019 – Entretien avec Denis Côté pour Répertoire des villes disparues

Beaucoup de questions restées en suspens après la projection du film en compétition du festival de Berlin et toutes autant posées dans la critique sortie dans la foulée. Voici quelques réponses données par le cinéaste québécois lors d’un entretien passionnant dans lequel il parle de son film, de cinéma, du Québec et du Canada, mais aussi de la vie et de la maladie.
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Berlinale 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2019 – Compétition jour #8: Di Jiu Tian Chang (So Long, My Son) de Wang Xiaoshuai – Du grand cinéma !

Après le choc de l’annonce à la mi-festival que deux films chinois à la sélection de la Berlinale, dont celui de Zhang Yimou – One Second (Yi Miao Zhong) en compétition, ne pourraient pas être projetés pour cause « de problèmes techniques », c’est dire si le film de Wang Xiaoshuai était attendu! Enfin un peu redouté aussi, car il dure 180 minutes! Cette crainte concernant la durée s’est avérée totalement injustifiée – rarement dans cette compétition où mis à part le film de Denis Côté, Répertoire des villes disparues, qui dure 96 minutes, tous les films sélectionnés sont d’une longueur abusive, tant objectivement que de ressenti.
C’est que, celui qui est considéré comme un pionnier du cinéma indépendant chinois depuis les années nonante, nous entraîne sur trois décennies dans l’histoire de deux familles alliées, histoire qui s’imbrique et colle à celle du pays et de son développement.
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Berlinale 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2019 – Compétition jour #7: Synonymes de Nadav Lapid – un film clivant

Le point de départ de cette histoire est très simple: Yoav, un jeune israélien débarque à Paris en espérant que la France et la langue française vont le sauver de la folie de son pays. Après, les choses, sans être vraiment compliquées, sont parfois plus obscures et leur dessein laissés en sous-texte à l’interprétation de chacun-e.
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Berlinale 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2019 – Compétition jour #7: Elisa y Marcela (Elisa & Marcela) d’Isabel Coixet – Quand l’esthétique étouffe l’artistique

Isabel Coixet est une grande habituée du festival, avec 8 films présentés toutes sections confondues, dont Nadie quiere la noche (Personne n’attend la nuit) qui avait fait l’ouverture du festival en 2015, avec justement comme actrice principal Juliette Binoche, actuelle présidente du jury. Elle revient cette année, mis à part avec cette histoire Netflix, avec un film qui sur le papier avait des éléments pour en espérer le mieux: une histoire vraie mais quasiment incroyable et le choix du noir et blanc pour la raconter. (…)

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Berlinale 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2019 – Compétition jour #6: La paranza dei bambini (Piranhas) – Une jeunesse abandonnée par la société civile et repêchée par la société du crime

Naples. Nicola et ses amis ont quinze ans. Ils veulent sortir avec des filles, entrer dans des discos, acheter des vêtements cool, des scooters tout neufs (ce qui nous vaut une belle course-poursuite à deux-roues dans les rues de Naples)… bref, faire de l’argent. Pour y arriver, Nicola, charismatique, intelligent et voulant à la fois sortir de sa condition d’enfant de pauvre et surtout faire en sorte que sa mère ne doive plus payer « sa protection », échafaude des plans, plus ou moins foireux, pour entrer dans le milieu. Mais une fois dans la place, il va s’aguerrir et son ambition va grandir. Encore enfants, ils jouent avec des armes mais, dans une sorte de saut quantique, Nicola et ses amis vont changer de dimension lorsqu’ils vont prendre le pouvoir dans le quartier de Sanità et que cet attirail va devenir des machines de pouvoir et de mort. Le jeune homme a une vision romantique de son action – sous sa direction les petites gens ne doivent plus payer la taxe de protection, il offre des maillots de foot aux plus jeunes pour leur équipe, etc. – et l’illusion s’installe en lui d’apporter le bien d’apporter bien même si c’est par le mal.
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Berlinale 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2019 – Compétition jour #6: Ich War Zuhause, Aber (I Was At Home, But) d’Angela Schanelec – Et nous, nous étions dans la salle, mais…

La question qui se posait depuis six jours : y aurait-il un plus mauvais film en compétition que celui d’ouverture ? La réponse est arrivée ce matin à 9h : oui !

Le plus intéressant dans ce film est certainement le titre qui semble de prime abord original mais fait, selon les propos de la réalisatrice elle-même, directement référence à celui du maître japonais Ozu et son I Was Born, But… (Les gosses de Tokyo, 1932). Le pire dans cette histoire à dormir debout (et ici on parle au premier sens du terme, puisque la projection de presse a été rythmée par les sorties régulières de la salle à mesure que les patiences s’épuisaient, pendant qu’un partie non négligeable de ceux qui restaient en profitaient pour finir leur nuit ou rattraper le sommeil dont manque cruellement les festivaliers au 6e jour à 9h !) est qu’Angela Schanelec se réfère également au cinéma de Ozu pour expliquer le sien, considérant que « ce qui la rapproche du cinéaste japonais c’est la perception du film comme une antithèse à la réalité, le film étant une invention, une pure forme. »
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Berlinale 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2019 – Compétition jour #5 : Kız Kardeşler (A Tale Of Three Sisters) – Conte social dans un village reculé d’Anatolie

Même si, à date, notre préféré reste le film macédonien God Exists, Her Name is Petrunya (Gospod postoi, imeto i’ e Petrunija), il faut reconnaître que ce nouveau long métrage du cinéaste truc Emil Alper coche toutes les cases qui mènent à la Berlinale à la distinction suprême.
A Tale Of Three Sisters raconte l’histoire de trois sœurs d’un village pauvre d’Anatolie centrale où les filles du village sont traditionnellement envoyées comme bonnes ou nounous en ville dans des familles aisées dans l’espoir d’améliorer leur vie.
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La composition de l’histoire et des personnages est remarquable, chacun-e représentant des caractères et des constructions sociales très différents. Emil Alper explique son approche ainsi: (…)

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Berlinale 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2019 – Compétition jour #5 : Répertoire des villes disparues de Denis Côté – un film naturaliste de zombies

Dès la première scène, une sensation de fin du monde, le pressentiment que le paysage mental des habitants d’ Irénée-les-Neiges, bourgade perdue de 215 habitants, reflète celui du lieu, et vice-versa.
Des enfants habillés étrangement et portant des masques, semble-t-il de feutre, jouent lorsqu’apparaît dans le champs une voiture qui s’encastre brutalement dans un container. Simon Dubé vient donc de mourir dans des circonstances dont personne n’ose vraiment parler. Commence pour les parents et le frère de Simon un travail de deuil extrêmement compliqué, car emprisonné dans le silence, les doutes et l’incompréhension. A ceci s’ajoutent les réactions collectives à cette mort, avec une mairesse qui tient à traiter les problèmes, les angoisses et les questions laissées en suspens comme si cette petite communauté était une famille : sans aide extérieure, en totale autarcie. Mais des événements troublants commencent à se multiplier dans la région : les gens voient des silouhettes, des étrangers apparaître au milieu du brouillard de leur deuil.
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