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Cannes 2018Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2018 : Hirokazu Kore-eda revient sur la Croisette avec Une affaire de famille (Manbiki Kazoku), en sélection officielle, une histoire à la fois lumineuse et triste autour de sa thématique de prédilection

Hirokazu Kore-Eda est un habitué de la Croisette puisque sept de ses films ont été sélectionnés au Festival de Cannes : Distance en 2001 (en compétition officielle), Nobody Knows en 2004 (en compétition officielle), Air Doll en 2009 (dans la section Un certain regard), Tel père, tel fils en 2013 (en compétition officielle), Notre petite sœur en 2015 (en compétition officielle), Après la tempête en 2016 (à Un certain regard) et Shoplifters en 2018 (en compétition officielle).

Remarqué pour son approche novatrice, non spectaculaire et qui s’apparente quasiment au documentaire, Hirokazu Kore-Eda propose un cinéma de fiction qui apporte une dimension sociologique et anthropologique sur la société japonaise. Le cinéaste nippon poursuit son exploration de thèmes familiers telles les relations familiales : ici, il est question de filiation, de la famille que l’on a par naissance et celle que l’on choisit. Comme à son habitude, Hirokazu Kore-Eda dépeint par touches délicates et subtiles ses personnages, avec une sobriété dans le dispositif et authenticité des moindres éléments.
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Cannes 2018 : Alice Rohrwacher revient sur la Croisette avec Lazzaro felice (Heureux comme Lazzaro), un conte moderne porté par un anti-héro bienveillant

Quatre ans après le succès de son film Le meraviglie (Les merveilles), qui lui a valu le Grand Prix du jury qu’elle a reçu des mains de Sophia Loren, la réalisatrice italienne revient en compétition avec l’histoire de la transformation de la société, « un film politique et religieux qui raconte un monde perdu », comme elle l’a expliqué lors sa la conférence.
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Cannes 2018 : condamné à se taire, Jafar Panahi continue à parler de son pays en se mettant en scène dans un road-movie bucolique et métaphorique avec Three Faces

Au cours de ces dernières années, le réalisateur iranien Jafar Panahi a élaboré une série de films à la tranquillité déconcertante présentés dans des festivals auxquels il n’a jamais été autorisé à se rendre. Three Faces, dont la première a eu lieu ce dimanche au Festival de Cannes, ne déroge à cette règle et est le dernier de ces petits tours de passe-passe cinématographiques savoureux auxquels Panahi nous a désormais habitués.
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Cannes 2018 le second long métrage d’Eva Husson, « Les filles du soleil », se penche sur la situation des femmes kurdes, victimes de la guerre en Syrie mais, malgré un excellent sujet, la cinéaste manque sa cible

Le film, présenté en compétition au Festival de Cannes 2018, a reçu les huées des journalistes à l’issue de la projection de presse hier soir. Un journaliste hispanophone a hurlé : « Que vergüenza ! Qjé pelicula imoral ! » (Quelle honte ! Quel film immoral ! ), des exclamations reprises en chœur par plusieurs journalistes hilares.

En 2015, l’actrice était passée derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage, Bang Gang (Une Histoire d’Amour moderne) . Les filles du soleil, son deuxième long métrage, entraine les spectateurs en Syrie, précisément au Kurdistan syrien, en plein affront entre les djihadistes de Daesh, l’armée de Bachar-el-assad et les mouvements de libération du Kurdistan.
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Cannes 2018 : « Plaire, aimer et courir vite », le nouveau film de Christophe Honoré, signe le retour du cinéaste sur La Croisette avec une chronique d’une histoire d’amour au masculin sur fond d’épidémie de sida en 1993

C’est le premier film français en compétition au Festival de Cannes : Plaire, aimer et courir vite, de Christophe Honoré, plonge les spectateurs, dans les années 1990, en plein été. Arthur (Vincent Lacoste) a vingt ans et il est étudiant à Rennes. Sa vie bascule le jour où il rencontre Jacques (Pierre Deladonchamps), un écrivain qui habite à Paris avec son jeune fils, Louis. Le temps d’un été, Arthur et Jacques vont se plaire et s’aimer. Mais cet amour, Jacques sait qu’il faut le vivre tout de suite, intensément, sans réfléchir, en flambant les étapes comme la flamme d’une bougie dont la mèche va bientôt s’éteindre. Pour Arthur, qui a cumulé les aventures sans lendemain, c’est un premier amour qui rencontre un dernier amour sans en soupçonner l’urgence.
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Cannes 2018 : «Cold war», de Pawel Pawlikowski, chronique d’un amour tourmenté en pleine guerre froide

Pawel Pawlikowski, venu présenté ce jeudi soir Cold war au public, accompagné de ses acteurs principaux – Joanna Kulig, Tomasz Kot, Jeanne Balibar – rend un émouvant hommage à ses parents auxquels le film est dédicacé.
Pendant la guerre froide, entre la Pologne stalinienne et le Paris bohème des années 1950, un musicien épris de liberté et une jeune chanteuse passionnée vivent un amour impossible dans une époque inhumaine.
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Cannes 2018 : « Leto », de Kirill Serebrennikov, rend un vibrant hommage au rock russe qui brave la censure soviétique

Cannes milite avec le mouvement de solidarité pour le cinéaste Kirill Serebrennikov, réalisateur de L’Eté (Leto), actuellement en résidence surveillée dans son propre pays, la Russie.

Leningrad, en plein été du début des années 80 : de jeunes gens fuient un immeuble en se faufilant par une fenêtre. Rapidement, on comprend, en voyant le directeur des lieux donner des ordres, qu’il s’agit d’une salle de spectacles, ou plutôt d’un théâtre dans lequel des artistes de la scène rock se produisent. Mais les spectateurs comprennent aussi que l’ère n’est pas à la rigolade : rien à voir avec les concerts déjantés et psychédéliques auxquels ont droit les spectateurs occidentaux. Sous le gouvernement de Leonid Brejnev, en amont de la perestroïka, les disques de Lou Reed et de David Bowie s’échangent en contrebande, et une scène rock émerge.
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Cannes 2018 : « Yomeddine », d’Abu Bakr Shawky, un road-movie audacieux venu d’Égypte et présenté en compétition officielle

La séquence d’ouverture dévoile un homme malingre, dont on devine de terribles cicatrices sur le visage; progressivement, la caméra se rapproche de ses moignons qui fouillent, trient et ramassent, au milieu des monticules d’ordures, des objets qui peuvent encore servir. Inévitablement, on songe aux chiffonniers du Caire que Sœur Emmanuelle avait révélés au monde. Beshay, lépreux aujourd’hui guéri et désormais non contagieux, n’avait jamais quitté depuis l’enfance la léproserie, dans le désert égyptien, où son père l’a amené alors qu’il était tout petit. Après la mort de son épouse, il décide de partir pour Qena, dans le Sud, à la recherche de ses racines, ses maigres biens entassées sur une charrette tirée par son mulet.
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Cannes 2018 : les temps forts de cette 71ème édition

L’ouverture de la septante-unième édition du Festival de Cannes est imminente : anticipé d’un jour cette année, le plus convoité des festivals du septième art verra affluer les professionnels – exploitants, distributeurs, journalistes, distributeurs – le 7 mai alors que l’ouverture officielle et la première montée des marches aura lieu le 8 mai.

Pour cette édition 2018, vingt-et-un longs-métrages sont en lice dans la compétition officielle dont l’un d’eux sera sacré le 19 mai au soir par la fameuse Palme d’or.

Thierry Frémaux et Pierre Lescure ont dévoilé une sélection officielle audacieuse et surprenante, en avril dernier, pour la 71ème édition du Festival de Cannes : cette compétition officielle comporte des retours, des surprises, de jeunes premiers.
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