Isabelle Huppert

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Mon crime, de François Ozon, fait joyeusement revivre les comédies déjantées des années trente

À Paris, dans les années trente, Madeleine Verdier (Nadia Tereszkiewicz), jeune et jolie actrice sans le sou et sans talent, est accusée du meurtre d’un célèbre producteur, Montferrand (Jean-Christophe Bouvet). Aidée de sa meilleure amie Pauline (Rebecca Marder), jeune avocate au chômage, elle est acquittée pour légitime défense. Commence alors une nouvelle vie, faite de gloire et de succès, jusqu’à ce que la vérité éclate au grand jour avec l’arrivée inattendue de l’extravagante Odette Chaumette (Isabelle Huppert), une « Titi parisienne » à la gouaille tout aussi colorée que la chevelure et qui donne un témoignage inattendu… (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

La Syndicaliste, de Jean-Paul Salomé, plonge le public dans un thriller captivant et édifiant, porté par Isabelle Huppert. Rencontre avec le réalisateur

Présenté dans la section Orizzonti à la dernière Mostra de Venise, La Syndicaliste, de Jean-Paul Salomé, entraîne le public dans un thriller à la fois haletant et intimiste qui retrace l’agression dont a été victime Maureen Kearney, déléguée CFDT chez Areva en 2012. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Avec Caravage (L’ombra di Caravaggio), Michele Placido tente un clair-obscur et échoue à faire un biopic dont il a rêvé depuis cinq décennies

Caravage (L’ombra di Caravaggio), de Michele Placido, plonge le public dans l’Italie de 1609 alors que Michelangelo Merisi da Caravaggio (Riccardo Scamarcio) – dont le nom est francisé Caravage ou Le Caravage – est accusé de meurtre et fuit Rome pour se réfugier à Naples. S’affirmant pleinement libre, dans sa vie comme dans son art, du diktat académique canonique, Le Caravage dérange la bienséance des peintres académiques, avec l’appui de l’Église, qui le méprisent, le persécutent, le condamnent. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Prix du Jury à Cannes 2022 et en lice pour l’Oscar du meilleur film international 2023, EO de Jerzy Skolimowski sort sur les écrans romands

Le piètre état du monde dans lequel on se trouve n’est pas une breaking news ! Cependant, pour une question d’œillères civilisationnelles, dans le centre du système-monde, dont fait partie l’Europe, on semble penser que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, qu’il suffit de quelques ajustements pour qu’il tourne à nouveau rond. Jerzy Skolimowski (Ręce do góry [Haut les mains] 1967, Deep Hand 1970, Essential Killing 2010), vétéran du Nouveau cinéma polonais des années 60, 84 ans, va de manière chirurgicale, concise et sans fioritures démontrer le contraire, par le procédé bressonien (Au hasard Balthazar, 1966) du recours à l’animal – un âne qui, passant de maîtresses en maîtres, dévoile quelques traits de caractères de l’espèce et de la condition humaine. La décadence du monde est le fruit de la corruption morale et éthique de l’âme humaine, il suffit de suivre EO dans son voyage cauchemardesque de la Pologne à l’Italie pour s’en convaincre. (…)

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Berlinale 2022Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2022 – Une 72e édition coûte que coûte du 10 au 20 février 2022

Alors que Berlin attend son pic pandémique Omicron à la mi-février, la Berlinale déroule coûte que coûte son tapis rouge sur la Potsdamer Platz. C’est que l’enjeu est important : en 2021, le festival de Cannes et celui de Venise ont pu se dérouler (presque) normalement tandis que Berlin avait dû se reporter sur une version hybride – en mars en ligne pour la presse et l’industrie et en juin pour le public. Résultat, les noms les plus renommés de l’industrie s’étaient présentés à ces deux festivals et Berlin, si le festival avait dû encore une fois passer en ligne ou être annulé, aurait perdu du terrain face à ses deux plus grands rivaux dans le circuit des festivals. La Berlinale a donc bien lieu, dans des conditions draconiennes qui pèsent sur l’atmosphère festivalière. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturMostra 2021

Mostra 2021 : Les Promesses, de Thomas Kruithof, concourt dans la section Orizzonti

Le film de Thomas Kruithof, qui a ouvert la section Orizzonti du Festival, est un drame fort, excellemment interprété, sur le monde politique et les promesses, en général non-tenues.
Clémence (Isabelle Huppert), intrépide maire d’une ville proche de Paris, achève le dernier trimestre de sa carrière politique. Avec son fidèle bras droit Yazid (Reda Kateb), elle s’est longtemps battu pour cette ville en proie à la pauvreté, au chômage et à des propriétaires d’immeubles insalubres sans scrupules qui saignent leurs locataires.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

La Daronne de Jean-Paul Salomé avec Isabelle Huppert

Patience Portefeux (Isabelle Huppert) est interprète judiciaire franco-arabe, spécialisée dans les écoutes téléphoniques pour la brigade des Stups. Lors d’une enquête, elle découvre que l’un des trafiquants n’est autre que le fils de l’infirmière dévouée, Khadija (Farida touchant) qui s’occupe de sa mère (Liliane Rovère). Elle décide alors de le couvrir tout en choisissant de renflouer ses finances. Elle se retrouve à la tête d’un immense trafic ; cette nouvelle venue dans le milieu du deal est surnommée par ses collègues policiers comme les petits dealers La Daronne.
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Berlinale 2018Cinéma / KinoCulture / Kultur

68e Berlinale: un palmarès iconoclaste

Étrange Berlinale 2018: beaucoup de bons films mais pas de chefs-d’oeuvres, par contre des choix inexplicables dans la sélection avec des films qui sont presque une atteinte à l’intégrité intellectuelle et sensorielle des spectateurs – on pense ici principalement à Eva de Benoît Jacquot, Mein Bruder heisst Robert und er ist ein Idiot de Philip Gröning et Damsel de David & Nathan Zellner. On pourrait inclure également dans cette face sombre de la sélection Touch Me Not de Adina Pintilie qui certes n’a absolument rien à faire dans cette section mais aurait été parfait dans celle de Forum, mais au moins ce film part d’une démarche artistique, ce que les 3 autres cités semblent cruellement manquer. Seules explications trouvées pour la présence de Eva et Damsel, c’est le besoin de couvrir le tapis rouge de quelques stars brillant de tous leurs feux précédents et bien poli(cé)es, à savoir Isabelle Huppert et Robert Pattinson.
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Berlinale 2018Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2018 – compétition jour #3: Dovlatov / Transit / Eva

Belle journée de compétition en ce 3e jour, avec deux films potentiellement oursérisables et le troisième, Eva de Benoît Jacquot, d’une indigence crasse, ne servant qu’à la décoration du tapis rouge avec Isabelle Huppert.
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