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Berlinale 2019

Berlinale 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2019 – Entretien avec Denis Côté pour Répertoire des villes disparues

Beaucoup de questions restées en suspens après la projection du film en compétition du festival de Berlin et toutes autant posées dans la critique sortie dans la foulée. Voici quelques réponses données par le cinéaste québécois lors d’un entretien passionnant dans lequel il parle de son film, de cinéma, du Québec et du Canada, mais aussi de la vie et de la maladie.
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Berlinale 2019 – Panorama : Dafne – Prix FIPRESCI pour une histoire bouleversante et caustique entre un père et sa fille

Quelle joie de voir danser Dafne, déliée de toute pesanteur et amarres diurnales, dans une bulle de bonheur palpable et communicatif. D’ailleurs Dafne, à la personnalité et au caractère bien trempés, s’affranchit de certaines inhibitions sociales, sans jamais ne faire éclater le cadre, souvent de manière espiègle ou narquoise, parfois candide, mais faisant toujours mouche dans le miroir tendu aux autres. C’est que Dafne est atteinte du syndrome de Down, ce qui ne l’empêche nullement d’être une femme dans la trentaine comme les autres dans ses relations avec sa famille, ses amis et ses collègues de travail. Jusqu’à ce que le caillou dans sa chaussure qui entrave sa marche dans la première scène devienne celui qui marque son chemin de vie lorsque sa mère décède subitement après les vacances d’été.
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Berlinale 2019 – Panorama : Talking About Trees – un Cinema Paradiso au Soudan (Prix du meilleur documentaire toutes sections confondues)

Ibrahim, Suleiman, Manar et Altayeb sont amis depuis plus de 45 ans. Ils ont quitté le Soudan dans les années soixante et septante pour étudier le cinéma à l’étranger, en Russie, en Égypte ou aux États-Unis, et fondent le Sudanese Film Group en 1989. Après des années d’éloignement et d’exil, ils sont à nouveau réunis dans l’espoir de réaliser enfin leur rêve : faire revenir le cinéma au Soudan. Ils sont déterminés à laisser cet héritage culturel après eux et à allumer la flamme de l’amour pour le cinéma. À travers les images qu’ils ont créées, celles qu’ils ont perdues et celles qu’ils avaient espéré faire, se dessinent les beaux comme les terribles traits du visage de leur pays.
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Berlinale 2019 : André Téchiné, venu présenter L’adieu à la nuit, révèle les motivations qui l’ont poussé à faire un film sur la radicalisation des jeunes – Interview

Quelle a été la motivation initiale pour faire ce film ?

Je voulais que l’argument soit très droit et très simple et j’ai imaginé un personnage de ma génération – Catherine Deneuve – face à de jeunes islamistes radicalisés; cela a été l’argument très simple dramatique du film : qu’est-ce que vous feriez à la place de Catherine Deneuve ? Qu’est-ce que je ferais à la place de Catherine Deneuve si, tout un coup, quelqu’un qui m’est proche, quelqu’un de ma propre famille passait de l’autre côté ?
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Berlinale 2019 : rencontre avec Kacey Mottet Klein, Oulaya Amamra et Stéphane Bac, les jeunes acteurs de L’adieu à la nuit d’Andrée Téchiné

Kacey Mottet Klein est l’un de ces jeunes comédiens que l’on a littéralement vu grandir devant les caméras : de L’Enfant d’en haut en 2011 à Home d’Ursula Meier puis à Gainsbourg, vie héroïque de Joann Sfar, Kacey Mottet Klein est entré dans la cour du septième art jouant devant la caméra des grands. d’ailleurs, il joue Quand on a 17 ans d’André Téchiné qu’il retrouve pour son nouveau long métrage avec Catherine Deneuve, L’Adieu à la nuit. Trois ans après avoir été sélectionné comme Shooting Star (meilleurs talents européens), Kacey Mottet Klein est de retour au festival du film de Berlin. A ses côtés, dans le rôle de sa petite amie, Lila, radicalisée et prête à partir combattre en Syrie, Oulaya Amamra et dans le rôle du recruteur, une ex-petite frappe de banlieue qui endoctrine grâce à un discours religieux salutiste bien rôdé, Stéphane Bac qui interprète Bilal.
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Palmarès de la 69e Berlinale très clivant!

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De manière générale, ne sont ressortis de cette sélection qu’une poignée de bons films, le reste étant de moyen à médiocre, dont le choix incompréhensible de The Kindness of Stangers de Lone Scherfig. Ce film est symptomatique de cette sélection : des films qui seraient très bon ou bon dans un contexte normal de sortie de film mais qui deviennent très moyens en sélection officielle d’une compétition majeure. L’autre marque de cette sélection est l’effet clivant de certains films sur la critique et les festivaliers : cet effet est révélateur d’une certaine vitalité d’un film qui arrive à toucher de manière totalement négative ou positive ses spectateurs, laissant au passage une majorité totalement indifférente à la chose.
En revanche, cette édition a été celles des performances techniques avec beaucoup de prétendants à la meilleure cinématographie, d’excellents travaux de montage et de belles performances sonores.
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Berlinale 2019 – Panorama : Normal d’Adele Tulli – Une plongée effarante dans la norme du genre. Entretien.

e documentaire d’Adele Tulli nous entraîne dans une définition de l’interaction, considérée par certain-e-s comme normative, entre les hommes et les femmes. Bien entendu, si ici le terrain d’étude est l’Italie, le propos s’applique partout dans le monde où les exégèses de la norme et de la normalité haussent la voix, travaillent activement pour ce qu’il pense être leur devoir, à savoir les rétablir, et commencent à (re) prendre le pouvoir. Adele Tulli n’impose aucun commentaire à son propos, les images parlent pour elles, et même si parfois on est effarés de la normalité et du discours qui nous sont proposés, la réalisatrice ne nous enferme pas dans un déterminisme laborieux et sans issue : la première scène débute sur le perçage des oreilles d’une petite fille – « pour qu’elle soit aussi jolie que sa maman » – mais se termine par une très jolie scène de fin, précédée par une cérémonie de mariage entre même sexe. Adele Tulli a accepté de répondre à nos questions.
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Berlinale 2019 – Forum : Fortschritt im Tal der Ahnungslosen von Florian Kunert, ein sehr intelligenter dokumentarischer Essay über das geografische und zeitliche Exil – Interview

30 Jahre nach Mauerfall wird in dem ehemaligen volkseigenen Betrieb „Fortschritt“ das Erbe der Deutschen Demokratischen Republik neu verhandelt. Wo früher Mähdrescher hergestellt wurden hausen jetzt Asylbewerber, die sich mit wöchentlichen, rassistischen Demonstrationen in Ostdeutschland konfrontiert sehen. Von ehemaligen Werksarbeitern von „Fortschritt“ bekommen syrische Asylbewerber Hilfe bei ihrem Deutsch-Orientierungskurs. Was mit einer humorvoll inszenierten Deutschklasse in der „Fortschritt“-Ruine beginnt, endet mit Schulstunden von Staatsbürgerkunde und einem GST-Militärlager.
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Berlinale 2019 – Quote of The Day #9: Wagner Moura sur la police au Brésil

L’État brésilien que ce soit dans les années 60 ou aujourd’hui est raciste ; 50 ans après l’assassinat de Carlos Marighella, un homme noir et communiste, conseillère municipale noire et de gauche de Rio de Janeiro, Marielle Franco, a été assassinée en mars 2018 vraisemblablement par des membres des forces de police.
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Berlinale 2019 – hors compétition: Le réalisateur français André Téchiné présente son dernier film L’adieu à la nuit, avec Catherine Deneuve et Kacey Mottet Klein

Muriel est folle de joie de voir Alex, son petit-fils, qui vient passer quelques jours chez elle avant de partir vivre au Canada. Intriguée par son comportement, elle découvre bientôt qu’il lui a menti. Alex se prépare à une autre vie. Muriel, bouleversée, doit réagir très vite…
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Le film se déroule pendant les premiers jours du printemps, principalement à l’extérieur, ce qui a permis à André Téchiné de mettre en valeur une nature bourgeonnante et verdoyante, de montrer des cerisiers en fleurs ou les les flancs des Pyrénées. Cette nature en pleine renaissance offre des tons lumineux qui contrastent inévitablement avec le noyau du récit, nettement plus dramatique.
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