François Ozon

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Avec Quand vient l’automne, François Ozon livre un polar à la Simenon, dominé par l’introspection

Avec ce long métrage, le cinéaste français replonge avec bonheur dans le registre du film noir dans lequel il excelle et qu’il teinte d’accents naturalistes, à travers une histoire magnifiquement servie par une distribution talentueuse.
Michelle (Hélène Vincent), une grand-mère bien sous tous rapports, vit sa retraite paisible dans un petit village de Bourgogne, pas loin de sa meilleure amie Marie-Claude (Josiane Balasko). À la Toussaint, sa fille Valérie (Ludivine Sagnier) vient lui rendre visite et déposer son fils Lucas pour la semaine de vacances. Mais, après une poêlée de champignons fraîchement ramassés, rien ne se passe comme prévu… (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Mon crime, de François Ozon, fait joyeusement revivre les comédies déjantées des années trente

À Paris, dans les années trente, Madeleine Verdier (Nadia Tereszkiewicz), jeune et jolie actrice sans le sou et sans talent, est accusée du meurtre d’un célèbre producteur, Montferrand (Jean-Christophe Bouvet). Aidée de sa meilleure amie Pauline (Rebecca Marder), jeune avocate au chômage, elle est acquittée pour légitime défense. Commence alors une nouvelle vie, faite de gloire et de succès, jusqu’à ce que la vérité éclate au grand jour avec l’arrivée inattendue de l’extravagante Odette Chaumette (Isabelle Huppert), une « Titi parisienne » à la gouaille tout aussi colorée que la chevelure et qui donne un témoignage inattendu… (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Avec Peter von Kant, François Ozon retrouve sa verve cinématographique – Rencontre avec le réalisateur et Denis Ménochet

(…) Dans la version originale, Petra von Kant, styliste, maltraitait et humiliait son assistante Marlene et tombait amoureuse de Karin, plus jeune et d’origine modeste qu’elle se proposait de lancer dans le monde de la mode. La proposition d’Ozon est d’inverser les genres : Peter von Kant (Denis Ménochet) est un réalisateur célèbre, entouré de sa muse cocaïnée (Isabelle Adjani) et sa mère éthérée (Hanna Schygulla), qui maltraite et humilie constamment son assistant mutique, Karl (Stéfan Crépon). Il tombe éperdument amoureux d’un jeune homme de 23 ans, Amir (Khalil Gharbia), sans le sou et sans réelles perspectives. Peter von Kant veut faire de lui une star et son amant exclusif. (…)

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Berlinale 2022Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2022 – Compétition : Peter von Kant, une adaptation libre de Fassbinder par François Ozon, avec un Denis Ménochet au sommet de l’art dramatique !

Avec ses trois prix récoltés depuis 20 ans à la Berlinale, dont le Grand prix du jury en 2019 pour Grâce à Dieu, François Ozon a ouvert la Berlinale avec Peter von Kant, inspiré par Les larmes amères de Petra von Kant (Die bitteren Tränen der Petra von Kant, 1972) de Rainer Werner Fassbinder, auteur qu’il avait déjà adapté et présenté à Berlin en 2000 avec Gouttes d’eau sur pierres brûlantes. Souvent, les films d’ouvertures sont une énigme, il est vrai que cette tâche de choisir un film qui va donner le ton au festival est une chose complexe qui demande de considérer plusieurs choses pour marquer les esprits. Cette année, le choix est clair et s’impose comme une évidence : quoi de plus symbolique que de présenter une libre adaptation d’un film qui a fait sa Première à la Berlinale il y a 50 ans, en février 1972, avec dans un des rôles-titres Hanna Schygulla que fait une apparition dans le film d’Ozon ? (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

[Audio] Entretien avec André Dussollier sur son rôle dans Tout s’est bien passé de François Ozon

Venu en Suisse à l’occasion de la projection du dernier film de François Ozon, Tout s’est bien passé, l’adaptation du roman éponyme d’Emmanuèle Bernheim qui racontait l’AVC de son père et la décision de ce dernier de venir en Suisse pour mettre fin à ses jours et les incidences de ce choix existentiel sur ses proches, l’acteur français André Dussollier prouve à nouveau son immense capacité d’interprétation. Incarnant de manière magistrale André Bernheim, ce père facétieux, exigent, égocentrique, tyrannique, souvent moqueur et cruel face à l’embonpoint d’Emmanuèle enfant, André Dussollier est méconnaissable, affublé de prothèses et d’un maquillage qui impliquait trois heures de préparation.
Le film était en compétition à Cannes 2021: lire ici la critique.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Pour sa 17e édition du 23 septembre au 3 octobre 2021, le Festival du Film de Zurich (ZFF) s’offre du grand spectacle et quelques grandes stars !

Depuis l’ouverture des cinémas au printemps dernier, les festivals de toutes envergures s’enchaînent les uns aux autres dans un tourbillon fou, à l’instar des sorties en salle. Le Zurich Film Festival est d’ordinaire un peu un point de ralliement temporel permettant de voir des films qui sont passés dans les quatre festivals majeurs d’une saison, ainsi qu’une sélection de films qui font leur Première européenne. Cette année, le festival et son fameux tapis vert par quelques stars, dont Sharon Stone qui recevra la distinction la plus prestigieuse du festival, le Golden Icon Award, le 25 septembre. Le 29 septembre, ce sera au tour du cinéaste napolitain Paolo Sorrentino (Il Divo, 2008, La granda bellezza, 2013 ; Loro 2018)  de recevoir le A Tribute to… Award (oui, c’est un peu étrange comme intitulé, mais on comprend que c’est un Prix hommage…), avec une rétrospective de dix films, y compris son dernier, The New Pope (2020). Le 30 septembre, Le compositeur canadien oscarisé pour l’Odyssée de Pi (2012) Mychael Danna recevra quant à lui le Career Achievement Award. Pour finir en beauté la remise des prix non-compétitifs, le réalisateur et scénariste étasunien Paul Schrader recevra pour l’ensemble de sa carrière le Lifetime Achievement Award. (…)

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Cannes 2021Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2021 : Tout s’est bien passé, de François Ozon, présenté en compétition, concourt pour la Palme d’Or au 74ème Festival de Cannes

Le film de François Ozon, Tout s’est bien passé, est l’adaptation du roman éponyme d’Emmanuèle Bernheim. Tout s’est bien passé, en compétition à Cannes, François Ozon, traite d’un sujet poignant et très actuel, un sujet qui suscite beaucoup de remous et d’émois dans l’Hexagone alors que la Belgique et la Suisse l’autorisent, soutenues par des lois : la fin de vie médicalement assistée.
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Berlinale 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Palmarès de la 69e Berlinale très clivant!

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De manière générale, ne sont ressortis de cette sélection qu’une poignée de bons films, le reste étant de moyen à médiocre, dont le choix incompréhensible de The Kindness of Stangers de Lone Scherfig. Ce film est symptomatique de cette sélection : des films qui seraient très bon ou bon dans un contexte normal de sortie de film mais qui deviennent très moyens en sélection officielle d’une compétition majeure. L’autre marque de cette sélection est l’effet clivant de certains films sur la critique et les festivaliers : cet effet est révélateur d’une certaine vitalité d’un film qui arrive à toucher de manière totalement négative ou positive ses spectateurs, laissant au passage une majorité totalement indifférente à la chose.
En revanche, cette édition a été celles des performances techniques avec beaucoup de prétendants à la meilleure cinématographie, d’excellents travaux de montage et de belles performances sonores.
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Berlinale 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2019 – Compétition jour #2 : Grâce à Dieu, le film très attendu de François Ozon sur l’affaire de pédophilie du diocèse de Lyon

Dans nos contrées francophones, cette affaire est toute fraîche dans les mémoires puisque le procès, qui a vu comparaître six personnes du diocèse, dont son cardinal, Philippe Barbarin, a eu lieu dans la première semaine de janvier 2019. Le tribunal correctionnel de Lyon rendra son verdict le 7 mars prochain.
En attendant, il y a le film de François Ozon qui sortira très prochainement et qui revient sur la genèse de cette mise en lumière des actes criminels qui se sont perpétués pendant des décennies au sein de l’Église, institution qui était au courant des agissements du prêtre pédophile, le père Preynat.
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Cannes 2017Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2017 – L’amant double ou la gémellité psychanalysée par François Ozon

Présenté ce vendredi 26 mai dans la section Un certain Regard, le dernier film de François Ozon était très attendu. Pour les inconditionnels du cinéaste français, L’amant double a surpris et décontenancé, laissant à de nombreux festivaliers un sentiment mitigé tant le contenu du film semble avoir été déjà vu moult fois au cinéma.
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