Ours d’or

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Sortie ce mercredi de Dahomey de Mati Diop, Ours d’or à la Berlinale 2024

En novembre 2021, l’acte de restitution et de rapatriement de 26 trésors royaux du Royaume du Dahomey depuis Paris vers leur pays d’origine, la République du Bénin, a été officialisé lors de la rencontre entre les présidents Emmanuel Macron et Patrice Talon. Ces artefacts, parmi des milliers d’autres, avaient été pillés par les troupes coloniales françaises en 1892. Mati Diop a entrepris de suivre le périple de ces trésors royaux depuis le musée du Quai Branly de Paris jusqu’à leur exposition au palais d’Abomey à Cotonou en février 2022. (…)

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Berlinale 2024Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2024 – Comment Dahomey, le documentaire de Mati Diop, a-t-il pu remporter l’Ours d’or de la 74e édition du festival international du film de Berlin ?

L’an passé, la victoire de l’excellent documentaire Sur L’Adamant de Nicolas Philibert, récompensé de l’Ours d’or, suscitait des regrets face au film de Christian Petzold, Roter Himmel (Le Ciel rouge) Ours d’argent Grand Prix du Jury. L’inversion des prix aurait été plus judicieuse. Cependant, cette année, la sélection de films de fiction dans la compétition ne comportait pas de candidat indiscutable. Si la consécration d’un documentaire à la Berlinale n’est pas en soi scandaleux, la question qui se pose est pourquoi récompenser un documentaire qui peine à capturer la quintessence du cinéma.
Indéniablement, le sujet du documentaire est puissant, et sa réalisation est soignée, méritant une critique favorable lors d’une sortie traditionnelle en salle. Toutefois, la légitimité de son Ours d’or demeure équivoque. Comment juger équitablement ce film à la lumière de cette prestigieuse récompense ? (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Sortie romande d’Alcarràs (Nos soleils) de Carla Simón, Ours d’or à la Berlinale 2022: la fin de l’époque de l’agriculture familiale filmée à fleur de peau

Présenté en compétition à la Berlinale 2022, Alcarràs, de la cinéaste catalane Carla Simón, est reparti du festival avec l’Ours d’or, à la (bonne) surprise de nombre de festivaliers. Le film sort ce mercredi sur les écrans romands. (…)

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Berlinale 2021Cinéma / KinoCulture / Kultur

Palmarès de la 71e Berlinale – Des prix qui reflètent la sensibilité du jury de cette année pandémique, composé exclusivement de récipiendaire d’Ours d’or

Quelle étrange Berlinale nous avons vécu, loin des salles de cinéma, loin des grands écrans, loin des salles de conférences de presse, loin de l’effervescence que dégage le cœur vibrant du centre du festival, avec ses rencontres, ses échanges, ses disputes et ses controverses. Cette année, comme tout le monde, les festivaliers de la presse et de l’industrie sont restés à la maison, pendant que le grand public qui se rue par centaine de milliers dans les salles berlinoises au mois de février, attend sagement le mois de juin… enfin cela est la version (très) optimiste des organisateurs qui espèrent qu’entre le 9 et le 20 juin la sélection pourra être programmée dans les salles et les open air, que le tapis rouge sera déroulé pour recevoir les cinéastes et les primés de cette 71e édition.
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Berlinale 2021Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2021 – Babardeală cu bucluc sau porno balamuc (Bad Luck Banging or Loony Porn) du cinéaste roumain Radu Jude remporte l’Ours d’or de la 71e  Berlinale!

Le réalisateur roumain Radu Jude est un habitué de la Berlinale où il a déjà remporté l’Ours d’argent de la meilleure réalisation (ex æquo avec la réalisatrice polonaise Malgorzata Szumowska) en 2015 pour Aferim!, et l’année passée, où il a présenté dans la section Forum son iconoclaste Tipografic Majuscul.
Enfin, lorsque l’on parle d’iconoclaste pour ce dernier film, en comparaison de Babardeală cu bucluc sau porno balamuc (Bad Luck Banging or Loony Porn), le film était bien sage. Car cette année, Radu Jude explose toutes les frontières : celle de la bienséance, avec une longue scène d’ouverture de style porno amateur ; celle de la structure formelle et visuelle avec trois parties qui ne se connectent que sur un méta-niveau ; celle de la structure narrative qui laisse libre champ au spectateur pour comprendre et interpréter le propos. Radu Jude a pour habitude de bousculer celui regarde, le défier parfois, l’entraîner sur des chemins de réflexions rocailleux et ardus. Ici, on est servis par la satire qu’il nous propose!
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Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Palmarès de la 70e Berlinale très consensuel

Le jury international composé de Jeremy Irons (président) Bérénice Bejo, Jeremy Irons, Bettina Brokemper, Annemarie Jacir, Kenneth Lonergan, Luca Marinelli et Kleber Mendonça Filho semble avoir voulu ratisser large et ne pas froisser ou faire de vagues. L’impression que le palmarès donne est celui du consensus : donner des récompenses un peu dans toutes les directions, cela ne peut que dans l’ensemble s’équilibrer. Et c’est vrai que le résultat, un peu tiède et convenu, tient à peu près la route. On regrettera toutefois que des films exigeants comme Rizi (Days) de Tsai Ming-Liang ou The Roads Not Taken de Sally Potter repartent bredouille. Cependant, pour être honnête, le fait que le film de Tsai Ming-Liang ne reçoive aucun prix malgré sa qualité exceptionnelle tient plutôt au fait que le directeur artistique Carlo Chatrian ait gâché toutes ses chances en le plaçant en compétition officielle plutôt que dans la nouvelle section compétitive qu’il a créée – Encounters.
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Berlinale 2019Cinéma / KinoCulture / Kultur

Palmarès de la 69e Berlinale très clivant!

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De manière générale, ne sont ressortis de cette sélection qu’une poignée de bons films, le reste étant de moyen à médiocre, dont le choix incompréhensible de The Kindness of Stangers de Lone Scherfig. Ce film est symptomatique de cette sélection : des films qui seraient très bon ou bon dans un contexte normal de sortie de film mais qui deviennent très moyens en sélection officielle d’une compétition majeure. L’autre marque de cette sélection est l’effet clivant de certains films sur la critique et les festivaliers : cet effet est révélateur d’une certaine vitalité d’un film qui arrive à toucher de manière totalement négative ou positive ses spectateurs, laissant au passage une majorité totalement indifférente à la chose.
En revanche, cette édition a été celles des performances techniques avec beaucoup de prétendants à la meilleure cinématographie, d’excellents travaux de montage et de belles performances sonores.
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Cannes 2018Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2018 : condamné à se taire, Jafar Panahi continue à parler de son pays en se mettant en scène dans un road-movie bucolique et métaphorique avec Three Faces

Au cours de ces dernières années, le réalisateur iranien Jafar Panahi a élaboré une série de films à la tranquillité déconcertante présentés dans des festivals auxquels il n’a jamais été autorisé à se rendre. Three Faces, dont la première a eu lieu ce dimanche au Festival de Cannes, ne déroge à cette règle et est le dernier de ces petits tours de passe-passe cinématographiques savoureux auxquels Panahi nous a désormais habitués.
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Berlinale 2018Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2018 – du 15 au 25 février, la chasse à l’Ours d’or est ouverte !

Avec ses 385 films – de tous genres et formats – présentés dans 12 sections, la Berlinale reste le festival qui rend le plus justement un instantané de l’état du monde et des évolutions artistiques cinématographiques. Toujours très politique, il s’empare des sujets qui agitent l’actualité mais permet également de dévoiler des réalités qui ne font pas la Une de nos différents écrans. C’est également à Berlin que les évolutions cinématographiques s’exposent sans peurs, dans toutes les sections, compétition comprise, mais il est vrai principalement dans une section ouverte à toutes les expérimentations, celle gérée par l’Institut allemand du film et de l’art de la vidéo – Arsenal.
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Berlinale 2017Cinéma / KinoCulture / Kultur

Palmarès 67è Berlinale: de la dignité à la poésie en passant par la résistance!

Quel beau palmarès pour une année où la section de la compétition officielle était de haute volée – comme quoi parfois moins c’est mieux, le moins étant ici les stars du tapis rouge, le mieux, des films et leurs équipes. En revanche, les sections parallèles ont un peu déçu dans leur ensemble, même si de très bons et beaux films s’y sont également glissés. Seul regret, Sally Potter et sa Party jubilatoire, mais il était difficile de lui trouver un prix, tant il fallait primer de films. Elle a reçu un prix très important, et surtout révélateur, d’un jury indépendant : celui de la Guilde des cinémas indépendants qui ont bien des chances de remplir un peu leurs caisses en projetant ce film dans leurs salles dans lesquelles il faut continuer à se rendre, car ce sont des lieux (physiques) authentiques avec des écrans qui s’ouvrent le plus largement sur les états du monde et des ses habitants.
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