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Berlinale 2021Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2021 – Encounters : Moon, 66 Questions – « Un film sur l’amour, le mouvement, le flux (et leur absence) » comme le sous-titre sa réalisatrice grecque Jacqueline Lentzou

Après des années loin de son père, Artémis (l’insaisissable Sofia Kokkali) rentre à Athènes en raison de l’état de santé fragile de son père Paris saisit d’une maladie dégénérative handicapante. Très vite, il apparaît qu’ils n’ont aucune proximité, qu’elle soit physique ou affective. Artémis doit s’occuper de lui au quotidien, mais la gêne et la pudeur entravent leurs premiers pas ensemble, il est évident qu’ils ont besoin de s’apprivoiser.
L’histoire est racontée de manière duale, à la fois à travers le journal d’Artemis, dans une  perspective subjective, et en regardant Artemis se démener dans sa nouvelle constellation, de manière extérieure. Cette approche narrative est très intéressante, car elle engage l’attention du spectateur – avec également beaucoup de hors champs sonores et visuels –  dans un film qui, il faut bien le dire, ne déborde pas d’actions et de vifs rebondissements, privilégiant plutôt l’avancée pas à pas et naturelle du processus de découverte. Car le spectateur et Artémis vont découvrir un secret bien gardé au sein de la famille, secret qui va permettre à la fille et au père de se rapprocher pour la première fois depuis la petite enfance d’Artémis.
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Berlinale 2021Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2021: Dans la section Generation, Beans, de Tracey Deer, rappelle les manifestations durement réprimées de la Nation Mohawk dans les années nonante

L’approche de Tracey Deer mêle avec poésie et authenticité l’histoire personnelle de Beans, de la chrysalide de l’enfance à l’adolescente guerrière mohawk avec la grande histoire de la Nation Mohawk et de ses revendications bafouées par l’Etat canadien.

« C’est le territoire mohawk ! » s’exclame une cheffe de file des manifestants pacifiques de la Nation Mohawk.

Dès le générique d’ouverture, l’inscription « basé sur des faits réels » donne le ton. On comprend que le vécu empirique de Tracey Deer sera intrinsèquement lié à un chapitre crucial de l’histoire de la Nation Mohawk. La séquence d’ouverture montre le regard d’une très jeune fille (Kiawentiio Tarbell), les yeux songeurs qui regardent au loin à travers la vitre arrière dune voiture, le souffle un peu haletant alors que la radio annonce d’importants bouchons pour se rendre à Montréal. La séquence suivante montre d’abord une femme d’une trentaine d’années (Rainbow Dickerson) aux côtés de la jeune fille qui répète patiemment en séparant les syllabes son prénom mohawk, pleine de confiance : « Mon nom est Tekahentahkhwa, mais tout le monde m’appelle Beans. » Puis la caméra montre une femme tirée à quatre épingles et au tailleur strict : on comprend que Beans (Kiawentiio Tarbell), la pré-adolescente de la voiture et sa mère se trouvent face à la directrice, Mrs Arsenault (Dawn Ford) d’un établissement secondaire. Quand la directrice lit le dossier de Beans dans lequel son professeur a écrit qu’elle est une « élève concentrée et très intéressée », Beans précise aussitôt : « Je veux être soit une avocate, soit un docteur. » Séquence ; Beans et sa maman, enceinte, quittent l’école sous la pluie et la jeune fille dit à sa maman : « Je suis désolée ! »
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Berlinale 2021Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2021 – une édition en deux mouvements : du 1er au 5 mars pour l’industrie et la presse ; du du 9 au 20 juin pour le public

Pari très osé pour le Festival international du film de Berlin qui traditionnellement ouvre la saison des 3 plus grands festivals internationaux : ne pas laisser le champ libre à Cannes qui a reporté son édition de mai à juillet et à Venise tout en ne perdant pas son âme en devenant un festival en ligne.  
Mariette Rissenbeek, directrice exécutive du festival, aux côtés de Carlo Chatrian, directeur artistique, à la conférence de presse:
« L’annulation de la Berlinale n’était pas une option pour nous.»
Englués comme tout le monde dans cette pandémie dont on ne voit pas le bout, les responsables ont monté une édition basée sur ses deux piliers : offrir une plateforme incontournable pour les professionnels du cinéma (11’000  accrédités à l’European Film Market, 3500 accrédités presse, 18’556 accrédités professionnels) et être un rendez-vous unique pour le public qui assiste chaque année en nombre aux projections avec 487’504 spectateurs et 331’637 billets vendus (chiffres Berlinale 2019). Ce rendez-vous  exclusivement public du mois de juin est une gageure au regard des pronostics sur l’évolution de la pandémie, mais s’il a lieu, donnera l’occasion de fêter en grandes pompes le retour du cinéma dans la vie culturelle empêchée par le coronavirus et les mesures sanitaires qui découlent de la crise qu’il a déclenché il y a une année – ironie de l’histoire, la Berlinale 2020 venait de se terminer quand les pays ont commencé à se fermer les uns après les autres. Le Summer Special aura lieu dans les cinémas berlinois ainsi que les nombreux cinémas en plein air qui ouvrent d’ordinaire dès le mois de mai ; pour découvrir une grande partie de la sélection des films 2021, en présence des cinéastes, ainsi que tous les films primés.
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Cinéma / KinoCulture / KulturInternet

Berlinale Spotlight: 50 Jahre Forum in New York – digital zugänglich vom 14. bis zum 20. Dezember

Die Berlinale ist seit vielen Jahren mit speziell kuratierten Programmen weltweit präsent. Das Berlinale Spotlight erweitert den Festivalzeitraum und macht die Aktivitäten des Festivals über das Jahr sichtbar.

Im Dezember geht die Reise nach New York. Unter dem Titel „Comes the Revolution: The Berlinale Forum at 50“ hat das Berlinale Forum gemeinsam mit dem Museum of Modern Art (MoMA) sechs Programme zusammengestellt, die vom 14. bis zum 20. Dezember digital auf der Website des Goethe-Instituts zu sehen sein werden.

Das Berlinale Forum verschreibt sich einem Kino, das in Form und Inhalt neue, radikale Wege geht. Im Februar 2020 feierte es seinen 50. Geburtstag, indem es den ersten Festivaljahrgang 1971 wiederaufführte. Nach dem Auftakt während der 70. Berlinale machte das Jubiläumsprogramm Station in Hongkong, Lissabon und Brüssel. Im Januar 2021 wird es im Rahmen einer Kooperation mit dem Festival „Janela Internacional de Cinema“ ins brasilianische Recife reisen.
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Pour la sortie suisse de Undine, entretien avec son réalisateur Christian Petzold réalisé à la Berlinale 2020

Le mythe d’Ondine créé au 19e siècle par et pour les hommes se transforme dans cette interprétation de Christian Petzold en une lutte d’autodétermination pour les femmes.
Le dernier film du cinéaste allemand (Transit, Barbara) est un condensé de son style qui consiste à mélanger les genres et tisser une trame à la fois limpide et truffée d’éléments qui donnent au récit une épaisseur et plusieurs couches d’interprétation. Undine est une histoire d’amour universelle dont  Petzold s’empare à travers un thème mythologique mais qu’il traite avec le réalisme cinématographique qui le caractérise, sans essayer de mystifier le spectateur. Et c’est une réussite !
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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Pour la sortie suisse de The Roads Not Taken, entrevue avec Sally Potter réalisée à la Berlinale 2020

Il fut un temps, qu’il nous en souvienne, où il y avait de grands festivals de cinéma qui se tenaient physiquement. Depuis la crise sanitaire due à la pandémie Covid-19, soit ils sont annulés (Cannes et de nombreux petits festivals) soit en ligne (la plupart des festivals de moyennes envergure), soit hybrides comme Locarno 2020. Le prochain qui aura lieu physiquement devrait être la Mostra de Venise. Le dernier qui a eu lieu normalement : la Berlinale 2020. C’est à cette occasion que nous nous sommes entretenus avec Sally Potter qui y présentait son dernier film en compétition : The Roads Not Taken avec Javier Bardem, Elle Fanning, Salma Hayek et Laura Linney.
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Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / KulturForum citoyen / Bürgerforum

Die Berlinale protestiert gegen die Haftanordnung gegen Goldener Bär-Gewinner Mohammad Rasoulof

Die Internationalen Filmfestspiele Berlin haben mit Bestürzung von der Haftanordnung der iranischen Behörden gegen den renommierten Regisseur Mohammad Rasoulof erfahren. Rasoulofs Film There is no Evil wurde am 29. Februar mit dem Goldenen Bären als Bester Film der Berlinale 2020 ausgezeichnet.
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Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2020 – Panorama : Schwarze Milch (Black Milk), d’Uisenma Borchu, décrit la discrépance entre Occident et traditions de la steppe

La séquence d’ouverture est magnifique : une jeune femme au type asiatique qui se regarde dans le miroir et s’attache les cheveux. Puis la caméra suit un homme occidental, au visage anguleux, qui se prépare face au miroir de la salle de bain. On entend une mélopée mongole … L’homme arrive brusquement dans le salon d’où provient la musique et éteint sans crier gare le lecteur de musique : « On doit supporter ta musique ! » crie-t-il à l’endroit de la jeune femme. Franz exige de la jeune femme qu’elle lui dise quelle lui appartient. On trouve la jeune femme couchée sur le dos pendant que Franz (Franz Rogowski) se soulage. On comprend avec ces quelques courtes scènes que l^homme est dominateur, autoritaire et la jeune femme malheureuse.
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Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Palmarès de la 70e Berlinale très consensuel

Le jury international composé de Jeremy Irons (président) Bérénice Bejo, Jeremy Irons, Bettina Brokemper, Annemarie Jacir, Kenneth Lonergan, Luca Marinelli et Kleber Mendonça Filho semble avoir voulu ratisser large et ne pas froisser ou faire de vagues. L’impression que le palmarès donne est celui du consensus : donner des récompenses un peu dans toutes les directions, cela ne peut que dans l’ensemble s’équilibrer. Et c’est vrai que le résultat, un peu tiède et convenu, tient à peu près la route. On regrettera toutefois que des films exigeants comme Rizi (Days) de Tsai Ming-Liang ou The Roads Not Taken de Sally Potter repartent bredouille. Cependant, pour être honnête, le fait que le film de Tsai Ming-Liang ne reçoive aucun prix malgré sa qualité exceptionnelle tient plutôt au fait que le directeur artistique Carlo Chatrian ait gâché toutes ses chances en le plaçant en compétition officielle plutôt que dans la nouvelle section compétitive qu’il a créée – Encounters.
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Berlinale 2020Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2020 – Compétition: Sheytan vojud nadarad (There Is No Evil) de Mohammad Rasoulof – La liberté individuelle face à l’appareil d’État

Pour la énième fois au festival de Berlin, une chaise reste vide lors de la présentation à la presse d’un film iranien. On se souvient de Jafar Panahi de la chaise restée vide lorsqu’il a été membre du jury international en 2011 et surtout cet Ours d’Or pour Taxi en 2015, posé par terre, puisque le corps de son récipiendaire était en résidence surveillée en Iran.
Son compagnon de route Mohammad Rasoulof, plusieurs fois dans la même situation que Panahi vis-à-vis des autorités iraniennes, passé lui aussi par la case prison et résidence surveillée, a comme lui l’interdiction de tourné ou d’avoir d’activités dans le domaine cinématographique. Comme Panahi, Rasoulof passe outre et trouve le moyen de tourner, d’être produit et d’être vu. Les producteurs du film Kaveh Farnam et Farzad Pak se sont voulu rassurant face à la presse après la projection du film en compétition Sheytan vojud nadarad (There Is No Evil) :
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