Archives des Prix de la meilleure réalisation

Berlinale 2021 – Compétition : Dénes Nagy, Ours de la meilleure réalisation pour Természetes fény (Natural Light)

10 mars 2021 Malik Berkati 2 min read Berlinale 2021, compétition, Csaba Nánási, Dénes Nagy, deuxième guerre mondiale, Ernő Stuhl, Ferenc Szabó, Gyula Franczia, Gyula Szilágyi, hongrie, Krisztián Kozó, László Bajkó, Mareks Lapeskis, Ours d'argent, Prix de la meilleure réalisation, Tamás Garbacz, Zsolt Fodor

Cette édition de la Berlinale, pour la presse et l’industrie, s’est déroulée en ligne. Malheureusement. Les films de cinéma étant faits pour les salles de cinéma, les trois journalistes de j :mag qui ont couvert cette 71e édition ont certes joué le jeu de la critique cinématographique, avec le plus de bonne volonté et ouverture d’esprit que possible pour rendre justice artistique aux œuvres présentées et à leurs autrices et auteurs. Cependant, comme le dit le célèbre adage : à l’impossible nul est tenu ! Les jurys des différentes sections, ont peut voir les films en réelles conditions, sur grand écran. C’est peut-être la raison pour laquelle, le jury de la compétition internationale a décerné l’Ours d’argent de la meilleure réalisation à Dénes Nagy pour Természetes fény (Natural Light). Nous, nous sommes passés totalement à côté du film tout en ayant pleine conscience : il est d’évidence superbement réalisé, dans une palette chromatique qui en dit autant sur les évènements extérieurs que sur la sombreur des temps qu’il raconte et des âmes qui leur sont liées. Mais Natural Light est impossible à considérer dans sa matière comme dans sa facture sur petit écran puisqu’il est impossible de se laisser fondre dans cette texture sensorielle qui ouvre aux émotions. Nous en reparlerons donc en juin, quand nous pourrons le regarder, si le coronavirus le permet, dans la version publique du festival qui se déroulera du 9 juin au 20 juin 2021.
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Berlinale 2021 Cinéma / Kino Culture / Kultur

Berlinale 2021 – Encounters : Hygiène Sociale de Denis Côté qui propose à nouveau un bel exercice de style cinématographique réjouissant !

8 mars 2021 Malik Berkati 5 min read Berlinale 2021, Canada, Denis Côté, Encounters, Hygiène sociale, Prix de la meilleure réalisation, Social Hygiene)

Le réalisateur canadien dont les films sont tous, dans une section ou autre, présentés dans les plus grands festivals internationaux (pour n’en citer que quelques-uns : Répertoire des villes disparues en compétition à la Berlinale 2019, entretien ici ; Ta peau si lisse au festival de Locarno 2017 ; Boris sans Béatrice en compétition à Berlin en 2016, entretien avec l’actrice principale Simone-Élise Girard ici ; Vic + Flo ont vu un ours pour lequel Denis Côté a reçu l’Ours d’argent de l’innovation pour un film qui ouvre une nouvelle perspective en 2013) , est un explorateur du langage cinématographique qui va puiser dans sa cinéphilie – il a été critique de cinéma – pour développer ses propres projections filmiques. Tour de force, le film a été tourné en 4 jours, en pleine pandémie, avec un budget de quelques milliers de dollars canadiens. On pourrait croire que le film est une réalisation influencée par la pandémie de coronavirus, les personnages – jamais plus de trois par plans – se tenant à distance, et bien sûr à cause du titre. C’est en fait une troublante coïncidence, car le scénario d’Hygiène sociale, son titre et la mise en scène à distance des personnages ont été élaborés par Denis Côté en 2015, lors d’un séjour à Sarajevo !
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Berlinale 2021 Cinéma / Kino Culture / Kultur

Palmarès de la 71e Berlinale – Des prix qui reflètent la sensibilité du jury de cette année pandémique, composé exclusivement de récipiendaire d’Ours d’or

7 mars 2021 Malik Berkati 4 min read A Cop Movie, Ada Solomon, Alice Diop, Alonso Ruizpalacios, Babardeală cu bucluc sau porno balamuc, Bad Luck Banging or Loony Porn, Bence Fliegauf, Berlinale 2021, compétition, Das Mädchen und die Spinne, Dénes Nagy, Denis Côté, Encounters, Festival international du film de Berlin, Forest - I See You Everywhere, Fred Baillif, Generation 14plus, Grand Prix du Jury, Guzen to sozo, Herr Bachmann und seine Klasse, Hong Sangsoo, Hygiène sociale, I'm Your Man, Ich bin dein Mensch, Introduction, La Mif, Lê Bảo, Lilla Kizlinger, Maren Eggert, Maria Schrader, Maria Speth, Mr Bachmann and His Class, Natural Light, Nous, Ours d'argent, Ours d'or, Palmarès, Prix de la meilleure interprétation, Prix de la meilleure réalisation, Prix de meilleure interprétation pour un second rôle, Prix du jury, Prix du meilleur scénario, prix FIPRESCI, prix pour une contribution artistique exceptionnelle, Radu Jude, Ramon Zürcher, Rengeteg - mindenhol látlak, Ryūsuke Hamaguchi, Silvan Zürcher, Social Hygiene), Taste, Természetes fény, The Fam, The Girl and the Spider, Una película de policías, Vị, We, Wheel of Fortune and Fantasy, Yibrán Asuad

Quelle étrange Berlinale nous avons vécu, loin des salles de cinéma, loin des grands écrans, loin des salles de conférences de presse, loin de l’effervescence que dégage le cœur vibrant du centre du festival, avec ses rencontres, ses échanges, ses disputes et ses controverses. Cette année, comme tout le monde, les festivaliers de la presse et de l’industrie sont restés à la maison, pendant que le grand public qui se rue par centaine de milliers dans les salles berlinoises au mois de février, attend sagement le mois de juin… enfin cela est la version (très) optimiste des organisateurs qui espèrent qu’entre le 9 et le 20 juin la sélection pourra être programmée dans les salles et les open air, que le tapis rouge sera déroulé pour recevoir les cinéastes et les primés de cette 71e édition.
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Berlinale 2020 Cinéma / Kino Culture / Kultur

Palmarès de la 70e Berlinale très consensuel

1 mars 2020 Malik Berkati 11 min read Annemarie Jacir, Bad Tales, Baran Rasoulof, Benoît Delépine, Bérénice Bejo, Berlinale, Berlinale 2020, Bettina Brokemper, camera, Carlo Chatrian, Catherine Dussart, Christian Petzold, cinématographie, compétition, Damiano D'Innocenzo, DAU.Natasha, Days, Delete History, Domangchin yeoja, Effacer l’historique, El prófugo, Elio Germano, Eliza Hittman, Encounters, Érica Rivas, Fabio D'Innocenzo, Farzad Pak, Favolacce, Felipe Guerrero, Franz Rogowski, Frères D'Innocenzo, Giorgio Diritti, Grand Prix du Jury, Gustave Kervern, GWFF Prix du premier film, Helen Olive, Hidden Away, Hong Sangsoo, Ilya Khrzhanovskiy, Iran, Irradiated, Irradiés, Jekaterina Oertel, Jeremy Irons, Kaveh Farnam, Kenneth Lonergan, Kleber Mendonça Filho, Los conductos, Luca Marinelli, Luis Felipe Lozano, Martin Bertier, Mohammad Rasoulof, Never Rarely Sometimes Always, Ours d'argent, Ours d'or, Ours d’argent de la 70e Berlinale, Palmarès, Paula Beer, photographie, Prix de la meilleure actrice, Prix de la meilleure contribution technique, Prix de la meilleure réalisation, Prix du meilleur acteur, prix du meilleur documentaire, Prix du meilleur scénario, prix pour une contribution artistique exceptionnelle, Rithy Panh, Rizi, Sally Potter, Sheytan vojud nadarad, The Roads Not Taken, The Woman Who Ran, There Is No Evil, Tsai Ming-liang, Undine, Volevo nascondermi

Le jury international composé de Jeremy Irons (président) Bérénice Bejo, Jeremy Irons, Bettina Brokemper, Annemarie Jacir, Kenneth Lonergan, Luca Marinelli et Kleber Mendonça Filho semble avoir voulu ratisser large et ne pas froisser ou faire de vagues. L’impression que le palmarès donne est celui du consensus : donner des récompenses un peu dans toutes les directions, cela ne peut que dans l’ensemble s’équilibrer. Et c’est vrai que le résultat, un peu tiède et convenu, tient à peu près la route. On regrettera toutefois que des films exigeants comme Rizi (Days) de Tsai Ming-Liang ou The Roads Not Taken de Sally Potter repartent bredouille. Cependant, pour être honnête, le fait que le film de Tsai Ming-Liang ne reçoive aucun prix malgré sa qualité exceptionnelle tient plutôt au fait que le directeur artistique Carlo Chatrian ait gâché toutes ses chances en le plaçant en compétition officielle plutôt que dans la nouvelle section compétitive qu’il a créée – Encounters.
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Berlinale 2019 Cinéma / Kino Culture / Kultur

Palmarès de la 69e Berlinale très clivant!

17 février 2019 Malik Berkati 12 min read Angela Schanelec, Berlinale 2019, Bruno Ganz, cinématographie, Claudio Giovannesi, Di Jiu Tian Chang, Dieter Kosslick, Eltayeb Mahdi, Francesco Di Napoli, François Ozon, Grâce à Dieu, Hans Petter Moland, Helena Zengel, Himmel über Berlin, Ibrahim Shaddad, Ich war zuhause aber, Juliette Binoche, Justin Chang, La paranza dei bambini, Les ailes du désir, Lone Scherfig, Manar Al-Hilo, Maurizio Braucci, Nadav Lapid, Nora Fingscheidt, Ours d'argent, Ours d'or, Out Stealing Horses, Palmarès, photographie, Piranhas, Potsdamer Platz, Prix Alfred-Bauer-Preis pour l’innovation, Prix de la meilleure actrice, Prix de la meilleure contribution technique, Prix de la meilleure réalisation, Prix du meilleur acteur, prix du meilleur documentaire, Prix du meilleur scénario, Rajendra Roy, Rasmus Videbæk, Roberto Saviano, Sandra Hüller, Sebastían Lelio, So Long My Son, Suhaib Gasmelbari, Suliman Ibrahim, Synonymes, Systemsprenger, Talking About Trees, Teddy Award, The Kindness of Stangers, Trudie Styler, Ut og stjæle hester, Wang Xiaoshuai, Wieland Speck

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De manière générale, ne sont ressortis de cette sélection qu’une poignée de bons films, le reste étant de moyen à médiocre, dont le choix incompréhensible de The Kindness of Stangers de Lone Scherfig. Ce film est symptomatique de cette sélection : des films qui seraient très bon ou bon dans un contexte normal de sortie de film mais qui deviennent très moyens en sélection officielle d’une compétition majeure. L’autre marque de cette sélection est l’effet clivant de certains films sur la critique et les festivaliers : cet effet est révélateur d’une certaine vitalité d’un film qui arrive à toucher de manière totalement négative ou positive ses spectateurs, laissant au passage une majorité totalement indifférente à la chose.
En revanche, cette édition a été celles des performances techniques avec beaucoup de prétendants à la meilleure cinématographie, d’excellents travaux de montage et de belles performances sonores.
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Berlinale 2018 Cinéma / Kino Culture / Kultur

68e Berlinale: un palmarès iconoclaste

25 février 2018 Malik Berkati 8 min read Adina Pintilie, Alexey German Jr., Alonso Ruizpalacios, Ana Brun, Anthony Bajon, Autriche, Benoît Jacquot, Berlinale, Berlinale 2018, Bill Murray, Body, Cédric Kahn, costumes, Damsel, David Zellner, décors, Dovlatov, Elena Okopnaya, Eva, France, Grand Prix du Jury, Isabelle Huppert, Isle of Dogs, Isle of Dogs – Ataris Reise, jury, La prière, Las herederas, Les héritières, Małgorzata Szumowska, Manuel Alcalá, Marcelo Martinessi, Mein Bruder heisst Robert und er ist ein Idiot, Mexique, MUG, Museo, Nathan Zellner, Palmarès, Paraguay, Philip Gröning, Pologne, Prix Alfred-Bauer-Preis, Prix de la meilleure actrice, Prix de la meilleure contribution technique, Prix de la meilleure réalisation, Prix du meilleur acteur, prix du meilleur documentaire, Prix du meilleur premier film, Prix du meilleur scénario, Robert Pattinson, Roumanie, Ruth Beckermann, Teddy Award, Tom Tykwer, Touch Me Not, Twarz, Waldheims Walzer, Wes Anderson

Étrange Berlinale 2018: beaucoup de bons films mais pas de chefs-d’oeuvres, par contre des choix inexplicables dans la sélection avec des films qui sont presque une atteinte à l’intégrité intellectuelle et sensorielle des spectateurs – on pense ici principalement à Eva de Benoît Jacquot, Mein Bruder heisst Robert und er ist ein Idiot de Philip Gröning et Damsel de David & Nathan Zellner. On pourrait inclure également dans cette face sombre de la sélection Touch Me Not de Adina Pintilie qui certes n’a absolument rien à faire dans cette section mais aurait été parfait dans celle de Forum, mais au moins ce film part d’une démarche artistique, ce que les 3 autres cités semblent cruellement manquer. Seules explications trouvées pour la présence de Eva et Damsel, c’est le besoin de couvrir le tapis rouge de quelques stars brillant de tous leurs feux précédents et bien poli(cé)es, à savoir Isabelle Huppert et Robert Pattinson.
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Berlinale 2017 Cinéma / Kino Culture / Kultur

Palmarès 67è Berlinale: de la dignité à la poésie en passant par la résistance!

19 février 2017 Malik Berkati 17 min read Agnieszka Holland, Agnieszka Mandat, Aki Kaurismäki, Alain Gomis, Alexandra Borbély, Andrzej Wajda, Bamui haebyun-eoseo honja, Cãlin Peter Netzer, d’Ana, Dana Bunescu, Daniela Vega, Félicité, Georg Friedrich, Ghost Hunting, Gonzalo Maza, Grand Prix du Jury, Helle Nächte, Hong Sangsoo, Ildikó Enyedi, Istiyad Ashbah, Justice pour Théo, Kasia Adamik, Kim Minhee, Krzysztof Kieślowski, Krzysztof Zanussi, Michael Haneke, mon amour, montage, On Body and Soul, On the Beach at Night Alone, Ours d'argent, Ours d'or, Palmarès, Pokot, Prix Alfred-Bauer-Preis, Prix de la meilleure actrice, Prix de la meilleure contribution technique, Prix de la meilleure réalisation, prix des lecteurs, prix du jury œcuménique, Prix du meilleur acteur, prix du meilleur documentaire, Prix du meilleur scénario, prix FIPRESCI, Raed Andoni, Sebastían Lelio, Spoor, Testről és lélekről, The Other Side of Hope, Toivon tuolla puolen, Una Mujer Fantástica, Véro Tshanda Beya, Wadee Hanani

Quel beau palmarès pour une année où la section de la compétition officielle était de haute volée – comme quoi parfois moins c’est mieux, le moins étant ici les stars du tapis rouge, le mieux, des films et leurs équipes. En revanche, les sections parallèles ont un peu déçu dans leur ensemble, même si de très bons et beaux films s’y sont également glissés. Seul regret, Sally Potter et sa Party jubilatoire, mais il était difficile de lui trouver un prix, tant il fallait primer de films. Elle a reçu un prix très important, et surtout révélateur, d’un jury indépendant : celui de la Guilde des cinémas indépendants qui ont bien des chances de remplir un peu leurs caisses en projetant ce film dans leurs salles dans lesquelles il faut continuer à se rendre, car ce sont des lieux (physiques) authentiques avec des écrans qui s’ouvrent le plus largement sur les états du monde et des ses habitants.
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